Wesley Johnson est né à Los Angeles, où il a vécu dans un quartier rongé par la délinquance, pendant vingt-et-un an. Il a grandi auprès d'un père brutal avec sa femme, si bien que le garçon s'est juré maintes et maintes fois de ne jamais en faire autant. Au contraire, cela a forgé une certaine forme de respect qu'il a envers les demoiselles et les dames. Ses deux plus proches amis sont plus vieux que lui. Ils ont grandi dans le même quartier - si ce n'est pas dans le même immeuble - et sont allés à l'école ensembles. Un garçon d'origine turque, un autre originaire d'Afrique Noire et enfin le dernier probablement originaire d'Angleterre. En tous cas, celui-là était blanc comme un linge. Aujourd'hui, les mentalités envers le racisme ont quelque peu changées, mais à l'époque cela était rarissime... On connaissait les guerres de gangs, mais il y avait notamment la guerre des origines.

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A dix-huit ans, il s'est lancé dans une affaire de braquages avec ses deux amis. Son père était décédé depuis quelques mois à cause des abus de l'alcool. Wesley ne le regrette absolument pas. Sa mère elle, a attrapé une maladie que les médecins peinaient à combattre. Avec le recul aujourd'hui, Wesley est certain que cette maladie est liée à l'attitude de son père. Il est sûr que sa mère vivait dans la peur de se faire battre chaque jour. Si elle est restée, c'est pour son fils. Lorsqu'il a été en âge, ce dernier n'a pas manqué de s'interposer mais, la carrure du père Johnson était bien trop impressionnante pour parvenir à quoi que ce soit...

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09 février 2003,
Los Angeles.

La nuit était tombée sur la Cité des Anges depuis quelques heures. Un homme, qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, descendait les escaliers miteux de l'immeuble. On pouvait remarquer dans la main de cet homme un briquet, avec lequel il semblait s'éclairer. La cage d'escalier n'était plus éclairée depuis quelques jours à cause de coups de feu échangés dans celle-ci et les électriciens peinaient à venir ici, à cause de la mauvaise réputation du quartier dont la délinquance était plus haute que la moyenne aux États-Unis, notamment à cause de la drogue et tout ce qu'il y avait autour. Cependant, on pouvait tout de même distinguer un bandana foncé sur le crâne de cet inconnu. Il n'y en avait qu'un qui portait ce vêtement ici : Wesley Johnson. Présentes depuis 1954, quelques marches craquaient parfois sous ses pieds, mais elles ne l'empêchaient pas d'arriver en bas de l'immeuble. A la lumière des quelques lampadaires qui restaient dans les alentours, on pouvait bien décrire Wesley. Il avait des cheveux foncé qui avaient tendance à friser sous son bandana gris foncé. Il portait un jean, style baggy ainsi qu'un pull-over couleur foncée, dont il avait retroussé les manches, comme pour se mettre à l'aise. Dans sa main gauche, il tenait une cigarette qu'il avait déjà bien consommé avant d'arriver en bas. L'homme était descendu pour rejoindre un groupe d'hommes de différentes ethnies. A son arrivée, Wesley salua un homme de couleur d'une carrure nettement plus imposante que lui, comme s'il le connaissait depuis longtemps. Ce qui était bien évidemment le cas. Il s'agissait de Gordon Wellings, un des amis de longue date de Johnson. De la même manière, ce dernier salua Dan Carter, homme de race blanche qui était également un ami de longue date. Si Gordon était le plus imposant du groupe, Carter l'était après lui. Enfin, l'homme au bandana salua d'une autre manière deux autres hommes typé mexicain, qu'il ne connaissait pas.
« Je te présentes les frères Hernandez, lui avait alors dit Wellings au même moment. Pablo et Carlos.
- Ils ont pas de casier au moins ? demanda Wesley, méfiant à l’égard des deux hommes.
- Non, lui répondit l’un d’eux, mais d’après ce que j’ai compris, ça va pas tarder, hein ?
- Si tout se passe comme prévu… commença Wesley,
- On aura pas de casier, le stoppa Gordon. On va préparer tout ça doucement, mais sûrement. Les flics ne verront rien venir. Si vous êtes toujours partant, on va pouvoir commencer. Si vous voulez vous retirer, je respectes votre choix. Mais dans ce cas là, je vous remercierai de me rendre la pareille et de ne pas parler de nous à qui que ce soit.
- T’inquiète, répondit Dan d’une voix pleine d’assurance.
- On serait pas venu si on marchait pas, assura Pablo.
- Okay, dit alors Gordon simplement. Comme Wesley, il avait une cigarette dans sa main droite, qu’il porta à la bouche une dernière fois pour inspirer la fumée, avant de la laisser tomber à ses pieds pour l’écraser, avant de reprendre : alors il va falloir que l’on prépare tout ça. Je veux pas agir comme un débutant et me faire pincer les menottes à la première occasion. Des éclats de rire se firent entendre parmi la petit foule d’hommes.
- En même temps, qui serait assez con pour vouloir se faire pincer ? remarqua Carter.
- Moi ça me brancherait bien, répliqua Carlos.
- Tu déconne là ? s’inquiéta son frère.
- Au plumard d’une belle diablesse, ce serait bon ça, plaisanta Carlos. De nouveaux éclats de rire se firent entendre, même si Gordon n’y prenait pas part.
- Un peu de sérieux les gars s’il vous plaît, demanda Gordon. Vous aurez tout le temps de vous éclater après, vous inquiétez pas. Carlos, au lieu de nous parler de tes goûts, tu as ce que je t’ai demandé ?

Le mexicain fouilla dans la poche de son blouson, avant de sortir un morceau de papier plié en quatre, qu’il tendit à son ami.
- Bien, dit-il simplement, en tendant le papier à Wesley. Avec ça, notre génie va pouvoir nous concocter un plan bien ficelé, poursuivit-il en fixant le brun.
- Ça va te prendre combien de temps ? demanda Pablo à Johnson, intrigué.
- Le temps que ça prendra, répondit le concerné un sourire aux lèvres.
- On verra ça ensemble, assura Gordon. Maintenant, lequel de vous deux va se charger de transporter l’argent jusqu’au lieu dit ? demanda-t-il à l’adresse des deux frères.
- Moi, répondit Carlos. Pablo est trop lent si jamais il doit échapper aux flics, plaisanta-t-il. Son frère lui mit un coup à l’épaule même s’il se laissait prendre à la plaisanterie. Au fond de lui, il savait que son frère n’avait pas tout à fait tort.
- Parfait, conclu Gordon. Ce sera tout pour ce soir, faudrait pas qu’on attire l’attention sur nous.
- T’as raison, il est bientôt minuit et à cette heure là, les flics viennent patrouiller ici, remarqua Wesley.
- On se reverra bientôt. Je vous recontacterai quand on aura trouvé un moyen avec Wesley, d’entrer sans violence et de sortir incognito sans se faire prendre avec l’argent. D’ici là… »

Les hommes finirent par se saluer avant de se séparer. Johnson remontait alors l’immeuble qu’il avait descendu il y a quelques minutes, jusqu’au sixième étage, afin de regagner l’appartement de sa mère. Gordon lui, était parti rejoindre l’immeuble voisin où il vivait avec sa sœur toxico, alors que Dan et les frères Hernandez avaient quittés le quartier.

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En participant à ces braquages, en volant les riches tel Robin des Bois, Wesley espérait avoir une vie meilleure. Il a pensé à sa mère qu’il voulait sortir de cette misère, et à lui.

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11 mars 2003,
Los Angeles, Downtown.

De nombreux médias étaient présents comme les journaux « The Los Angeles Times » et « USA Today » mais aussi des journalistes travaillant pour les chaînes télévisées « Fox News Channel », « Los Angeles Television » et bien d’autres… La police de Los Angeles était également sur place afin de prendre des dépositions pour commencer à enquêter sur ce qui s’était passé le matin même.

« Cette fois, nous sommes à Los Angeles, commença une journaliste blonde qui semblait travailler pour Fox News Channel d’après le logo que l’on pouvait voir sur son micro, à cause d’un fait divers courant, mais rarissime par son originalité. En effet, ce matin, cinq hommes lourdement armés ont pénétré dans la banque avant de prendre les clients, ainsi que les employés en otage. La suite, tout le monde la connaît : à l’aide d’un employé également otage, ils ont littéralement - la journaliste insista sur le prochain mot - pillé les coffres. Le tout s’est passé en moins de trente secondes.

Elle se tourna vers un policier, dont le nom s'afficha en bas de l'écran : l'agent Terry McDouglas.

- Alors, monsieur McDouglas, vous êtes le capitaine en charge de l'enquête. Pouvez-vous en dire plus à nos téléspectateurs ? Pensez-vous pouvoir retrouver ces individus ? Interrogea la journaliste.
- Pour le moment, il est difficile de dire si nous retrouverons ces hommes, commença l’homme aux traits durs. Je l’espère sincèrement au nom du peuple américain, croyez-le. Nous avons en premier lieu, visionné les enregistrements des caméras de surveillance pour tenter d’identifier les auteurs, ce qui est malheureusement impossible. Le seul éléments que nous avons est qu’ils sont de différentes ethnies. Toutefois, nous poursuivons notre enquête et nous espérons vivement retrouver des empreintes ou des traces nous permettant de retrouver ces malfrats, assura le capitaine.
- Merci pour vos informations, capitaine McDouglas, lui répondit la journaliste souriante. J'espère également que vous pourrez avancer dans votre enquête. Le policier avait hoché de la tête, réceptif, avant de retourner à son enquête tandis que la journaliste se dirigeait vers une ambulance également sur place, accompagnée par le caméraman.

- Nous voici désormais en présence d'une des principales victimes de ce braquage, madame Thompson, c'est bien ça ?
- C'est ça, répondit la blonde aux traits délicats, encore sous le choc.
- Que s'est-il passé exactement, racontez-nous ?
- Hé bien quatre hommes lourdement armés sont sortis de l'ascenseur...
- Ils venaient de l'ascenseur ? Coupa la journaliste, intriguée.
- Oui et ils étaient lourdement armé. Ils sont venus directement vers nous et ils nous ont demandés de mettre nos mains sur nos têtes. L'un d'eux à également demandé aux clients de s'allonger sur le sol et de ne pas bouger. Elle marqua une pause, ce qui avait l'effet d'un suspens. Je me trouvais à mon bureau au moment des faits. Comme on nous l'a demandé en exercice un jour, j'ai alors tenté de déclencher l'alarme. Malheureusement, l'un d'eux m'a vu. Sur le coup, j'ai paniqué, je pensais qu'il allait me tuer ! Je n'avais pas mis mes mains sur ma tête et j'avais essayé d'alerter la police.
- Il avait l’air comment, cet homme ?
- Plein d’assurance, répondit la jeune femme. Mais il n’était pas énervé. Il m’a alors demandé à ma grande surprise, d’appeler la chaîne télévisé « Los Angeles Television » pour leur dire qu’on tenait un scoop à la banque.
- Un scoop ? Comment ça ?
- Il ne m'a rien dit de plus, répliqua la blonde. Ensuite, il est resté près de moi avec son arme, avant de partir peut-être... la jeune femme réfléchissait avant de poursuivre, peut-être dix secondes qui m'ont paru interminable.
- Qu'est-ce qu'ils ont fais par la suite ? Ils sont repartis ?
- Oui, mais ils n'ont pas emprunté la porte d'entrée. Ils se sont dirigés vers l'ascenseur pour aller sur le toit. Il y a un héliport là-bas, j'imagine qu'ils sont venus en hélicoptère jusqu'ici.

Comme pour le capitaine, la journaliste remercia la jeune femme en restant toutefois près de l’ambulance. Elle se tourna alors vers le caméraman, comme pour s’adresser directement aux téléspectateurs.

- En réalité, les hommes se sont emparés de l'hélicoptère de nos confrères de LATV, afin de prendre la fuite, après les avoir fait déplacer. Ma consoeur Valentina Carbonero a témoigné pour nous dès notre arrivée et nous a raconté qu'en arrivant, elle ne s'est pas doutée une seule seconde qu'ils se dirigeaient vers un traquenard. Le cinquième homme les attendait en effet sur le toit, déguisé en agent de sécurité. Il a parfaitement dirigé le pilote sur l'héliport qui a bien atterri, avant de sortir une arme à la sortie des journalistes pour leur ordonner de s'allonger sur le sol. Non cagoulé, il est toutefois impossible d'identifier le faux agent de sécurité, qui portait notamment des lunettes de soleil. Après quoi, les quatre autres individus l'ont rejoint avant de prendre la fuite dans les cieux de Los Angeles.

Elle conclue donc son mini reportage : voilà donc un braquage qui n'a fait aucune victime et qui s'est déroulé sans aucune violence, même si la police estime que cela n'excuse en rien ces hommes qui semblent n'avoir laissé aucune trace derrière eux. »

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En commettant un braquage par an, le jeune homme a pu vivre dans le luxe à son tour, comme un rêve. Il n'a pas quitté le quartier durant les trois années qui ont suivie, pour rester proche de ses amis en sachant que le dernier braquage n'était que l'avant-dernier et ainsi de suite. Mais il a pu améliorer les conditions de vie de sa mère et de lui-même. Il a pu payer des médecins pour tenter de sauver sa mère.

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26 mai 2006,
Los Angeles, Little Airports.

La nuit était tombée depuis longtemps sur le petit aéroport de Los Angeles. Le 4x4 noir qui arrivait était à peine visible. Il se stoppa proche d'un hangar de bimoteurs, avant qu'un homme descend. Il s'agissait du passager. Un homme de couleur avec une carrure importante. Il s'agissait de Gordon Wellings. Dans une main, il tenait une mallette grise, comparable à celles qui contiennent de l'argent dans les films. De son autre main, il traînait une valise. L'homme se dirigeait vers un petit avion à deux places, où le pilote l'attendait. De son côté, Wesley était lui aussi sorti de son véhicule pour s'appuyer sur son capot, une cigarette dans sa main gauche. Il avait des cheveux mi-longs, qu'il avait attaché à l'hôtel après avoir pris une douche. Ce braquage avait été très mouvementé...
- N’oublie pas de me donner de tes nouvelles, lui rappela Wesley. T’as mon numéro, donc t’auras pas d’excuses, le prévint-il.
- T’inquiète, avait-il répondu souriant. Il s’efforçait de sourire, cela se voyait. Mais Johnson ne lui en voulait pas. A vrai dire, ce soir-là, aucun d’eux n’avaient envie de plaisanter. Il y a eu un sacré merdier, hein ?
Wellings parlait de la « guérilla » qui s'est déroulée à l'hôtel entre le petit groupe de braqueurs et des Serbes trop gourmand. En échange de quelques « tuyaux », Johnson et sa bande ont pu obtenir un plan des sous-terrain de la ville. Malheureusement, ces « tuyaux » n'ont pas suffit et les hommes de l'Est étaient désireux à l'idée de récupérer leur part du gâteau - de l'argent - qui n'a jamais été convenu... Si bien qu'ils ont rappliqué à l'hôtel armés jusqu'aux dents pour attaquer la chambre dans laquelle les Américains se sont installé. Ce fait d'armes a fait couler beaucoup de sang et il ne serait pas étonnant d'entendre les médias parler de cette nouvelle encore toute fraîche. Côté américains, sur cinq individus américains, trois sont à déplorer. Les deux hommes savaient que Dan Carter, un ami qu'ils avaient en commun depuis leur enfance, avait été tué.
- Que Dan repose en paix, avait lâché Wesley, la mine maussade. L’homme regrettait aussi les deux autres, mais il connaissait Carter depuis bien longtemps. Il était comme un frère. Gordon avait acquiescé, regrettant lui aussi la perte de leurs amis.
- On s’y était préparé… dit alors Gordon.
- Je sais, répondit Wesley, évasif. Mais ça me fait bizarre de vivre.
- On s’en est sorti, c’est ça qui compte.
- On s’en est sorti parce qu’il a pu mettre une dernière balle dans l’autre taré avant de mourir, répliqua Wesley qui faisait référence au Serbe qui tirait à tout va avec sa mitraillette.
- Il était déjà blessé et tu sais comment c'est dans ce cas-là, lui rappela-t-il. Mais je regrette Dan, Carlos et Pablo autant que toi.
« Deux hommes probablement originaire d'Amérique du Sud ont été tués suite à une fusillade avec la police. Ils auraient refusé de se rendre et aurait tenté d'ouvrir le feu sur les policiers. »
- Je suis le parrain de Joe. Je sais même pas comment va réagir le gamin quand il apprendra qu'il n'a plus de père... Il va falloir que je l'annonce à Courtney.
- Bon et sinon, tu vas faire quoi avec tout ce fric ? Demanda Gordon, qui voulait changer de sujet pour parler d'autre chose.
- Tu sais que ma mère est malade, répondit Wesley. Si elle était pas déjà condamnée, je lui aurai payé un bon médecin, continua-t-il une larme au coin de l'oeil. Son voeu est de retourner sur sa terre natale. Elle veut retourner à Bursa pour y faire un « pèlerinage ». Ce sera l'occasion pour moi de découvrir mon pays d'origine. Même si je donnerai les parts de Dan à Courtney, je vais lui verser un peu d'argent pour l'aider financièrement dans l'éducation de Joe. Et pour elle. J'aurai la conscience tranquille, même si c'est peu. Je vais aussi acheter une nouvelle identité, même si je reprendrai le nom de ma mère. Je ne veux plus porter le prénom que mon salaud de père a choisi et son nom. Et toi, qu'est-ce que tu vas faire avec après t'être installé au Bahamas ?
- J’y réfléchis encore, avoua Gordon. Je vais peut-être songer à chercher la femme de ma vie pour fonder une famille.

[...]

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En vain. Johnson a été contraint de demander aux médecins de mettre fin à ses souffrances quelques mois après leur retour de Turquie et leur installation à Saint-Louis. Gülistan aimait beaucoup la culture française et tout en sachant qu'elle ne pourrait pas vivre légalement en France, elle a demandé à son fils de venir s'installer à Saint-Lewis. Wesley y est resté depuis. En 2008, après avoir fait les différentes démarches nécessaires, il a obtenu la nationalité Turque et a changé d'identité pour devenir Nuri Aslan, après avoir repris le nom de sa mère et le prénom que celle-ci avait choisie pour lui. Il a notamment prêté de l'argent à Courtney Carter, petite amie de son défunt ami Dan Carter et mère de son neveu, Joe. L'homme a vingt-six ans et est décidé pour fonder une famille. Encore faut-il trouver la bonne personne. En attendant, il comble l'absence de Dan et prend régulièrement des nouvelles de Joe et de sa mère. Maintenant qu'il a arrêté les braquages, il a décidé d'investir dans un restaurant en attendant de pouvoir investir dans une discothèque.

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Dès qu'il ne travaille pas, Nuri en profite pour sortir, que ce soit seul ou avec ses amis. Il aime le cinéma et plus particulièrement les films d'actions et d'aventures, même s'il apprécie également le fantastique. Être comédien ne lui aurait pas déplu. Célibataire, il peut librement accompagner une amie pour faire du shopping. Dans le cadre de son travail, il est important pour lui de bien s'habiller, même s'il ne se néglige pas en-dehors. C'est l'occasion aussi pour lui de voir des jeunes femmes bien qu'il ne se fasse pas d'illusion. Parfois, il profite de son investissement dans le restaurant pour inviter ses amis à dîner dans celui-ci. Enfin, s'il ne sort pas, Nuri reste chez lui. Que ce soit pour regarder des films ou tout simplement ce qu'on appelle le soccer aux États-Unis. Évidemment, il supporte Los Angeles Galaxy, l'équipe menée par David Beckham.

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« Des rumeurs disent que des créatures que l'on pensait imaginaire il y a encore une dizaine d'années sont apparues. Des créatures en tous genre ; Vampires, Loups-garous, Sorciers... Je n'ai pas encore entendu de témoignages, seulement de simples rumeurs même si des faits s'y sont mêlés par la suite. Depuis, on reçoit différents tracts de la part d'extrémistes contre ces créatures. Et la rumeur est devenue une vérité. Toutefois, je reste loin de ce genre de groupe, car tous ne sont pas mauvais. Du moins, c'est-ce que j'imagine. Certaines personnes "normales" ont trop souvent tendance à mettre un même peuple, une même race dans le même sac. Lorsqu'on parle d'attentats Islamistes, les musulmans sont forcément tous des terroristes. Ce qui n'est pas le cas, évidemment. Je pense que les Vampires sont intéressants, car la plupart vivent certainement depuis longtemps au point de pouvoir témoigner de faits historiques. De là à devenir moi-même Vampire... Si j'avais pu en rencontrer un, j'aurais sûrement tenté de le convaincre de tirer maman de sa maladie. »