Préface

Peu de choses sont certaines sur sa transformation et sa vie avant sa non-vie. Une chose est sûr, ce ne fut pas par amour mais par amitié. Bien sûr, tout le monde s'attend à ce que ce soit un mec qui la transforme... Et bien non. Ce fut une femme, dont le nom est resté à jamais dans sa mémoire mais oublié de tous. Evalyn. Bref, sa génitrice était bonne et patiente avec elle. Elle passèrent près de 1200 ans ensemble, toujours sous sa tutelle, s'émerveillant des conseils que pouvait lui donner Ev'. C'est d'ailleurs elle qui l'aida à comprendre son don ; bref, une très bonne amie quoi ! Mais il y eu quelques petits problèmes en cours de route... Vers le Xe siècle, il y eu une chasse aux vampires dans le village où elles résidaient. Ne demandez pas comment les villageois s'en sont rendus compte mais, c'est là qu'elles ont dû se séparer et depuis lors elle voyage seule.

Chapitre un

Tout le monde s'en doute, chaque vampire a déjà au moins eu un serviteur humain. Un humain pour qui le vampire s'est entiché ou bien un humain avec qui le vampire s'entend bien. Bref, cet humain reçoit les trois premières marques et puis... A la quatrième, tout le monde sait ce qu'il se passe. Le vampire retrouve un semblant de goûté à travers son serviteur humain et tout ça. Comme vous l'aurez compris c'est là que tout va dégénérer d'une très jolie manière pour Maelenn. Cet humain avait un nom - cette humaine, pour être exacte. Elianore était était une très belle jeune femme, avec de longs cheveux brun cuivrés et bouclés et des yeux d'un brun chocolat à en faire fondre plus d'un. Dans ce cas-ci, ce fut Maelenn qui craqua pour elle. Vous savez, le moment où vous vous rendez compte que non seulement vous êtes attirée par les hommes mais aussi par les femmes... En 1486, c'est comme si le ciel vous tombait dessus. Certes, elle avait connu les orgies romaines sur la place publique, voyant aussi bien hommes copulant allègrement ensemble ou bien des femmes mais entre l'antiquité et le moyen-âge... Deux mondes séparaient les mentalités. Cependant, elle s'y habitua et, petit à petit les choses se firent... Elle goûta à la volupté féminine et y devint accro dès les premiers instants. Plaisir physique, orgie sensorielle... Bref, un idylle parfait qui allait petit à son paroxysme pour être brisé.

Chapitre deux

Trois siècles se sont écoulés de puis ses premières joutes féminines et Elianore était toujours aussi belle. Elle n'avait guère besoin d'une pomme de sang, sa servante lui suffisait, servante et amante... Elles se trouvaient à Paris, vivant dans la haute bourgeoisie alors qu'elles étaient à l'aube d'une révolution. Bref, ça c'est pour plus tard. Le XVIIe siècle, pour elles ne s'est résumé qu'à salons, bals - masqué ou non -, soirée passées à marcher au bord de la seine, à voir des pièces de théâtre... Bref, idyllique n'est-il pas ? Idylle rompu quelque années plus tard, en 1789. Les bourgeois éraient persécutés, et dans un élan de bravoure, elle se sacrifia pour elle, Elianore mourut. Elles étaient poursuivies, alors qu'elles tentaient de quitter Paris, mais elle n'était pas assez rapide. A un moment, elle trébucha et ils la rattrapèrent. La suite, vous la connaissez ; emprisonnement, décapitation... Tous des actes qui ont donné une raison à Maelenn de détester la race humaine. Elle sillonna l'Europe, passant de pays en pays, allant en Grande-Bretagne et puis un jour...

Chapitre trois

Et puis un jour, elle embarqua pour les États-Unis. Elle y vécu en solitaire pendant plusieurs décennies et puis elle prit des pommes de sang, un petit nombre, auquel elle ne s'attacha guère. Plus aucune marque donnée, rien. Ils vivaient, puis ils mourraient et puis elle en reprenait à nouveau. Et un jour, sa haine envers l'humanité commença à se dissiper, laissant place à une joie de 'vivre'. Il fallait croire qu'elle avait passé outre ce qu'il était arrivé à Elianore.

Epilogue

Haaaah, 2012, nouvelle année, nouveau départ. Direction la Nouvelle-Orléans, ville de tous les vices à une époque bénie. Enfin bon, elle espérait trouver un travail et un logement. Mais ça c'était accessoire. Ce qui était le plus important c'était de choisir un clan... Elle avait entendu parler d'un clan, sous la tutelle de Luthìan, un ancêtre, un peu comme elle. Qui sait, elle allait voir s'il voulait bien l'accepter. Et il lui faudrait un nom de famille aussi... Pendragon ? Certes c'était un peu prétentieux mais ça ferait l'affaire. Maelenn Aalana Pendragon. Ouais, on a notre gagnant !