• PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ; Il paraît que j’ai des yeux de husky. Je ne sais pas trop si c’est vrai et je m’en moque un peu, mes yeux sont bleus glaciers, froids comme l’arctique. Mon visage est carré, plus ou moins bien proportionné, avec des pommettes hautes, des sourcils bien dessinés et un nez droit. Je ne vais pas vous dire que je suis beau, ce genre de chose dépend des goûts de chacun, mais en règle générale je plais assez (a). J’ai la peau pâle, ça fait ressortir le brun de mes cheveux et le rose sombre de mes lèvres. Mes lèvres, justement ! Un jour quelqu’un m’a dit que c’était des lèvres de filles. Pulpeuses à souhait, ça vous donne pas envie de croquer un peu dedans ? Prenez garde. Beaucoup se sont laissés piéger à mon visage d’ange, et ils l’ont tous bien souvent regretté. Amèrement. Outre mon physique assez plaisant, j’ai quelques particularités qui savent me distinguer du reste des gens. Première chose, que l’on remarque très rapidement : mes mains. Elles sont constamment froides. Non je ne suis pas le fruit d’un étrange de croisement avec un vampire, c’est juste que j’ai un problème de circulation sanguine. Ok, c’est moins drôle j’aurais dût garder le secret… Deuxième chose : J’ai un tatouage derrière l’oreille. Le mot Lust en lettres gothiques. Ça en jette, nan ? A la base c’était un pari et quelques jours plus tard j’ai bien failli me ruer chez le tatoueur pour le faire retirer, mais j’ai fini par y prendre goût. Ce n’est pas tout le monde qui a l’un des 7 péchés capitaux tatoué sur la peau (a), et puis je trouve qu’il me convient assez. Troisième chose : Mon piercing. Héhé oui, encore un acte de débauché ! Quelle racaille, cette jeunesse ! C’est plus ce qu’elle était… J’ai une bille en argent de quelques millimètres d’épaisseur qui me perfore la langue… ça vous tente toujours, un baiser ?
• ET MORALEMENT ? ; Je suis quelqu’un de relativement lunatique, cependant, je ne laisse que rarement transparaître mes émotions. Je n’aime pas parler de moi, et je déteste que les autres parlent d’eux. Je change souvent d’humeur comme de chemise, et comme je change d’humeur, je change aussi constamment d’avis (mais nan je suis pas chiant (a)). Je fais rarement des promesses car devoir les tenir me soule, mais quand j’en fais une j’essaye en général de m’y tenir –je dis bien en général. J’ai peu de principes mais je les respecte. J’ose dire que je suis quelqu’un de fairplay, même si je suis tout aussi bien capable de faire des coups bas quand la personne m’énerve à un certain degré. Et croyez moi c’est tout sauf agréable : sachez le, je suis capable de transformer votre vie en enfer si je le veux. Je suis d’une nature plutôt idéaliste, mais je suis capable de me mettre à critiquer tout en n’importe quoi en l’espace de quelques secondes. Quelque chose que l’on ne peut indéniablement pas me retirer, c’est ma patience. Lorsqu’on me confie une tâche, je l’accomplie, peut-importe le nombre de fois que je doive recommencer et même si la dite mission me fait chier à mourir. Bon, cela va de soit que des tâches, on m’en confie quand même rarement, en règle générale les gens n’ont pas confiance en moi, et c’est tant mieux. J’adore fasciner et être fasciné. J’adore la fascination tout simplement. J’adore contrôler, conquérir, rejeter, haïr et me faire haïr. Mais si j’adore posséder, j’adore aussi qu’on me possède. C’est paradoxal, je sais, mais je vous l’ai dit, je change facilement d’humeur. Je ne suis des ordres que s’ils me paraissent digne de l’être, je suis parfois impulsif, parfois placide. Mon visage peut à la fois se dévoiler méprisant, arrogant, charmeur, doux, colérique. En réalité, vous l’aurez compris, j’ai peu de qualité. Mais c’est pas grave, vous m’aimez quand même, non ?
• HABITUDES DIURNES ; Je suis assistant dans un cabinet d'avocat de 8h du matin à 17h30 du soir, l'associé du diable c'est moi (aa). Enfin, je suis plutôt bien payé pour jouer les secrétaires et les hommes à tout faire, mon employeuse est une vrai folle dingue du boulot, j'ignore comment elle tient le choc... ah si, excusez moi, je sais. Parce qu'elle me refile plus de la moitié de son travail. Je m'occupe de la paperasse, du ménage, de la cuisine (oui, même ça), des livraisons, de la machine à café, des annonces auprès des clients... c'est juste crevant et chiant à mourir... Un jour je démissionnerais !
• HABITUDES NOCTURNES ; Etant un tantinet noctambule et insomniaque, et ayant la chance que ma chère employeuse ne soit pas au courant (sinon je suis sûr qu'elle trouverait un moyen de me faire bosser la nuit), je passe mes soirées dans divers endroits plus ou moins infréquentables quand on est sain d'esprit. Je ne suis pas sain d'esprit (a). Deux fois par semaine je travaille au black aux Plaisirs Coupables comme strip-teaser. J'aspire de l'énergie d'un côté et me fais vider de mon sang de l'autre. Je fais parti du monde nocturne, la journée je ne suis qu'un humain, la nuit je suis quelqu'un d'autre, un être totalement différent... Je passe pas mal de temps dans le lit des autres, je bois comme un trou et fume comme un pompier... Mes habitudes ? Etreintes glacées et fourrures brûlantes sur lit de billets, le tout à la sauce macabre... qui veut du dessert ?
Tell me your secrets
Dernière édition par Andrea N. Vassilianov le Jeu 22 Juil - 17:16, édité 3 fois
Sujet: Re: Andrea Natveï Vassilianov {{ MONEY MONEY Jeu 22 Juil - 15:54
• HISTOIRE ;
Dans, dans mon dos, tu te répands En toute occasion, tout le temps Tu jures à qui l'entend que j'adore le goût du sang Dans mon dos qui n'a plus d'ailes, qu'une nuit par les ruelles Je t'aurais saignée à blanc Dans mon dos souffle le vent
Dans mon dos,claque le fouet, Mais ton crime est imparfait Tu n'éprouves aucune honte. On me dit que tu racontes Dans mon dos qui n'a plus d'ailes, que la nuit je suis cruel Tes rafales ne sont pas à blanc, dans mon dos coule mon sang.
Je me suis toujours dit que mes parents avaient vraiment bien déconnés le jour où je suis né. Et pour cause, ils m’ont appelé Andrea. Ouais je sais, c’est un prénom de fille blablabla, si vous saviez le nombre de fois où j’ai entendu ce genre de remarque à l’école ! Le plus vexant, c’est quand ça venait des professeurs. Mlle Vassilianov ?... Oups, désolé, je me suis trompé, à cause du prénom vous voyez c’est… hum. Bien sûr… Je peux vous confier un secret ? Andrea c’est mixte. J’en suis la preuve vivante, alors arrêtez de m’emmerder avec ça. Et puis franchement, ce n’est pas ma faute à moi si ma famille s’attendait à avoir une fille ! Pas de bol, je suis un garçon. Et je trouve qu’Andrea Vassilianov ça sonne bien alors… si ça vous gène vraiment vous pouvez toujours m’appeler Andy, ça sonne plus américain je trouve. Moins classe aussi. BON ! On ne va pas polémiquer trois plombes sur un simple prénom ! Vous la voulez mon histoire, oui ou non ? Si oui, alors prenez un verre de champagne et installez-vous confortablement, ça risque d’être long…
Hell never waits.
-Madame Vassilianov ? La femme assise dans le couloirs se leva et adressa un regard courroucé à l’adolescent qui était à côté d’elle avant de s’adresser au directeur de l’école. -Oui, je suis là. L’homme haussa les épaules et invita la femme à entrer. Andrea suivit sa mère en silence, sentant l’orage plané. -Madame. Si je vous ai convoqué dans mon bureau, je suppose que vous vous en doutez, c’est bien évidement pour parler de votre fils. -Oui j’ai… j’ai reçu la lettre hier matin. Que se passe t’il ? -Et bien en réalité, votre fils, madame Vassilianov, s’est fait passé pour un remplaçant. Un professeur remplaçant. Il a enseigné pendant plus d’une semaine les cours d’espagnol à des élèves de première année. Il leur a donné des devoirs, a participé à une réunion parents/professeurs… il a même donné des heures de colle à trois d’entre eux et a affirmé à la classe qu’il les emmènerait voir un spectacle de tango avant la fin de l’année… vous voyez le problème ? La mère d’Andrea ouvrit la bouche pour répondre. Aucun son n’en sortit. Choquée, elle regarda son fils et ne sut pas non plus quoi dire. -Mais… mais…. Mais…Bégailla t’elle avec difficulté. Mais c’est impossible. Comment ?!? Pourquoi ? Il ne m’a rien dit… -En raison de cela, madame. Votre fils, bien qu’ayant eut des résultats plus que satisfaisant au concours d’entrée dans cet établissement, est renvoyé. Nous tolérons très mal ce genre de… canulard. Merci.Le directeur se releva, serra la main de la femme qui, toujours ébahie, garda une fois de plus le silence et quitta la pièce sans piper mot. Ce ne fut qu’en retournant à la voiture qu’elle s’adressa à son fils. Je ne veux même pas d’explication… Tu me déçois beaucoup, sans arrêt. Tu es une honte.
Vassilianov, vous l’aurez compris, ce n’est certainement pas américain. C’est même tout sauf américain puisque j’ai vu le jour en Autriche, à Vienne la capitale. Moins bel endroit que Washington, la capitale des Etats Unis, si vous voulez mon avis, quoique nous avons nous aussi de très beaux monuments. L’opéra, l’Eglise de Karlkirche. On a aussi un très bon alcool en Autriche, le Strohrum. 80%. Vous avez demandé un décapant pour votre évier ? Ne cherchez plus, on le tient ! Le Schnaps aussi vient de chez nous, je vous le déconseille, ça a un sale goût. On a pas mal de bières blondes aussi, la Gösser par exemple, du vin blanc comme le Gruener Veltliner ! Délicieux … Comment ça, je m’écarte du sujet ? Oui oui oui, bien… Dans ma famille on cultivait l’art d’apprécier un bon alcool ! J’ai le droit de parler d’alcool quand même, avec tout ce que j’ingurgite ! Mon foie finira par y passer… Mais continuons. Le quartier où j’ai vécu n’était pas des plus chics. Je dirais même que c’était le pire de la ville. Vitres cassées, volets en miettes, escaliers dangereux et dealers à chaque coin sombre. La rue où j’habitais détenait à elle-seule 75% du taux de criminalité de la ville. Et attention, j’ai bien dit la rue, pas le quartier. Je vivais dans un appart avec mes parents et ma grand-mère, du côté de mon père. Mon père était… vraiment un boulet. En fait je ne suis même pas certain d’entretenir un véritable lien de sang avec lui, puisqu’il passait les trois quarts de son temps à décuver (le dernier quart il dormait, c’est simple je ne l’ai jamais vu faire autre chose que ces deux activités), et ma mère, elle, en profitait toujours pour aller voir ailleurs. Ça laisse donc planer un doute… Et puis comme je ressemble en grande partie à ma mère, ça n’a jamais aidé en rien à résoudre le problème. D’un autre côté, si j’avais dut ressembler à cet homme, je serais parti avec un sérieux handicap. Je suis plutôt chanceux côté génétique… Beaucoup moins niveau scolarité. J’ai été renvoyé de trois lycées. Non pas que mes résultats étaient insuffisants, au contraire j’étais un bosseur, mais je faisais… pas mal de conneries. J’étais une machine à emmerder le monde. Personne ne m’appréciait vraiment, j’étais trop lunatique pour ça, mais en revanche je n’avais aucun mal à me retrouver entourer de deux ou trois personnes prêtes à me suivre n’importe où pour faire des emmerdes. J’étais bagarreur et arrogant, je faisais sans cesse tout pour attirer l’attention. Je n’avais pas de passion, je me passionnais pour celles des autres, ça allait plus vite. Quand j’ai eu 14 ans ma mère divorça. Mon père ne chercha même pas à la retenir, je suppose que ça avait dut être prévu entre eux depuis un bail. Coucou toi, tu me fais un gosse et quand j’en aurais marre je me casserais avec, ok ? De toute façon, il devait se dire que le fait qu’elle parte ne changerait pas grand chose à sa vie puisque divorcée ou pas, ce n’était pas dans son lit qu’elle dormait. Bref, du coup elle m’emmena avec elle. Après notre départ, je n’ai plus jamais revu mon père ni ma grand-mère. En fait ma mère avait déjà trouvé quelqu’un d’autre pour remplacer tout ça : un avocat, un maître brillant qui avait déjà remporté pas mal de procès et dont j’avais entendu parler, à la télévision. Ce que la télé ne disait pas, cependant, c’était qu’il aimait beaucoup se servir de sa ceinture. Evidement, il n’allait pas clamer haut et fort qu’il battait sa compagne et son fils adoptif de 15 ans, en l’occurrence, moi, dès qu’il avait plus d’une bouteille dans l’estomac. Ça variait assez selon ses humeurs. Parfois il m’attrapait, m’attachait et se contentait de me frapper non stop pendant une demi-heure environ. Quand ce n’était pas moi qui prenais, c’était ma mère. Chacun son tours, on a payé le prix de son erreur : elle n’aurait pas dût quitter mon père. Un jour, l’année de mes 16 ans, j’ai retrouvé ma grand-mère à la sortie du lycée. Quand elle me vit elle s’approcha, prit ma main et me fila une enveloppe avant de repartir. Ladite enveloppe contenait mille trois cent euros et représentait l’héritage de mon père, décédé par un mois de juin suite à une overdose. Avec ça, je me suis acheté une guitare sèche et j’ai appris à en jouer tout seul, en autodidacte. Le reste de l’argent, je l’ai gardé, je l’ai planqué dans une vieille boîte à biscuit que j’ai mis sous mon lit. La guitare fut la première chose pour laquelle je me révélais être vraiment très doué. J’adore ça, encore aujourd’hui. Je n’ai pas été à l’enterrement de mon père, mon beau-père me l’avait interdit. Ce n’est pas comme si je l’avais vraiment connu… C’est deux mois plus tard que j’ai découvert de quoi j’étais capable. L’avocat que ma mère adulait avait remporté un nouveau procès, il était rentré à la maison avec l’intention de « fêter ça ». Ma mère lui a annoncé que je venais encore de me faire renvoyer d'un lycée. Il a but, beaucoup trop, et encore une fois, il s’est mis à la frapper. Tout est allé trop vite, je ne me souviens pas exactement de la scène. Je me rappelle m’être jeté sur lui pour l’empêcher de continuer, il s’est retourné contre moi. Je me suis agrippé à ses bras, j’ai senti comme un choc électrique en moi, une énergie dévastatrice m’envahir, et il est tombé à terre. Sous le choc, ma mère s’est écroulée en larmes. Moi, j’ai réagi au quart de tour. J’avais trop peur de l’avoir tué, j’ignorais ce qu’il s’était passé, mais j’étais certain d’une chose : je ne devais pas rester ici. J’ai été cherché l’argent que j’avais laissé dans ma chambre, j’ai pris des vêtements, tout ce que je pouvais emporter, nourriture, livres, guitare évidemment, et j’ai pris la poudre d’escampette. Adieu foyer, j’allais désormais vivre en vagabond !... Le lendemain un article paraissait dans le journal sur le meurtre étrange d’un maître de justice par son fils adoptif, une photo de moi faisait la une et dans un interview donné à la presse, ma mère offrait une rançon à quiconque pouvait me ramener à elle. Mais j’étais déjà loin…
God will not save the Queen !
La rue était en effervescence. Les deux loups se fixaient, toutes griffes dehors. Ils avaient renversés les poubelles, détruits une balustrade et tués un passant. Et leur combat n’était pas encore terminé. Du sang dégoulinait au sol. Andrea resta muet en voyant l’animal couleur sable, le plus petit se faire à nouveau attaqué par l’imposante bête noire qui était son adversaire. Des jappements stridents lui vrillèrent les tympans alors qu’il les voyait se battre à nouveau. Le musicien recula mais se cogna dans la foule qui faisait place autour du duo. Quelles bandes d’inconscients ! Ils ne se rendaient pas compte que les deux lycans étaient complètement fous furieux !? Ils risquaient leurs vies en restant sur leurs chemins ! -Pardon. Pardon laissez moi passer… Andrea tenta de se frayer un passage dans la masse compacte de gens pour s’en aller… Un coup de feu l’arrêta net. Se retournant brusquement, il vit le loup noir se reculer en grondant. Un éclat argenté se trouvait fiché dans ses côtes, il s’effondra… Paniqué, le loup couleur sable s’immobilisa et regarda tout autour de lui, mais Andrea fut le premier à repérer l’arme. Et celui qui la portait. Un chasseur vêtu d’un manteau noir et d’un revolver, qu’il pointait à présent sur le deuxième lycan. Andrea réfléchit à peine, il fendit la foule en délire et hurlante à coups de coudes et s’agrippa à l’homme pour aspirer son énergie. Il lui fallut à peine deux secondes pour le vider de toute force et ce dernier tomba inconscient. Cependant, il y en avait surement d’autres, ailleurs, cachés derrière les spectateurs. -Cours !Hurla Andrea au second loup en se dirigeant vers lui. Il passa sous son nez à toute vitesse et s’engouffra dans la première ruelle qu’il trouva. Voyant l’imposant animal qui courait à ses talons, les gens s’écartèrent tous avec violence. Voilà ce qu’avait gagné les Cess, depuis qu’ils avaient entrepris de s’ouvrir au monde… une traque, une mise à mort rapide et sans sommation !... du moins, dans les pays de l’Est. Des rumeurs circulaient sur ailleurs, en Europe de l’ouest… où des vampires avaient obtenu le statut de citoyen… Tss, la bonne blague. Depuis ce premier janvier, c’était un véritable bordel ! Il entendait le souffle rauque du lycan dans son dos, et espérait que ce dernier avait repris suffisamment de lucidité pour ne pas le prendre pour du gibier. En réalité, il ne s’y connaissait pas vraiment, en loup-garou. Il en avait déjà rencontré, deux ou trois, mais pas assez longtemps pour apprendre à les connaître. Des bruits de course lui parvinrent également, à une dizaine de mètres dans son dos. Ses suppositions étaient fondées, le chasseur n’agissait pas seul. L’animal le dépassa d’une foulée et tourna à droite, Andrea le suivit, le souffle court. Ses jambes le lançaient, il n’avait absolument aucune endurance. Mais s’il s’arrêtait, on le prendrait pour un loup, lui aussi, et il serait abattu. Pourquoi s’était-il foutu dans ce pétrin ? Pourquoi fallait-il toujours qu’il agisse sans réfléchir !? Faire fonctionner ses neurones, au moins une fois dans sa vie, ce n’était pourtant pas si difficile ! Cinq minutes plus tard, il se retrouvait caché derrière un empilement de caissette de fruits, à côté d’un jeune homme blond et… totalement nu. -Je m’apelle Solène. Lâcha t’il dans un souffle. -Andrea. -Andrea ? C’est marrant, on dirait un prénom de fille. Andrea se détourna en levant les yeux au ciel. Cette remarque, il avait déjà dut l’entendre un bon milliard de fois depuis sa naissance. Les gens ne pouvaient donc pas réfléchir 5 minutes avant de l’ouvrir ? Ils ne se rendaient pas compte à quel point ça pouvait être vexant de s’entendre traiter de fille. Et il arrivait encore à plaisanter avec la balafre qui striait son épaule… Quel clown. -Parce que tu trouves que Solène ça fait plus viril ?Répliqua t’il, sarcastique. S’asseyant par terre il ferma les yeux et laissa les battements de son cœur reprendre un rythme normal… -C’est pas faux…
Je me trouvais à la frontière Lituanienne quand j’ai rencontré Solène. Ça faisait quatre ans que je me trimballais, moi et mon anglais pourri, de ville en ville. J’accumulais les petits jobs, serveur, chanteur, musicien dans des bars, arnaqueur quand j’en avais la possibilité. Je n’avais même pas de diplôme, peu de monde acceptait de m’héberger ou de me donner un emploi. En général je dormais dans des hôtels, ou alors sous des ponts. Un vrai sdf ! Depuis un an, en plus, les créatures surnaturelles avaient fait leur apparition au grand jour. Moi qui me croyais spécial, je découvrais des dizaines de milliers d’autres êtres comme moi, avec des pouvoirs, des capacités hors du commun. Les vampires existaient ! Y’avait de quoi devenir fou, mais je m’étais rapidement fait à cette idée. J’étais moi-même une créature surnaturelle, bien qu’humain. J’étais un être à part. Après ma fuite j’avais vite appris à contrôler ce pouvoir. Ce n’était pas bien difficile, mais sur le coup, j’avais vachement flippé. Etais-je le seul ? Avais-je un problème ? Mon sang était-il contaminé par une quelconque maladie ? A présent j’avais ma réponse. J’ai sauvé Solène des griffes d’une bande de chasseurs de Cess, comme il y en avait beaucoup en Lituanie et dans ces autres pays. Pourquoi j’ai fait ça ? Je l’ignore totalement. Ça a été un reflexe, une pulsion. Ensemble, on a tout de suite décidé de faire équipe. Il était dans la même galère que moi, expulsé de son ancienne meute pour avoir voulu la place de son Ulfric, il se traînait de meute en meute, mais n’arrivait pas à se faire accepter. De six ans mon aîné, il était chanteur, alors on a formé un genre de duo et on exposait notre musique dans des bars. Des fois, il m’emmenait au casino et m’apprenait à tricher. On a gagné pas mal d’argent grâce à ça. Suffisamment du moins pour pouvoir dormir dans un lit chaque soir de la semaine. Il m’a aidé à perfectionner mon anglais, m’a fourni des faux papiers pour que je puisse obtenir des boulots. Chacun avait son rôle à jouer. Le jour, on distribuait des journaux, glissant au passage des affiches pour nos « concerts », le soir on allait aux casinos, et puis on enchaînait avec les bars dans lesquels on se donnait en spectacle. Nous étions utiles l’un à l’autre, et c’était devenu mon meilleur ami. Puisque le seul, de toute manière. On est resté en Pologne 5 mois avant de partir pour l’Allemagne où on est resté un an environ. Il supportait très bien mon caractère de merde, je sais pas comment il faisait. D’un autre côté, lui aussi n’était pas un facile. Nous étions tous deux des fortes têtes et il n’était pas rare que ça pète entre nous. On finissait pourtant toujours par revenir. On avait besoin l’un de l’autre. On formait une équipe… et en réalité, c’était même bien plus que ça. Maintenant que j’y réfléchis, je pense que c’est ça qui m’a poussé à le sauver. Je crois que j’étais déjà sous le charme. C’est nul l’amour, ça fait mal et ça ne sert à rien, sinon qu’à vous attirer des ennuis. Surtout lorsque les sentiments sont partagés. Et là, ils l’étaient. Un amour à sens unique n’est pas dangereux, rien n’en ressortira jamais. Alors que lorsque deux personnes s’aiment, ça peut déboucher sur des choses horribles. L’amour emporte tout, fait perdre le contrôle, fait faire des actes répugnants et dire des mensonges que l’on regrette toujours… Croyez moi, je suis tombé amoureux une seule fois dans ma vie, ça ne risque pas de me reprendre. Je l’ai aidé, j’ai calmé ses chaleurs lunaires, plusieurs fois d’affiler. Je l’aimais. J’ose dire que j’étais heureux alors qu’en fait, j’étais surtout un bel idiot….
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Dernière édition par Andrea N. Vassilianov le Sam 7 Aoû - 19:25, édité 4 fois
Sujet: Re: Andrea Natveï Vassilianov {{ MONEY MONEY Jeu 22 Juil - 16:15
Hello everybody, have you got your fire ?
-Je vais partir. Andrea s’arrêta. Avec une lenteur calculée, il reposa son verre de vodka sur le meuble le plus proche et se retourna face à Solène. -Pardon ? -J’ai dit : je vais partir… il le faut.Reprit Solène d’une voix un peu moins assurée. Les jambes de l’humain flageolèrent. C’était une blague ? Même pas drôle ! Arrête ton char pauvre con ! Tu vois bien que je ne ris pas ! -Partir…?Répéta Andrea, les yeux écarquillés. Solène acquiesça. Ravalant sa salive avec difficulté, le brun s’approcha. Son cœur partait en vrille, il allait bientôt mourir d’un arrêt cardiaque alors que soudain, tout se bousculait dans sa tête. -M…mais…mais pourquoi ? J…j’ai fait quelque chose de mal ? Je ne comprends pas, je ne comprends pas ! Pourquoi ?!? C’est une blague, hein ? Ce n’est pas drôle, tu mens très mal, arrêtes de faire ce genre de chose ça me… Solène le coupa dans son flot de paroles d’un doigt posé sur les lèvres. Il pouvait lire dans les yeux d’Andrea la totale incompréhension qui l’envahissait. L’air contrit, il répondit : -Ce matin j’ai eu une fièvre de sang. Encore une. J’ai failli tuer une femme. Tu te rends compte ? J’ai failli tuer une femme ! Il faut que je me trouve un alpha, un qui sera me gérer, m’apprendre à me contrôler… Il se recula pour aller vers la fenêtre et regarder la rue. -Je ne peux pas rester comme ça … Mon loup est trop fort pour moi, j’y arriverais jamais seul… Tu n’es pas seul. -Mais je peux t’aider moi ! -Ah oui ? Et comment ?… En me servant de repas à chaque fois que ma bête s’agitera ? Andrea sentit son estomac se contracter. Une douleur atroce lui cisaillait le corps. Ne me laisses pas. C’est tout ce qu’il aurait voulu dire à Solène, en cet instant. Je t’aime, ne me laisses pas. Ne me laisses pas seul, je ne survivrais pas sans toi. Ne me laisses pas. Aucun son ne franchit la barrière de sa bouche. Il se contenta de rester planter devant le lycan, le cœur au bord des lèvres. -Et je deviens quoi… ? -Ben… t’as des faux papiers maintenant, tu peux aller où tu veux, faire ce que tu veux. Mais tu ne peux pas m’accompagner. Je suis désolé. Au revoir. Le regard vrillé sur une latte de plancher, Andrea sentit Solène passer à côté de lui. Un courant d’air, une porte qui s’ouvre et qui se referme… le silence. Devenant soudain encore plus pâle qu’il ne l’était déjà, le musicien se rua dans la salle de bain, son estomac se souleva et il se vida les tripes dans la cuvette des WC alors qu’un flot de larmes dévalaient sur ses joues… -JE TE HAIS ! Hurla t’il, en espérant vaguement que Solène l’entende depuis la rue… Crac. Son coeur se brisa.
Vous voyez ? Je vous l’avais dit. L’amour c’est nul à chier. Il n’en ressort jamais rien de bon. Je vous l’avais dit ! J’en ai la preuve irréfutable… Vous vous demandez surement ce que j’ai fait, après que l’autre tafiole m’ait lâchement abandonné. Et bien je me suis remonté les manches et j’ai continué à vivre, évidemment. Pendant plusieurs mois, j’ai eut la chance de pouvoir expérimenter la vie d’une larve. Je ne me nourrissais plus, ou très peu, je jouais toujours de la guitare dans les bars mais n’utilisais l’argent que pour me loger. J’ai failli y passer. Je me disais : je remangerais à son retour, il va bientôt revenir. Quel salaud ! Je pouvais toujours attendre… Il m’avait laissé. Comme un con. J’ai continué de me rendre dans des casinos pour faire des parties de Black Jack. La technique consistait simplement à compter les cartes, il suffisait d’être fort en maths et suffisamment rapide. J’avais les deux, Solène m’avait bien entraîné. Je me suis fait prendre. Il faut croire qu’ils nous avaient à l’œil depuis un petit bout de temps. Ils m’ont chopé dès que j’ai mis le pied dans l’établissement. Direction ; la salle d’interrogatoire, qui n’en était pas vraiment une bien sûr, ils voulaient juste m’isoler pour ne pas avoir à me frapper en public. Je n’ai plus remis les pieds dans des casinos depuis, j’avais eu ma dose de coups de poings et de pieds pour toute ma vie. Finalement j’ai repris une vie quasi-normale, si ce n’est que je vivais sous une fausse identité. Jack Cheshire, de nationalité anglaise, étudiant en droit. Les papiers que m’avaient fournis Solène étaient vraiment de qualité, personne ne s’est jamais rendu compte que c’était des faux. Je suis sorti avec des filles que je n’aimais pas pour leur dire que je les aimais et avoir ainsi l’air d’aller bien. J’ai lu les journaux, j’ai cherché des indices, des traces qui auraient put me permettre de retrouver Solène. Un an, deux ans… et puis j’ai fini par oublier. On oublie tout avec le temps. Au bout d’un moment, notre cerveau appui de lui-même sur la zapette, et on passe à autre chose. Un genre d’auto-défense. Je crois que c’est à partir de cette période que j’ai commencé à pourrir ma vie. Je me suis mis à boire un peu trop, à fumer, à me droguer quand j’en avais l’occasion. J’allais à des fêtes, des orgies et je me perdais sous des crocs de vampire. J’ai réalisé que j’aimais ça, alors j’ai continué. Toujours plus de débauche, toujours plus ! Je suis devenu prostitué à 25 ans. C’est un vampire qui m’avait proposé le rôle, j’ai accepté parce qu’il avait une belle gueule. Il possédait une boîte de nuit avec des chambres à l’étage, l’une d’elle me fut « gracieusement » donnée... ça a duré plusieurs mois, j’ai cru que cette fois, c’était fini. Ma vie se résumerait éternellement à ce merdier. Mais non. Il a fallut que je recroise sa tronche… Et que mon cœur se remette à battre.
Don't tell me that it's over.
-Andrea ? … alors c’est toi… Je n’y ai pas cru, en voyant le nom sur la liste… je ne pensais pas que tu serais là… Le brun garda le silence, détaillant les traits de son visiteur. Il avait changé, depuis la dernière fois. Plus fatigué, plus vieux. Et puis… Il y avait cette lueur dans ses yeux. Elle n’y était pas non plus avant. Il s’approcha du blond et passa ses doigts froids sur son menton où une barbe de quelques jours commençait à apparaître. -Je gagne ma vie.Lâcha t’il en se reculant pour aller s’allumer une cigarette. - Je vois ça… Alors c’est ça ton métier maintenant ? Te faire trouer le cul par un inconnu différent tous les soirs ? Solène retira son manteau et alla s’asseoir sur le rebord du lit aux draps de soie noirs. La chambre était luxueuse, spacieuse. Mais il se sentait amer. Pourquoi fallait-il qu’il se retrouve face à Andrea ? Face à ces yeux, son cœur battait à un rythme saccadé et ses pensées s’égaillaient… Réprimant une grimace, l’humain se retourna pour venir se poster en face de son interlocuteur. Il se pencha, recrachant des volutes de fumée devant le visage de Solène avec un léger sourire moqueur, puis il répliqua d’une voix chargée de sarcasme : -Oui, pourquoi ? Ça te dérange ? Tu aurais préféré que ce soit toi ? Toi, tous les soirs dans cette chambre ? Il déposa un baiser sur la commissure des lèvres du lycan et susurra à son oreille : -Tous les soirs avec moi... ? Il eut à peine le temps de finir sa phrase que la main du blond le repoussait violement et qu’un grondement sourd lui parvenait. Ils se fixèrent avec méfiance pendant plusieurs minutes, se taisant. Chacun des deux avaient changés. Pas forcément en bien. Andrea avait l’impression que son âme allait à nouveau se déchirer. D’ailleurs, c’était déjà peut-être fait. Il aurait voulut hurler, se mettre à gémir, à pleurer. Dieu qu’il haïssait cet homme. Et qu’il l’aimait aussi ! Pourquoi l’avait-il laissé ! Pourquoi l’avait-il abandonné !? Car cette disparition, il l’avait ressenti comme ça, comme un abandon, une trahison. Trois ans avaient passé depuis, et voilà qu’il réapparaissait ! Comment osait-il !? Se dirigeant d’un pas rapide vers la fenêtre, il ouvrit en grand les rideaux pour laisser s’infiltrer un rayon de lune. -Elle est presque pleine… C’est la période des chaleurs lunaires...Dit-il en écrasant son mégot dans le cendrier. Il tourna les talons pour revenir vers Solène. Doucement, il le renversa sur le matelas et s’installa à califourchon au dessus de lui. -Pourquoi fais-tu semblant d’être calme... ? alors qu’à l’intérieur, tu dois bouillir… Le lycan se répondit pas. Le sorcier frôla ses lèvres, suivit les contours de son menton, l’embrassa dans le cou, remonta à son oreille dont il mordilla le lobe pour murmurer : -Veux-tu de moi ? Son regard descendit jusqu’à l’entrejambe du loup, contre laquelle il se pressa avant de répéter, plus durement, détachant chaque syllabe : -Veux-tu de moi, oui ou non ? -Oui.Souffla Solène en tentant de l’embrasser, mais le brun se déroba. Un sourire mauvais apparut sur le visage d’Andrea et il se dégagea du loup pour retourner s’accouder à une étagère sur laquelle reposaient des bouquets de roses noires et un paquet de carte dont il s’empara. Machinalement, il commença à mélanger le jeu tandis que Solène l’observait d’un air interrogatif. -Combien ?Demanda t’il subitement en regardant le lycan d’un œil amusé. Celui-ci haussa un sourcil. Andrea continua : - Si j’étais en vente dans la boutique de luxe, au coin de cette rue… combien serais-tu prêt à payer pour m’avoir ?... Comprenant enfin ce que voulait dire le brun, Solène écarquilla les yeux et un rire nerveux lui échappa. Il plaisanta là, non ? Pourquoi toute cette mascarade ? Il lui en voulait vraiment… ? -Toute une nuit. -Andrea c’est ridicule… Toi et moi, on va… Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, car le jeune homme qui lui faisait face lui coupa la parole : -Tout est payant tu le sais. Quand tu vas dans un supermarché ça t’arrive d’avoir des articles gratuits ? Non, bien sûr que non, à moins de les voler. Oublies donc le passé, on s’en fout du passé. Je suis l’article, si tu n’es pas prêt à y mettre le prix, alors je te prierais de t’en aller. Et sur ces mots, Andrea désigna la porte, un léger rictus de colère plissant le coin de ses lèvres. Solène fixa le musicien, choqué par sa soudaine froideur. Où était passé le Andrea qu’il connaissait ? Celui qu’il avait aimé… et abandonné aussi… Il ne se le pardonnerait jamais, mais c’était trop tard à présent. Il ne pourrait jamais rattraper le temps perdu. S’il était resté… Si seulement il était resté ! Et qu’est ce qu’il croyait, lui ? Qu’il allait partir comme ça, les oreilles baissées ? Vaincu ? Pas encore… Avec un soupir, il ouvrit la bouche pour proposer un prix : -300 €… ? Pour toute réponse, Andrea se rapprocha de lui pour lui lancer une carte dans la figure : -Mauvaise pioche.Siffla le brun. -500 €. Andrea eut un petit rire, lança une seconde carte au visage de son amant et répliqua à nouveau : -Mauvaise pioche. -800 € ? -Je te connaissais un peu plus généreux que ça... -D’accord…1000 €. Cash. Le sorcier s’imobilisa, jeta un bref regard à son ami avant d’éclater franchement de rire. -Tu ne les as pas !S’exclama t’il laissant tomber au sol le paquet de carte. Solène se leva du lit pour venir se coller dans le dos d’Andrea. Ses lèvres se posèrent au niveau de la cyphose, il huma l’odeur si familière et si envoûtante du brun avant de murmurer d’une voix posée : -Détrompes-toi. Je fais parti d’un groupe de musique maintenant. Un vrai. On a sorti un album, il se vend bien. On gagne plein d’argent, je peux tout me payer. Même toi. Il passa ses doigts dans la chevelure courte d’Andrea. -Alors, 1000 € cash ? Il y eut un laps de temps très court pendant lequel le coeur de l’humain loupa plusieurs battements… -Marché conclu. Andrea se retourna et laissa Solène s’accrocher à ses lèvres. Il ne résista pas non plus lorsque ce dernier le traina jusqu’au lit en le déshabillant avec hâte. Une nuit de folie les attendait… Le lendemain il se réveilla seul. Une liasse de 2000 € en billets de 100 l’attendait sur la table basse, ainsi qu’un CD qui cinq minutes plus tard avait trouvé sa place dans le lecteur de musique, et laissait entendre une voix masculine et veloutée…
Et oui j’ai revu Solène. Ce fut la dernière fois. J’ai toujours son album d’ailleurs, je l’écoute encore, de temps en temps. J’ignore s’il s’est trouvé un alpha capable de l’aider à maitriser le loup en lui, je m’en fiche. Des fois même, je me demande pourquoi je n’ai pas profité de cette nuit pour le vider de son énergie et le tuer. Bof, j’ai laissé passer l’occasion, tant pis pour moi. Je l’aurais surement regretté, de toute manière. Dernière ligne droite de mon histoire, vous êtes prêt ? Avec l’argent que m’avait filé Solène j’ai quitté mon employeur aux dents longues. J’ai été en France, le pays des libertés, à ce qu’il paraît. Je ne parlais pas un mot de français, c’était vraiment pas pratique. J’ai repris ma vraie identité en jetant mes faux papiers dans la première poubelle que je trouvais, arrivé en France. Byebye Solène et toutes tes combines foireuses. Mais mon véritable but, ce n’était pas la France, non. C’était les USA. Ça me paraissait être le meilleur endroit où aller si je ne voulais plus jamais rencontrer Solène. Fuir loin, très loin, par delà les océans…. Il n’empêche que je suis resté trois mois en France. Avec toutes mes arnaques aux casinos et l’argent gagné en vendant mon corps, j’avais quand même amassé une petite fortune. Petite, hein, c’est sur que j’allais pas faire le tour du monde avec ça, mais j’avais de quoi vivre convenablement. En fait, je suis resté en France le temps de me composer un CV raisonnable, ensuite j’ai pris l’avion et je suis arrivé aux Etats-Unis. Je me suis d’abord acheté un appart, et puis j’ai été déposé ledit CV dans plusieurs agence de droit. Une seule m’a répondu. Une femme qui avait environ la trentaine, une avocate qui avait besoin d’un secrétaire. Plutôt d’un esclave oui ! Elle a dut prendre pitié de moi en me voyant débarquer, parce qu’elle m’a tout de suite filé le poste. A présent je tiens le rôle de l’homme à tout faire. Elle trouve que ça fait classe d’avoir un larbin comme moi. C’est une patronne impitoyable, si je ne fais pas correctement mon boulot, elle est capable de me faire venir chez elle à minuit pour me forcer à le refaire. Je dis sans cesse que je la déteste, mais dans le fond, on s’entend plutôt bien. Je l’aide parfois à trouver des failles dans ses dossiers, et comme c’est une pitoyable cuisinière, je lui fais aussi à manger, de temps en temps. Je vous l’avoue, mes talents ne sont pas franchement meilleurs que les siens, alors ça finit souvent en sortie resto, mais bon… Ah oui, j'oubliais : je suis strip teaser deux fois par semaine aux Plaisirs coupables, et j'ai d'autres talents que j'exerce parfois...si on me paye assez (a). Alors, vous venez ?
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: Andrea Natveï Vassilianov {{ MONEY MONEY Sam 24 Juil - 15:15
Honte à moi, j'avais pas posté ici. L'affront est donc répéré et si il en faut davantage, donne ton adresse à Nahel, il viendra payer en nature *out* (Oui je sais qu'Andrea l'a déjà eu à ce que petit jeu là xD)