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| Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca | |
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| Sujet: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 13:43 | |
| Ginevra Mc Intyre
« Je veux mourir par curiosité »Gemma Arterton © Tumblr Identité Je m'appelle Ginevra Mc Intyre mais on m'appelle Gin. J'ai 34 ans. Je suis né(e) le 9 septembre 1978 à Glasgow et je suis Écossaise, avec des origines Celtes. Je suis une humaine hétéro et je suis une érudite de Talamasca.
Télékinésiste Sa faculté de faire mouvoir des objets par la force seule de sa pensée provient d'exercices longs et difficiles, impliquant une concentration extrême de son cerveau. Cet exercice était davantage effet de sa curiosité émerveillée sur le cerveau humain et ses capacités inexploitées. Scientifique, donc. Pour faire court, Gin a pu acquérir cette faculté mentale en imaginant comme une aura autour de chaque objets et de tout être, en appelant sa propre aura à s'étirer jusqu'à l'aura d'un autre corps, de l'entourer de se l'approprier. Cette étape atteinte, elle peut alors amener sa propre marque spirituelle à se raccourcir ou à s'allonger, entrainant l'objet dans sa course. La conscience de chaque chose l'environnant doit être extrêmement forte, cet exercice nécessite donc beaucoup de calme, une volonté pure, sans incertitude. Habitudes Diurnes Les habitudes, pour Gin, sont bien pour les âmes fragiles en besoin de règles strictes pour compartimenter rigoureusement leur vie. Gin ne connait d'habitude que son imprévisibilité. Qu'il pleuve ou qu'il vente, il est toujours des choses à faire : lire, voyager, sortir à la découverte de nouveaux individus, observer, parler parfois, se lancer dans des discussions passionnées avec des collègues émérites dans la bibliothèque, sur une terrasse, ou dans un café. | HABITUDES NOCTURNESDe nuit comme de jour, Ginevra est une femme d'action, la nuit recouvre de son noir manteau le secret des noctambules, et elle, elle les démantibule. La nuit est le siège de ses investigations, de ses rencontres. C'est bien tard le soir, qu'elle rentre à la maison mère du Talamasca afin de dactylographier ses nouvelles recherches. |
DESCRIPTION PHYSIQUE Peu encline dans son enfance à prendre soin d'elle, Gin n'a cependant pas rompu d'avec sa féminité et s'en accommode aujourd'hui avec dignité. Toute en forme féminine, en courbes rondes et gracieuses, Ginevra a le port de tête altier, le cou gracile et la taille fine. Ses jambes longues n'ont pas la maigreur de canon de beauté actuels, et elle se targue d'ailleurs de ne pas convenir à la beauté de son temps, mais bien à celle, plus reculée, d'une femme toute en rondeur et en force, ferme, sans jamais friser la grosseur. Si elle aime à souligner la forme amende de ses yeux, Gin n'éprouve jamais le besoin de s'enduire de crème ou de masque d'argile. En somme, elle se veut le plus naturel possible. Elle voue une importance cruciale, cependant, au choix de ses vêtements. Distinguée, elle ose des tenues jouxtant la frivolité au raffinement. | CARACTÈREGin a toujours eu le caractère passionné de la chercheuse invétérée, la curiosité maladive pour tout ce qu'elle ne sait pas encore, et la volonté ardente de poser une regard neuf et humain sur toutes choses. Réfléchie, elle analysera chaque difficulté d'une situation, et s'en sortira toujours indemne et résolument plus confiante en ses capacités. A cela se mêle pourtant un égoïsme et une impatience déconcertants et souvent blessants pour autrui. Le savoir qu'elle a amassé pendant des années peine à se faire connaitre des jeunes disciples du Talamasca, sans doute parce qu'elle a toujours su chercher les réponses elle même, qu'elle les cherche toujours, et qu'elle estime avoir peu de temps pour partager les siennes. Elle n'est pas sans le savoir, et explique aux autres qu'elle exige la même ardeur qu'elle plus jeune. Son manque de pédagogie est le reproche qu'on lui adresse le plus souvent, mais elle est douée d'écoute et de compréhension, et s'est engagée à prouver le contraire à ses supérieurs. C'est une femme fougueuse qui aime être jugée à sa juste valeur, et elle ne supporte pas d'être prise pour une autre. Elle ne supporte pas l'impolitesse et les manières inciviles. Elle a le répondant incisif des gens de haute famille et sait fermer les bouches et impressionner par ses discours. Elle jouit d'une notoriété au Talamasca qui lui vient entièrement de son caractère. |
Histoire Ginevra n’a pas eu une enfance comme les autres.
Avant de faire débuter cette histoire comme tant d’autres ont l’arrogance de la proclamer exceptionnelle, en commençant par l’allégation religieuse que tout enfant présente une enfance similaire, l’auteur tiendra à nuancer ses propos. Tout d’abord, la différence ne résidait pas dans le physique –en considérant comme « physique » tout ce qui a attrait au corps en général : qualité de vie, habitat, aisance pécuniaire, régime alimentaire, stimulii externes sensibles…– mais dans le moral. Bien sur, nous ne pourrons nous arrêter définitivement ici pour justifier la différence de Ginevra, car de nombreux enfants ont une existence moralement éprouvante et d’autres bien plus douce, garantissant la préservation de l’innocence. Nous resserrons néanmoins l’étau. Et nous le ferons davantage encore. Cette différence s’est ressentie aux alentours de la quatrième année de vie de la jeune enfant. A l’âge où les rêves éveillés se déploient comme autant de façon de surmonter sa petitesse, son état de soumission par rapport à toutes ces grandes personnes. Cet âge même où chaque enfant, qu’il soit aimé, gâté, rejeté, battu, sensible ou même froidement imperturbable se prend à rêver d’être un adulte, lui aussi, pour réaliser le plus pur de son désir. Les enfants sont de petites créatures intelligentes. Leur esprit à peine entrainé à réfléchir, ils sont capables, plus que quiconque, de sélectionner l‘information la plus importante et même de la hiérarchiser par rapport à d’autres. Ainsi, les enfants comprennent que ce que qui définit les adultes, ce sur quoi ils se jugent entre eux, s’apprécient ou se déprécient en premier lieu, c’est leur profession. A cet âge, donc, les enfants veulent devenir des métiers. Ils disent « je serai maitresse, docteur, astronaute, princesse », ne relevant en aucun cas la difficulté de l’obtention des diplômes permettant d’exercer ces métiers, mais s’imaginant seulement dans la plus excitante de leur pensée. Excitante, parce que pour un enfant, rien n’est plus libre qu’un adulte, rien n’est plus intelligent ni accompli qu’un adulte. Les inspirations leur viennent de leurs parents, de leurs pulsions nouvelles, des contes qu’ils connaissent, de mots qu’ils ont entendu et dont la signification a éveillé en eux un intérêt presque magique. Ginevra ne fut jamais l’une de ces enfants à l’imagination débridée. Elle trouvait triste de devenir médecin et de rester enfermée tous les jours, elle ne se voyait pas enseigner à des enfants bêtes et bruyants, elle ne voulait pas porter des robes étouffantes, parce qu’elle savait, de son papa, que les robes des princesses étaient de vraies tortures à porter, puis, elle voulait continuer à monter ses poneys à califourchon. C’était stupide de vouloir devenir princesse alors que tout leur était interdit. Non. Vraiment. Non. Puis astronaute, non plus, merci ! Elle était déjà allée dans un avion avec son papa, et franchement, le plus drôle était l’atterrissage et le décollage, alors rester tout le temps en l’air… quel ennui ! Consciente de sa différence, Ginevra développa une curiosité qui la rendait exubérante et volubile, caractère né d’une angoisse sourde mais ténue d’une incapacité à se projeter dans un corps de métier. Chaque inconnu qu’elle croisait devenait une opportunité merveilleuse de découvrir une parcelle de sa vérité. Le savoir devint bientôt une obsession et son père constatait avec autant d’effroi que de fierté le dessin progressif et de plus en plus affirmé d’une personnalité qui s’ouvrait sur le monde afin d’avaler la connaissance de toute chose. Ginevra suivit ses études sans trop d’intérêt pour les matières peu enclines à dévoiler des secrets d’humanité. Elle se présentait comme une élève disciplinée et plus que participative en Histoire, en Géographie, en Culture Générale, dévorant les romans de littérature classique, de philosophie, de recomposition historique et même de thrillers. A l’inverse, les mathématiques l’ennuyaient, tout comme la physique et la chimie lorsqu’il s’agissait d’appliquer plus de formules sur papier que de ne tester des ingrédients dans une éprouvette. C’était une jeune fille d’action, sa condition physique était d’ailleurs excellente, et, contrairement à beaucoup de ses camarades, l’athlétisme était un moment privilégié pour faire taire son cerveau et laisser son corps se purifier de toute nervosité. Les adultes et leur vie professionnelle la passionnaient toujours, elle était résolument la première à faire connaissance dans un bus ou dans un train avec son voisin ou sa voisine, peu concernée par la rengaine de ses proches lui interdisant de parler aux inconnus. Une grave erreur de ce temps-là, puisque des études avaient interloqué le monde en prouvant que seulement 15% des kidnappings étaient perpétrés par des inconnus. Le reste du pourcentage représentant en vérité des connaissances de l’enfant. Son père le lui avait expliqué, très sérieusement, après que tante Siobhan, choquée par les histoires de sa nièce sur ses rencontres inopportunes, lui avait servit un pamphlet hystérique sur la dangerosité de ses imprudences et le lui avait à l’avenir interdit formellement, culpabilisant ouvertement son père sur la chose et critiquant sa façon d’éduquer sa fille unique. Ginevra avait écouté, attentive, déjà parfaitement avertie, mais comprenant que sa tante ne s’arrêterait pas avant d’avoir obtenu le vœu d’expiation de son beau-frère et de sa nièce. Puis, Ginevra avait toujours eut l’intuition qu’en parlant, elle pouvait déceler en l’autre des traits de personnalités, tout autant que montrer de quoi il retournait de s’en prendre à elle. On s’en prend rarement à des enfants extravertis, ils attirent bien trop l’attention des autres. Les adultes qui excitaient sa curiosité au plus haut point étaient les rares amis de son père. Ils présentaient tous des étrangetés, comme son père, ils avaient un je-ne-sais-quoi de magnétique, de presque effrayant… Elle les détaillait dans leur globalité, avide de comprendre leur particularité. Devant eux, elle choisissait ses mots avec plus de parcimonie qu’en société « normale », observait le moindre fait et geste et comprenait que souvent, quelque chose d’inexplicable se déroulait. Son père ne cessait de la surveiller du regard pour lire son état de compréhension des choses, et elle, elle décelait sur le visage anxieux de son père la crainte qu’elle ne saisisse quelque chose. Il tentait à chaque fois de l’évincer, de prétexter que sa chambre avait besoin d’être rangée alors qu’il ne lui demandait jamais rien sur son espace de vie pourvu que les pièces communes soient impeccables, ou de déclarer avoir surpris une soudaine fatigue sur l’opale de son enfant chéri. Et malgré les protestations vindicatives de la dite petite fille, l’autorité paternelle finissait par avoir le dernier mot.
Certaines scènes échappaient néanmoins à sa vigilance. Ginevra était certaine d’avoir un jour entendu une femme parler à son père sans même ouvrir la bouche. Ils lui avaient tout deux assurés que cela était impossible, qu’elle avait bien ouvert la bouche, mais Gin avait bien surpris leur subreptice regard, elle désolée, lui inquiet. Avait-elle entendu quelque chose alors qu’ils ne la soupçonnaient pas capable ? La petite brune, consternée et persuadée de toucher à chaque fois du bout des doigts la vérité ultime dans laquelle elle se donnerait corps et âme, finit par recenser consciencieusement toutes les curiosités extraordinaires devant lesquelles elle était confrontée, dans un carnet à la reliure de cuir acheté spécialement pour cet ouvrage à la maroquinerie. A relire ces anecdotes chaque soirs, elle en était sure, son père lui cachait un secret immense, sans doute en rapport avec la disparition de sa mère pour qu’il ait si peur qu’elle en découvre l’objet. Elle devinait que toutes ses connaissances faisaient partie du même organisme où travaillait son père jadis. Elle lui avait bien demandé pourquoi il n’y travaillait plus, mais il avait été bien trop évasif, déclarant que c’était pour s’occuper d’elle. Elle comprenait aussi que sa mère avait du en faire parti, de même. Enfin, les nombreuses visites de ses « amis » la confortaient dans l’idée que son père devait être très important pour qu’on daigne venir le voir alors qu’il n’exerçait plus. Peut-être qu’il donnait des conseils ou tenait à se tenir informé de l’avancement de quelque chose… Il est encore une anecdote immanquable pour expliquer des épisodes futurs de la vie de cet enfant. Dans sa douzième année, son père lui présenta un ami de longue date avec qui, semblait-il, il se sentait plus rassuré de le présenter à sa fille. Comme de coutume, elle lui posa toute sorte de questions sur sa profession. Manquant de s’étrangler, ledit homme dévisagea l’enfant de deux grands yeux ronds, puis finit par éclater de rire. - Eh bien ! Tu n’avais pas menti Charles !, puis s’adressant avec l’humble fierté d’un homme accomplit, il s’adressa à elle en ces mots : je suis biologiste, mademoiselle, c’est la matière qui t’est enseignée qui doit correspondre à mon emploi, je crois. Mais je m’occupe plus particulièrement du cerveau. - Ah. - Tu es bien silencieuse soudain, Gin, fit son père glorieux, auquel celle-ci ne répondit que par un marmonnement d’approbation, en sirotant son soda à l’orange. Et elle ne pipa mot de toute la discussion ennuyeuse que tinrent les deux hommes. Elle réfléchissait vite et tentait de trouver une explication à la présence de cet homme dans l’organisation secrète de son père. Puis elle profita de ce que son père partait chercher de nouvelles boissons pour tout le monde pour poursuivre son interrogatoire. - Vous travaillez au même endroit que mon papa avant ?, fit-elle volontairement abrutie pour endormir la méfiance dudit ami. Il parut hésiter, mais répondit tout de même par l’affirmative. Elle le tenait. - Ça n’est pas logique, continua-t-elle en révélant son jeu, je ne comprends pas ce que vous pouvez bien faire là-bas, vous ne présentez aucune… étrangeté. C’est trop terre à terre, ça, neurologue. Conscient qu’il venait de commettre une grave erreur et de compromettre la promesse faite à son ami, il fixa l’étendue d’herbe comme pour trouver une réponse, sortit machinalement de la poche de son pantalon un paquet de cigarettes duquel il sortit une blonde et un briquet noir, l’alluma, souffla la fumée en y rejetant de même sa consternation. - Garde ça pour toi, tu veux, et fais ce que bon te semble de ces informations. Que ce soit clair, je ne dirais pas un mot de plus, tu ne me poseras pas une seule question ou bien nous en restons là. Elle acquiesça vivement. - Je travaille sur les parties inexploitées du cerveau de toute espèce humanoïde. Elle attendit la suite avec impatience mais il se borna à contempler la nature nocturne en fumant sa cigarette en silence. - Quoi c’est tout ? Il lui jeta un regard accusateur, considérant que leur accord venait d’être rompu. - Ton père t’a dépeinte comme une enquêtrice hors pair, si tu ne soupçonnes pas le conséquent nombre d’informations contenu dans cette seule phrase, alors je ne peux rien pour toi. Son père revenait, et comme son ami devait démentir son innocence par son seul regard évasif, il jetait un œil méfiant, successivement sur lui et sa fille. Ginevra, quant à elle, faisait fonctionner ses méninges à toute vitesse pour tenter de comprendre ce qu’un neurologue pouvait bien avoir d’intéressant dans une organisation paranormale.
Dernière édition par Ginevra McIntyre le Ven 26 Oct - 14:37, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 13:44 | |
| Histoire suite De fil en aiguilles, Gin vint à déduire que la majeure partie inutilisée de notre cerveau devait receler bien des capacités inexploitées et inconnues de tous. Elle se bornait à croire que bien des phénomènes curieux étaient explicables par la science, et que la magie détenait une place minime si ce n’est quasi inexistante dans les folklores historico-culturels de l’Histoire. Selon ses recherches, la sorcellerie n’avait que très peu de chance d’exister. L’acharnement assassin des hommes de Dieu contre les hommes de Satan avait permis de faire taire des millions de femmes au cours des siècles. Des hommes hargneux et frustrés avait perdre à la Femme son importance dans la religion en lui assignant un caractère vil, fauteur dans le pêché charnel. Marie Madelaine devenait prostituée lors d’un vote entre hauts hommes d’Eglises en l’an 300, et la femme devenait la source de tous les maux des hommes par la suite, jusqu’à devenir sorcière. Un mot, pour désigner à l’origine une femme accusée de rapports charnels avec Satan, croyance culminant au XVe siècle au XVIIIe siècle. Les cas de possession s’expliquaient bien souvent par des maladies psychologiques non comprises et non soignées. Les malédictions jetées en préventions sur les murs des pyramides et tombeaux ne constituaient que de simples tentatives de faire peur, et les fléaux dévastateurs ayant saisis chercheurs et esclaves pendant de nombreuses années de découvertes, n’étaient que le résultat d’une longue putréfaction des corps, achevant de contaminer l’air de virus virulents et extrêmement volatiles.
Cependant, certaines légendes, ayant traversé siècles et cultures, soulevaient autant de curiosité que d’ahurissement. Comme le mythe du vampyr, trouvant des similitudes dans de nombreux pays, sans aucune possibilité de communication entre peuple. La lévitation, la télékinésie, la télépathie, et même les expériences de mort imminente devenaient des sujets riches mystérieux, que Gin alimentait sans cesse de nouvelles recherches. Elle se constituait des classeurs épais de centaines d’articles, de passage de livresz, de poèmes, d’essais et de papiers officiels historiques.
La nuit était un prétexte pour observer chaque regard, chaque visage, afin d’y trouver une once d’anormalité. Si quelqu’un marchait derrière elle, elle s’arrêtait brusquement pour voir si l’inconnu en ferait autant, afin de savoir s’il avait quelque don télépathe ayant prévu son geste soudain. Loin de devenir paranoïaque, elle attendait simplement de tomber sur l’individu qui certifierait toutes ses recherches. Chaque nuit, elle entrainait son cerveau à faire fonctionner des parties inexploitées, se concentrant sur une partie, tentant de voir en fermant les yeux, de se remémorer la place que chaque objet occupait dans la pièce, de parcourir des espaces les yeux fermés après l’avoir brièvement photographié pour faire fonctionner d’autres sens que la vue. Bref, à se livrer à toutes sortes d’expériences afin de faire jaillir de son propre corps une explication, une preuve, à tous ces mystères.
Sa conscience des faits étranges devint de plus en plus pointue, et elle ne tentait pas de le cacher à son père, mais bien au contraire, de lui faire part de ses découvertes, enthousiaste et sans autre dessein que de partager avec l’homme qu’elle estimait le plus au monde sa curiosité maladive pour ce qui restait caché à la connaissance des hommes.
- Ginevra, lui dit un jour gravement son père. Je… m’inquiète pour toi. Tu deviens grande, et les anciennes lubies de la petite fille à l’imagination folle deviennent de moins en moins justifiées. Il faut que tu grandisses et que tu deviennes davantage terre à terre. Pourquoi effectues-tu toutes ces recherches ? Je ne t’ai pas assez appris à vivre dans un monde bien réel ?
Gin se tût, fixa son père, aussi étonnée que sérieuse, puis elle croisa jambes et avant-bras, confondue en pensées soudainement tristes. Elle était à la recherche de la réponse la plus juste possible afin que son père puisse comprendre l’intime conviction qui l’habitait, tout en lui assurant qu’elle n’avançait pas aveuglément, et qu’elle ne s’empêchait pas de vivre bien ancrée dans le réel, qu’elle n’espérait pas telle une adolescente romantique et idiote qu’un démon viendrait la prendre et la libérer d’une vie exempte d’action et d’excitation. Elle déploya posément son bras sur l’accoudoir blanc du fauteuil, posa un furtif regard sur les dernières photocopies disposée face à son père sur la table basse en verre. Photocopies qu’elle avait pu obtenir grâce à son entêtement. Elle gratta pensivement le cuir blanc et mate du fauteuil de ses ongles vernis de violet, puis croisa les mains, retrouvant le regard hagard et incertain de son paternel.
- Tu te fourvoies papa. Les motivations qui me poussent à ça ne sont pas inspirées par des rêves sans consistance. Je n’ai jamais été comme ça, et ça me blesse que tu en viennes à l’imaginer. Je me base sur des faits réels, des textes réels, des peintures réelles. Mon imagination ne vient en rien alimenter ce qui est déjà. Et beaucoup de preuves viennent même de toi et de tes amis. Mais je crois que tu le sais, et que ton discours n’est ni plus ni moins qu’une une dernière tentative visant à m’empêcher de suivre la même destinée que toi… ou que maman.
A ces mots, son père tressaillit imperceptiblement. Il s’affala dans le même fauteuil en cuir en face de sa protégée, puis plaqua sa tête dans sa longue main tremblante. - Certaines choses… existent. Des cré… - Je sais. - Bon sang Gin, que t’ai-je dit à propos de la politesse qu’une jeune fille se doit d’avoir avec ses ainés ? Non ! Tu ne sais pas ! Tu ne peux pas toujours tout savoir ma fille. Donc tu m’écoutes jusqu’au bout et tu ne coupes pas la parole à ton père. Amusée, la jeune femme de dix-sept ans tint un rictus moqueur et ne se démonta pas devant l’autorité paternelle. - Papa… - Père. - Papa… tu es en train d’essayer de m’apprendre que les vampires, les loup-garous et autres créatures de ce genre existent et tu me tiens quand même des leçons de politesse ? - Tu… sais ? - Oui je sais… ou disons que j’ai prêché le faux pour savoir le vrai. - Tu es incorrigible, fit-il consterné.
Ils se muèrent dans un silence circonspect. Gin brûlait de l’assener de questions. La vérité sur son père n’avait jamais été aussi proche d’être révélée, peut-être aussi, apprendrait-elle les circonstances terribles de la mort de sa mère. Elle ne souhaitait pas brusquer les choses et en était même incapable, sa gorge se serrait, les larmes lui montaient aux yeux. Tant d’années, et le moment fatidique se déroulait présentement.
- Pourquoi, tenta-t-elle en constatant que sa voix était plus frêle et hésitante qu’elle ne l’aurait souhaité, est-ce que tu voulais me cacher tout ça ? - Bon sang ! Tu me… tu m’exaspères. Toi qui es si intelligente, tu ne devines donc pas que la seule raison qui m’empêche de te laisser… découvrir ce monde là, c’est la peur ? Gin… c’est trop dangereux. Et tu n’as pas le profil pour leur correspondre. Tu es trop curieuse et tu vas t’attirer des ennuis. - Leur correspondre à qui ? Les gens avec qui tu travaillais ? - C’est donc la seule chose que tu retiens dans tout ce que je viens de te dire ? - Non ! J’ai compris : c’est dangereux. Mais… Raconte-moi s’il te plait ! Je serai prudente, je te le promets, mais tu ne peux pas m’empêcher d’être ce que je suis amenée à devenir, je serais malheureuse toute ma vie, tu veux vraiment ça pour moi ? Il ferma les yeux, emplit d’une tristesse profonde et d’un sentiment de culpabilité assaillant. - Il ne s’agit pas de ça ma fille. Je serais le plus heureux des pères de te voir épanouie et comblée. - Alors parle-moi. Je veux savoir la vérité. - Tu as toujours été obsédée par la vérité. - Peut-être parce qu’on m’a menti sur des choses trop importantes. Maman n’est pas morte dans un accident de voiture et je le sais, je l’ai toujours compris. Comment est-ce que tu as pu me mentir sur… - Personne ne le sait. Je ne comptais jamais te le dire parce que j’étais loin d’imaginer que tu serais autant mesmérisée par cet univers. J’avais oublié combien notre famille était inexorablement attirée par le paranormal. Plus je te voyais grandir, moins j’étais certain que mon mensonge éhonté allait te satisfaire. Tu… lui ressembles tellement. Le même entrain, la même passion pour toutes les choses que tu entreprends, la même inconscience du danger. Interdite, la petite brune au minois taquin se renfrogna et réfléchit à un moyen imparable pour rassurer son père, en choisissant de mettre en exergue des vérités momentanément écartées de son esprit.
- Non papa, non. Je fais attention à plein de choses, le danger a toujours été analysé avec moi. Je ne me suis jamais rien cassé, j’ai fait de la rando avec toi, papa, puis de l’escalade, plein de trucs comme ça où je me concentrais de toutes mes forces pour ne commettre aucune erreur et me pliait docilement à tes recommandations. Et j’ai sauté dans une rivière à plus de quinze mètres de haut, mais tu te souviens ? D’abord, j’ai tenu à savoir si l’eau était assez profonde et combien je ferai de kilos, avec la gravité, quand j’atteindrai l’eau. J’étais gamine ! J’ai été perdue dans la forêt pendant trois jours dans la forêt nationale de Santa Fe pendant notre voyage aux US, et à un moment je suis parvenue à entrer dans une réserve d’Indiens et j’ai mangé avec eux, puis tu m’as retrouvée je ne sais comment. Tu m’as laissée aller à l’école toute seule à sept ans… et plein d’autres choses qui prouvent, papa, que je sais évaluer le danger et que je me suis toujours empêchée de me faire du mal. Je sais être discrète. On m’a toujours demandé ce que je voulais être plus tard à l’école, et j’ai jamais su quoi répondre. J’avais toujours l’impression que docteur, écrivain, maitresse, tout ça, ça allait être trop ennuyeux pour moi. Je veux ça papa, je veux faire ce qu’il me plait, je ne veux pas d’un boulot qui va me ronger de l’intérieur toute ma vie. Elle s’arrêta et fut surprise de lire l’effroi sur le visage de son père. - Mon Dieu…, dit-il atterré. Il savait qu’il ne pourrait jamais l’en empêcher. Alors, il eut recourt au dernier et mince espoir qui lui restait. - Ginevra, non, je ne pourrai jamais t’empêcher de faire ce que tu veux, mais je ne serais jamais ton mentor. Jamais. - Mon mentor ? - Talamasca, investigateurs du paranormal, nous observons, et nous sommes toujours là. Voilà où nous travaillions moi et ta mère. Tu ne peux savoir où ils sont, il faut que tu sois invitée à y travailler pour cela. T’aider… c’est au-delà de mes forces… - Je… je comprends. Les larmes aux yeux, consciente qu’une déchirure venait de se produire, lui apportant la vérité qu’elle avait toujours voulu extorquer de son père et le rendant infiniment plus désespéré et résolu qu’à l’origine, elle se permit une dernière et affreuse question. Déjà la culpabilité l’étreignait, cacher la vérité à sa fille avait pu lui permettre de vivre sans sa souffrance, avec de l’amour seul et beaucoup d’inquiétude.
- Papa, je sais que… que tu as l’impression d’avoir failli à ton rôle, que m’épargner de tout ça m’aurait garantit une vie sauve et heureuse. Ne regrette rien, ce n’est pas ta faute, tu t’es battu pendant des années pour me préserver. Mais je te le jure, oui je te le jure, jamais je ne te donnerai des raisons de le regretter. Il est arrivé quelque chose de terrible à maman, je le sais, et si tu veux garder le secret pour… rester fort alors je comprends… mais j’aimerai savoir. Il tendit fébrilement sa main et vint saisir, assaillit d’émotion, celle de Gin. Ses yeux brillants dans les siens, les lèvres tremblantes, il dit : - Ma fille… ma chère fille. Je le ferai, mais pas maintenant si tu veux bien. Gin plissa fort les yeux et des larmes coulèrent. Alors, elle sortit une belle enveloppe de son sac et la tendit à son père. - Je suis reçue à St Andrews, je vais étudier l’Histoire, papa.
Elle devint Docteur en Histoire à vingt-trois ans, brillante conférencière quoique peu encline à répondre aux questions sans intérêts des étudiants et chercheurs. Si ses études la forcèrent à mettre de côté ses préoccupations premières, elle n’en oublia jamais la teneur. Le Talamasca devait la trouver. C’était son vœu le plus cher au monde. Alors Ginevra dut faire ce pour quoi elle était le plus douée : se faire remarquer. Pas comme une personne désireuse de sentir l’admiration des autres, pas comme une greluche à la voix plus élevée que ses copines, ou bien au décolleté le plus plongeant sur une poitrine indécente. Mais comme une femme de mystère, qui, avec prestance et subtilité, sait se montrer sans se déshabiller, et ne jamais se mettre à nu.
Elle voyagea pendant un an afin de rencontrer mediums, prétendus sorciers, télépathes et télékinésistes à travers le monde entier. Elle revenait voir son père, lui racontait tous ses voyages et repartait une semaine après. Prise dans une frénésie de découvertes et de recherches, elle rencontra enfin la personne qui allait réaliser son souhait.
Elle revenait de Pérou étudier le mythe du Canchus, ces vampires adorateurs de Satan, qui sucent le sang des jeunes gens endormis. L’avion et le train l’avait exténuée, mais elle ne pouvait s’empêcher de relire ses notes et quelques photocopies faites là-bas tout en marchant vers le domaine de son père. Puis elle l’entendit la suivre. Elle s’extirpa de sa lecture, en feignant d’y être encore, puis soudainement, s’arrêta. Un instant, elle ne crut pas au silence pesant de la nuit, et faillit bien croire qu’elle avait toujours été seule. Elle fit volte-face et le vit. Il lui souriait.
- Ginevra Mc Intyre. J’ai longtemps cru que votre profil était sans intérêt. - Ah oui ?, fit-elle posément, comprenant à qui elle avait affaire. L’inconnu acquiesça. Il avait un long visage brun, des rides très marquées autour de la bouche, un long nez tordu mais fin et des yeux perçants, et légèrement tombants vers l’extérieur. Brun, grand, très fin, il en résultait une allure certaine, ainsi qu’un charme tout à fait original. - Vous étiez bien plus intéressante petite. Nous avons longtemps cru que vous passeriez directement par la case embauche après vos études au collège. Vous étiez si précoce. - Peut-être. Cela aurait été trop prématuré à mon gout, fit-elle en empruntant le même ton distingué, quoique volontairement désinvolte et supérieure. - Ah ? - Parfaitement, j’aurais été bien en peine de ne pas avoir de connaissances basiques nécessaires. - Basiques ? N’êtes-vous donc pas Docteur en Histoire ? - Je n’ai guère de temps pour jouer au plus imbécile des deux, monsieur du Talamasca. - Mmmh. Je suppose que je n’ai donc pas à me présenter. Elle arqua un sourcil d’incompréhension et posa le regard d’une jeune femme de haute condition à la quelle un homme manquait à son devoir. - Et comment le saurais-je ? Il fronça ses deux sourcils bruns et fournis. - Vous n’êtes pas télépathe ? - Non, fit-elle un peu amusée. - Pourtant… vous avez fait tant de recherches, je pensais que vous en éprouviez vous aussi l’expérience. - Si ce n’est de quelques projections astrales, je n’ai fait l’expérience de rien. - Ah bon. Même avec ce cher Bartholémée ? Quelle impudence, pensa Gin. Elle écarquilla les yeux dans une moue scandalisée. Bartholomée fut le seul garçon pour qui elle avait ressenti de fortes émotions, le seul à qui elle s’était offerte. - Ca, c’est privé, monsieur. Il ne s’agit en aucun cas d’expérience paranormale. - Je m’égare, fit-il, un sourire caustique juché sur ses lèvres fines auquel elle répondit par un hochement superbe de la tête. Son sourire ne délogea pas de son visage émacié. Les mains derrière le dos, il fit deux pas de plus en sa direction, s’arrêta, puis poursuivit. - Pourquoi avoir mis pendant tant de temps le paranormal de côté ? - Je suis entière et pragmatique, je me lance à 200% dans tout ce que j’entreprends. Mais cela ne m’empêche en rien d’oublier. - Quelle patience !, jugea-t-il avec un miroitement fier dans l’œil. - Je savais que j’attendrais mon but. - Quelle outrecuidance !, ajouta-t-il amusé sur le même ton théâtral. - Vous n’en attendiez, je pense, pas moins de moi, répliqua-t-elle. Ils laissèrent s’écouler un court silence pendant lequel chacun d’eux s’observait de façon presque déconcertante. - Bien, je crains fort que votre séjour chez votre père ne soit écourté. Nous partirons demain, si vous le voulez toujours. - Pour ? - Eh bien votre noviciat au sein du Talamasca, pardis ! - Je suppose que je peux d’ores et déjà annuler mon voyage en France. - Oh les dames blanches ne sont que de peu d’intérêt. Nous allons commencer les choses sérieuses. - Sérieuses ? Vous jugez mes recherches insipides ?, s’insurgea-t-elle sans trop de réelle inquiétude. - Mmmh… pas toutes, c’est certain. Plusieurs documents sont même conservés au sein du Talamasca, et sont même destinés à demeurer cachés. - J’ai le terrible défaut d’être attirée par tout ce qu’on désire cacher. - Nous le savons.
Ronald G. Brawn était le mentor parfait pour la curiosité insatiable de Gin. Ils partirent dès le lendemain à Londres. Il lui fit visiter bien des bars convoités par certaines créatures. Grâce à lui, elle put gravir les échelons de la connaissance aussi vite qu’elle le désirait. Le plaisir qu’il avait d’enseigner était aussi un atout considérable. Elle retrouva à la maison mère de Londres l’ami neurologue de son père, vieillit mais toujours aussi vif, et apprit auprès de lui à contrôler certaines parties de son cerveau. A trente ans, elle put enfin, par la force de la pensée, faire bouger des objets. Elle fut amenée à pousser son don d’observation jusqu’à ressentir physiquement la présence de créatures. Si cela demandait une concentration extrême au début de son noviciat, cela devint un exercice facile, puis finalement une habitude dont elle ne faisait même plus attention. Ses sens en exergue et son caractère toujours volontaire lui valut de rejoindre la branche des érudits. On reconnaissait son talent et son autorité, mais peu à vrai dire osaient la consulter. Si Gin avait le feu de la connaissance entre ses entrailles, elle n’avait que peu d’intérêt à la divulguer, mais bien à la partager avec des pairs qu’elle reconnaissait comme presque ou tout autant doués qu’elle. Lorsque Callixte Ablach fut nommée responsable des éclaireurs, elle s’insurgea contre cette promotion, déclarant qu’elle lui revenait avec plus de justice. On lui reprocha alors son manque de pédagogie envers les agents moins expérimentés qu’elle. Résolue à désavouer les propos de ses supérieurs, Gin prit la décision de prendre le jeune Adam, connu d’entre tous pour son insertion difficile au sein du Talamasca, comme son disciple.
A peine sa décision prise, ses supérieurs l'envoyaient elle et Adam à La Nouvelle Orléans. Heureuse de quitter la maison de Londres, elle fut plus enchantée encore de découvrir une ville amourachée du surnaturel, dont les maints secrets affleuraient parfois avec une justesse surprenante la conscience de ses habitants. Comme partout Ginevra prit grand soin d'étaler l'envergure de ses connaissances avec subtilité afin de faire comprendre qui elle était. Quant à son novice, il suivait tant bien que mal les pérégrinations de son mentor dévoré par la curiosité de connaitre la ville sur le bout de doigts. Ils visitèrent La Nouvelle Orléans de fond en comble et Gin finit par se faire des connaissances, et même par nouer des liens d'amitié forts, bien que débutants.
Gin était loin de se douter que prendre en charge le noviciat d'Adam serait aussi difficile. Impatiente, elle se dédouana parfois de son rôle, tout en s’attachant inexorablement à lui. A mesure qu’elle le côtoyait, elle devinait un esprit brisé, une culpabilité énorme, et une souffrance destructrice. Gin commença seulement à comprendre que son rôle dans la vie du jeune homme pouvait être salvateur ou bien au contraire, destructeur. Elle savait parfaitement que c’était à elle d’entamer une discussion sérieuse sur son passé, et que c’était à elle de le mener vers des rivages plus calmes. Entre son caractère furieux et égoïste et ses sentiments empathiques, Gin eut bien du mal à mener la barque, se trompa souvent, mais demeura déterminée à ne pas lâcher le jeune homme. Plus que jamais en ces temps troubles à la Nouvelle Orléans, elle se doit d'être un pilier non seulement pour lui, mais aussi pour le Talamasca. Une ombre plane depuis peu sur la ville, et la criminalité, pourtant la plus forte des Etats-Unis, bat des records jusqu'ici jamais atteints. Gin n'a de cesse d'enquêter sur les présences qui terrifient le monde surnaturel et mortel, mais les races, loin d'être conciliantes, rejettent la responsabilité sur les autres, imaginent d'affreux complots et sont loin d'espérer la paix. Ces meurtres représentent même un prétexte pour s'autoriser à une haine des plus racistes et insensées. Entre enquêter et calmer les ardeurs de créatures surhumaines, Gin et le reste des agents du Talamasca sont débordés. La disparition de Connor O'Brien n'est qu'une désastreuse nouvelle de plus venant s'ajouter sur l'échiquier d'une guerre puérile, mais immanquablement dangereuse pour tous. Gin cherchera des réponses directement à la source la plus connue : Dimitri, ami, ancien amant, et Freki de la meute O'Brien. Derrière l'écran Pseudo ; Poupoune Âge ; 23 ans Fréquence de connexion ; 7jrs/7 Comment avez-vous connu le forum ? En recherchant avec acharnement la perle Comment trouvez-vous le forum ? Bon... je convoite Gin depuis plus d'une semaine, et avoir été contrainte de ne pouvoir lire ni histoire, ni règlement pendant trois jours... j'ai failli perdre patience. Je suis vraiment désolée de le dire dès mon inscription (voyez que ça ne m'a pas empêchée d'attendre et de m'inscrire) mais c'est hyper frustrant pour nous pauvres fanatiques de Cup of Blood. Sans ça... je dois avouer, bravo pour le design, j'aime beaucoup. Multicompte ? [ ]OH YEAH / [ x]NO. Code : - Spoiler:
Connor a des puces.
Dernière édition par Ginevra McIntyre le Ven 26 Oct - 14:37, édité 7 fois |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22687 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 13:52 | |
| bienvenue sur cup et bon courage pour ta fiche excellent choix de PV - Spoiler:
*tient Dimi en laisse*
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 14:00 | |
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| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24033 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 14:00 | |
| Welcoooome (et je plussoie, pas de COB pendant 3 jours, c'est horrible, ça sent la cure de désintox forcée ) Oui, tiens Dimi en laisse, ça vaut mieux |
| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25792 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 14:18 | |
| Welcome tout plein |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 14:24 | |
| Ginevra ! J'adore ce PV et... Gemma ! Il était mon premier choix avant que je tombe sur Leena ! Bienvenue à toi !
Dernière édition par Leena Stenvall le Mar 23 Oct - 14:45, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 14:31 | |
| Merci à tous ! Aucun soucis les filles, Dimitri est un ami... maintenant. -pour la suite, je ne garantis rien ^^ pas folle la guêpe !-Je pense avoir terminé ma fiche, en espérant qu'elle soit à la hauteur des attentes de ce PV sur lequel j'ai entièrement flashé. Je n'étais pas la seule apparemment à la trouver très intéressante à jouer. Bref, je croise les doigts ! Merci encore pour ces messages de bienvenue |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22687 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 15:03 | |
| superbe fiche, et le personnage est tout à fait cerné *-* j'ai juste une petite chose à te faire changer ; Ginevra a fait son noviciat à Londres, et non pas à LNO. Elle n'est arrivée qu'il y a 1 et demi, avec Adam. Voilà |
| | | Dimitri O'Neal
« Daddy Cool »
▌A débarqué le : 23/01/2012 ▌Parchemins : 791 ▌Quantité de sang disponible : 22057 ▌Age du personnage : 112 ans ▌Rang : Freki de la meute O'Brien ▌Job : Superman à temps partiel.
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 15:15 | |
| *tire sur sa laisse * Welcommme *et je sors avant d'me faire frapper =>* |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 15:53 | |
| Bête erreur corrigée Tess ! Désolée ... Moi qui voulais m'approcher de la perfection (m'approcher, hein^^). Mais je suis contente que mon interprétation du personnage plaise. J'ai beaucoup aimé écrire cette bio en tout cas, et j'ai hâte de poursuivre ! Dimitri... un peu de tenue, mon ami ^^ |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22687 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 15:59 | |
| Félicitations !
« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »Officiellement bienvenue sur COB ! Eh bien désormais c'est parfait Te voilà donc ajoutée chez les Talamascains ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée Se Préparer
A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler. Si ce n'est pas encore fait, un agent d'intégration va bientôt te prendre sous son aile pour t'aider à t'intégrer. Pour rappel, voici le fonctionnement de L’Équipe d'Intégration. Tu trouveras là la liste des agents ainsi qu'un petit descriptif, qui te permettra d'en savoir plus sur ton parrain. Enfin, te voilà arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes : Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment ! Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris ! Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé. Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le GUIDE DU JOUEUR |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 16:26 | |
| Génial ! Merci beaucoup ^^ Je vais de ce pas finir les petites obligations administratives. Je suis contente de pouvoir écrire avec un personnage comme Gin, qui me tient déjà à cœur ! |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 16:43 | |
| Bienvenue chère collègue nous faudra un ptit lien |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24033 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 16:50 | |
| *assomme Dimi et le range dans le placard* Feina a dit, tu ne tromperas point la mère de ton enfant ou les foudres de la nounou vengeresse s'abattront sur toi mécréaaaaant s'il t'embête Gin, faut lui mettre des glaçons dans le nez ça fonctionne bien |
| | | Lexy Williams
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▌Age : 34 ▌A débarqué le : 05/02/2012 ▌Parchemins : 573 ▌Quantité de sang disponible : 22203 ▌Age du personnage : 25 ans ▌Rang : Fouille-merde ▌Job : Mécano au Black Lion ▌Citation : Kawabounga !
| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca Mar 23 Oct - 21:01 | |
| Bienvenue Et histoire de te lancer un peu dans le bain, je t'invite à venir par ici |
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| Sujet: Re: Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca | |
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| | | | Ginevra Mc Intyre - Ancienne du Talamasca | |
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