Avalon ♥ S t a n d l e s s ♥ HUMAINS D'ABORD POWER ! out

Avalon Carmilla Standless

© FOX

• ÂGE PHYSIQUE ; 18 ans
• DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; le 15 février 1992 à NewYork
• ORIGINE ET NATIONALITE ; Américaine
• RACE ; Sorcière
• RANG ; simple petite étudiante en Art Appliqué, membre de l'organisation Humains d'Abord ♥
• ORIENTATION SEXUELLE ; hétéro mais elle est très ouverte d'esprit.... sur ce sujet.
• CAPACITÉ SPÉCIALE ; Etant déja une sorcière mademoiselle ne possède aucune capacité spéciale, un grimoire lui suffit pour jouer de la magie !

Tell me your secrets

• PSEUDO; BulletProof
• ÂGE ; soon 17
• FRÉQUENCE DE CONNEXION ; everyday honey ♥
• COMMENT TU NOUS A CONNUS ? ; déjà inscrite ;p SH1
• COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? ; *wwww*
• MULTICOMPTE ? ; [XX] Oh yeah ! [] Nope =P
• CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Jena Malone
• CODE DU RÈGLEMENT ; validé par Khell <3

Once upon a time...

" Je voudrais des prairies teintes en rouge et des arbres peints en bleu. "

Le temps. C’est sans doute l’un des sujets préférés de la philosophie contemporaine… Le temps fascine les Hommes, depuis l’éternité. Sans doute parce que c’est bien la dernière chose dans ce monde qui reste encore indomptée ? L’espèce humaine a soumis la nature, les rivières, les océans, les montagnes, les forêts… les animaux ont été domestiqués, nous avons évolué au fil des siècles. Il paraît que trois décennies peuvent s’écouler en un battement de cil de Dieu. Il ne faut pas s’étonner alors que ce dernier pose si rarement le regard sur nous…
Le temps passe et polit les souvenirs de nos vies, si courtes. Nous sommes des grains de poussières dans l’ombre des années. Pourtant, lorsque nous vivons, nous avons l’impression d’appartenir à un grand tout. Quelque chose d’infiniment plus immense, s’étendant au delà de notre regard, de notre univers, de nos rêves. Nous avons parfois l’impression d’être un rouage essentiel… Alors qu’en réalité, nous ne sommes que des poupées de chiffons maniées par les doigts agiles de l’enfant prodige, nommé Destin pour certains, Avenir pour d’autres… mais toujours il nous contrôle et nous guide vers notre fin commune à tous. La mort. Impétueuse, royale et indubitablement inévitable. Les poupées de chiffons se remplacent, nous ne jouons que des rôles… Shakespeare l’a dit lui même, et c’était sans doute le premier à oser formuler cette pensée haut et fort : Le monde est un théâtre, et tous, hommes ou femmes, ne sont que des artistes…

Tout pourrait se passer, là en bas, et on ne le serait même pas…

Les souvenirs de ma vie ne sont que partiels. J’ai eu 18 ans… elle est pourtant encore incroyablement courte mais… je ne m’en rappelle pas avec exactitude. Allez savoir pourquoi. Peut-être mon cerveau a t’il décidé de faire un tri ? Laissant de côté les dangereux, pour ne garder que les doux et plaisants… Non, ce n’est pas ça. Dans ma mémoire s’enchainent aussi bien les moments de peine que ceux de joie. Alors ?
En réalité, je m’en moque. On m’a dit un jour que c’était le passé qui forgeait un individu, mais que faire alors lorsque l’on n’en a point ? Je n’y crois pas, vous savez. J’ai ma propre personnalité, je me suis développée comme les autres, j’ai grandie comme mademoiselle tout le monde dans un univers équilibré, un entourage stable…Du moins, c’est que notre petite famille a toujours voulu faire croire au monde qui nous observait. Chaque jour madame Standless allait chercher sa petite fille à la crèche, son mari rentrait le soir, ils riaient, étaient heureux. Les apparences sont si trompeuses… Quelle si belle illusion, même pour moi, elle était réussie.
Mon premier souvenir d’enfance remonte à mes sept ans. Ma mère est belle, c’est mon anniversaire, elle a mis sa robe couleur bleue nuit, s’accordant à merveille à son teint d’ivoire. Mon père apporte le gâteau, il le pose sur la table. C’est un gâteau au chocolat saupoudré de petites décorations multicolores. Ma mère a encore essayé d’avoir un enfant. Le test de grossesse a déposé son énième sentence. Elle a échoué. Elle me regarde, un air de colère rentrée accroché à ses traits d’ange gracieux. Elle me déteste. Je suis la seule enfant qu’elle ait réussi à avoir, malgré ses nombreuses tentatives. Intérieurement, elle se dit : tout est de sa faute. Je l’ai rendu stérile.
Mon père ne remarque rien, plongé dans le découpage des parts de pâtisserie. Comment pourrait-il ? Nous sommes si joyeux, assis autour de la table. Il ne remarque pas les lueurs qui brillent dans nos regards, ces sentiments qui nous brisent et nous étouffent, nous enveloppent, nous étranglent de leurs doigts glacés. Notre masque est parfait.
Plus tard je sais, quand mon père sera repartit à son travail, et moi dans ma chambre, ma mère montera les marches silencieusement. Je serais avertie d’avance, à cause des craquements des marches, puis de ceux du plancher jusqu’à ma porte. Je la regarderais entrer, et elle me dira : Viens. Je viendrais. Elle me frappera quinze fois avant de se calmer, et j’irais me réfugier sous mes draps en pleurant, mais je ne laisserais échapper aucun cri, aucun gémissement. C’est bien la dernière chose que je veuille lui offrir. Alors elle viendra me border avec tendresse et en me murmurant des paroles d’amour qui ne sont que mensonge, et le lendemain, je ferais comme si les bleus sur mon corps n’existaient pas. Puisque telle était la vie.

Il advint cependant qu’un jour, ma mère tomba enceinte.
Elle avait fait appel à la fécondation in-vitro. Mon père au début y rechignait, puis avait finit par céder en voyant le désespoir de sa femme, qui désirait si avidement un second enfant. Si on m’avait demandé mon avis, j’aurais hurlé. Non. Ne faites pas d’autres enfants, un souffre et c’est déjà suffisant ! Mais on ne le fit pas, et lorsque le ventre de ma mère commença à prendre en ampleur, il s’avéra que l’avenir de ce petit être qui grandissait en elle se promettait bien meilleur que le mien. Ses regards emplis d’amour faisaient naître en moi le goût ardent de la jalousie, une jalousie mortelle, empoisonnée, corrompue. Je détestais d’avance cet enfant qui partageait le même sang que moi, mais qui, à peine vivant, me dérobait déjà tout ce que je possédais.