CHARLIE HAMILTON

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• ÂGE PHYSIQUE ; 31 ans • ÂGE RÉEL ; 31 ans • DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; 12 septembre 1979, France • ORIGINE ET NATIONALITE ; Française • RACE ; Humaine • RANG ; Tueuse et anti B.R.I.S. • ORIENTATION SEXUELLE ; Hétéro • CAPACITÉ SPÉCIALE ; Surprenante capacité à passer innaperçue, se fondre dans le noir. (Pour les humains, évidemment.)

Once upon a time...

- On ne me paie pas pour ça.

Childhood

On ne choisit pas de venir au monde. On ne choisit pas nos parents, ni nos frères et soeurs. On ne choisit pas notre destinée, est-elle déjà tracée?

Je suis née le 12e jour du mois de septembre en l'an 1979, dans un petit village en France. Mon père était médecin et ma mère, mère à la maison. Ils s'appelaient respectivement Charles Emmanuel Grimm et Dakota Velmont. Mon frère s'appelait William. Il avait 5 ans de plus que moi, et c'était un ange.

À moins d'un véritable drame, il y a peu de choses à dire sur son enfance. L'école, les amis, la famille... Qu'y a-t-il à dire de plus? Je n'ai jamais déménagé. Mon père devait aller dans la ville à côté pour travailler, et nous on allait à l'école. Mon frère n'a jamais été jaloux de moi. En fait, il n'en aurait pas eu de besoin... Mes parents nous ont toujours porté une attention égale. Il était aussi meilleur que moi à l'école... Si on comparait mes bulletins avec les siens quand il avait mon âge. Bien qu'il était un petit garçon, l'orgueil ne l'a jamais empêché de prendre soin de moi. Sans être vraiment attentionné, il s'intéressait à moi et pouvait m'aider quand je le lui demandais. Mais il n'a jamais joué aux poupées avec moi... Bien que je n'aimais pas vraiment y jouer non plus. On ne choisit pas tout à fait nos cadeaux de noël...

Teen spirit

Mon adolescence a bien mal commencé... Alors que j'avais une enfance de rêve, l'année de mes 12 ans a été horrible. Alors que mes parents revenaient d'une petite soirée, un chauffeur ivre a percuté leur voiture... Je me souviens du blanc des murs, du mouvement autour de moi, de la main de mon frère dans la mienne. Nous étions assis là, alors que tout bougeait devant nous. Des mots, des cris, des signes, on n'y comprenait rien. Que leur arrivait-il?

Alors que je regardais le bout de mes pieds, je me suis sentie tirée par mon frère qui était lui même emporté par un homme, un médecin. Il nous a emmenés dans un bureau, le sien je présume...

- J'imagine que... Vous êtes bien conscient de... des inconvénients de la vie... vous savez... c'était très grave... ils ont perdu beaucoup de sang... vous serez temporairement à la charge de votre grand-mère.

La main de William s'est resserrée contre la mienne. Je l'ai regardé, il me semblait si grand et si beau, tout à coup. Ses cheveux en bataille, les sourcils froncés, les yeux droits devant lui et humides mais sans larmes, la lèvre inférieure coincée sous ses dents et le menton tremblotant. Depuis quand peut-on être beau quand on pleure?

- Ils sont morts, c'est ça?

Le médecin l'a regardé avec des yeux tristes et un visage désolé. Ça voulais tout dire... La porte s'est ouverte et notre grand-mère nous a tendu la main, la face rouge. Je n'ai pas pleuré, ce jour-là.

C'est à partir de ce moment que tout se mit à valser. Nous avons emménagé chez grand-mère, mais elle commençait à être vieille et malade, les services sociaux ne voulaient pas nous laisser là. Ils nous avaient dit que nous y resterions pendant environ 1 an, mais notre séjour a été écourté. Un jour, elle a tombé inconsciente dans la cuisine et à dû rester deux semaines à l'hôpital. Même si nous étions inquiets pour elle et assez matures pour s'occuper de nous-mêmes, on nous a déplacé. Chez un oncle et une tante que nous ne connaissions pas beaucoup. Mais ce n'étais que le temps de l'urgence... Après seulement quelques mois, on nous a dit qu'il y avait une famille prête à nous prendre chez eux. Nous voilà repartis...

Ces évènements stressants ont parus sur mes notes scolaires... J'ai dû recommencer une année entière à cause de cela... Je n'aimais déjà pas l'école... William a eu la chance de bien terminer son lycée. Il allait avoir 18 ans bientôt, et j,ai eu peur qu'il m'abandonne... Alors que j'étais une petite fille extravertie et dynamique, j'étais maintenant une jeune fille froide et renfermée... J'avais l'impression de tout détester, même cette famille qui était si gentille avec nous.

Mon frère est devenu policier. Il avait la conviction, étant jeune, de devenir médecin comme notre père... Mais maintenant, il avait envie de protéger les gens, de ne pas guérir les blessures mais bien les prévenir. À la fin de ses études, et quelques mois après son embauche dans la police, il a quitté la famille d'accueil. Je me retrouvais donc seule, sans même savoir ce que je voulais faire de ma vie. Je n'était déterminée à rien et je n'avais aucun plaisir.

Mon frère m'emmenais dîner la fin de semaine...

Like a boy

À 21 ans, on a une impression de liberté. On devient indépendant, sans les parents, on ne voit que les amis. Pas même besoin d’un homme pour partager sa vie… On termine nos études, et on profite de la jeunesse!

J’avais l’impression que je prendrais le monde dans mes mains. J’ai quitté la famille d’accueil pour aller louer une chambre dans une maison de jeunes. Pas besoin de responsabilités, on pouvait tous s’amuser et je n’avais de comptes à rendre à personne… Enfin, on s’entend sur le fait que je ne pouvais pas faire n’importe quoi, et je devais payer! Mais ce n’étais pas cher, et j’avais trouvé un petit emploi dans une boutique de tableaux…

J’avais toutefois besoin de me retrouver, moi, ce que j’étais dans ce monde… Je me suis fait couper les cheveux, courts comme un garçon… J’ai même passé à un cheveu de me faire raser la tête. Je voulais être androgyne, me faire remarquer. Je m’habillais chic, des vestons et des chemises blanches, des pantalons légers. Je rêvais d’être mannequin, et j’ai tout fait pour le devenir. Enfin… pas tout. Mais j’ai quand même fait des pages de vêtements pour dames, de la grande classe, et un peu dans le maquillage. Ma carrière n’a jamais atteint le niveau que je l’espérais… Mais on a reconnu ma beauté, et j’aimais ça. Même avec mon allure masculine…

Strange meeting

Mon frère avait disparu depuis quelques temps. Habituellement, on se voyait une fois par mois, mais il ne venait plus à mes rendez-vous et ne répondais plus à mes messages. Je commençais vraiment à m’inquiéter… Je suis alors allée directement chez lui, dans son appartement. Il m’avait dit l’endroit où il cachait sa clé, en cas d’urgence, mais elle n’y était plus. J’ai cogné à sa porte, et un voisin qui rentrait chez lui m’a regardée.

- On ne le voit plus le jour… Il ne sort que de soir maintenant, je pense qu’il a quitté son emploi…

J’étais stupéfaite. Pourquoi aurait-il quitté son emploi de rêve? J’ai cogné plus fort, toujours rien. J’ai baissé la tête d’exaspération. Pourquoi ne m’a-t-il rien dit? C’est alors que j’ai remarqué que sa serrure semblait un peu faible, et j’ai tenté ma chance. J’ai glissé l’une de mes cartes sous la serrure et j’ai pu entrer. L’atmosphère qui y régnait était inquiétante… Il avait fermé tous les rideaux en les clouant au mur, le ménage était plus ou moins propre et il faisait froid. J’ai observé les pièces, j’avais peur de ce que j’y retrouverais… je l’ai trouvé dans sa chambre, couché dans son lit. Il faisait un noir de nuit dans la pièce, alors qu’il n’était que 17 heures. Je lui ai secoué l’épaule… Son sommeil était profond.

Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il a enfin ouvert les yeux. Lorsqu’il M’a vue, il a sursauté et semblait paniquer, son regard m’a effrayée…

- Charlie… ? Comment es-tu entrée? Quelle heure est-il?

J’ai tenté le mieux possible de le calmer. Il s’est excusé de ses absences, et de ne pas avoir donné de nouvelles. Il avait quelque chose d’important à me dire…

En de longues explications, il a essayé de me convaincre de sa situation absolument incroyable à mes yeux. Alors qu’il était en mission, il s’est retrouvé seul face à un truand arrêté pour violence et tentative de meurtre. Il s’était laissé arrêter… Jusqu’à ce que le coéquipier sorte de la pièce. C’est alors que le truand s’est rué sur lui, avec beaucoup plus de force que lorsqu’il l’avait arrêté. Alors qu’il était au sol, le criminel s’est penché sur lui et l’a mordu. Il avait sentit la vie le quitter… et avait perdu conscience. À son réveil, il se trouvait dans un entrepôt avec une troupe de jeunes gens. Avant même de demander qui ils étaient, il avait constaté une grande faim et soif, comme s’il n’avait pas mangé depuis des jours…

Il a refusé de me dire exactement ce qui s’était passé dans cet entrepôt, mais il m’a dit qu’un groupe de vampires lui avaient sauvé la vie… en le transformant comme eux. En entendant une telle histoire, j’ai eu envie de pouffer de rire. Mais, voyant mon scepticisme, il m’a montré ses crocs… Incroyable.

Absolument désorientée, William a essayé de me faire comprendre mais c’était trop fort pour moi. Comment des créatures tels que les vampires pouvaient exister sans qu’on le sache?
Pour améliorer la situation… Le groupe de vampire a entré sans cogner dans l’appartement. C’en était trop… Ils ont d’abord cru que j’étais une victime de William, et étaient plutôt surpris que je sois en vie.
Mon frère a alors démenti cette pensée en leur expliquant que j’étais sa petite sœur…

J’ai passé toute la soirée en leur compagnie… Soirée dont je ne me souviens que très peu. J’ai bu tout l’alcool de mon frère, il faut bien se changer les idées… il n’en prenait plus, de toute façon. Mais le lendemain, c’est chez moi qu’ils ont débarqué. Je n’y comprenais rien, et ils m’ont dit que la veille, je leur avais fait une offre intéressante… Ils pouvaient boire mon sang, sans me tuer, mais sans appartenir à aucun d’entre eux non plus. J’avais dit ça?

Une promesse, c’est une promesse… Et je ne doutais plus du tout de cette décision après avoir ressenti l’effet d’une morsure de vampire… Une sensation d’extase, de plaisir intense. Indescriptible.

Murder

J’ai passé 8 ans de ma vie avec eux. Je ne faisais rien d’important, mais ça m’étais égal… Je passais mes soirées avec eux, ils étaient comme ma nouvelle famille. Mon frère ne m’a jamais mordu, et n’a jamais tué devant moi. Il avait encore cet instinct paternel envers moi…

Alors que nous étions dans notre entrepôt habituel, quelque chose d’anormal s’est produit… La porte s’est ouverte, et plusieurs individus sont entrés. Les vampires étaient aux aguets, jusqu’à ce qu’on voit devant nous une troupe de jeunes hommes qui ne semblaient pas surpris de nous voir dans cet endroit. Toutefois, mes amis ont eu un geste de recul, ils semblaient les connaître… En quelques mots entre eux, et quelques signes, ils ont sorti des armes. La peur au ventre, une émotion indescriptible vous prend dans un tel moment. Les armes étaient particulières, et les vampires ont « craché ». Les hommes ont rit, et mes compagnons ont voulu prendre la fuite…

- La B.R.I.S. !

D’un bond, je me suis jetée par terre, et j’ai entendu les coups de feu et des gémissements. En tournant la tête, j’ai vu mon frère et les vampires étendus au sol. Les hommes les ont assenés de coups de pieds dans les côtes, mais aucune réaction. Ils étaient morts? Quand ils sont repartis, j’ai accouru à leurs côtés… Mon frère était mort probablement dans les premières secondes, et quelques uns des vampires ont prit quelques douloureuses minutes… Mais aucun n’a survécu.
C’était comme perdre mes parents à nouveau. J’ai perdu ma nouvelle famille, et mon frère, en même temps…

Drinking

C’était un soir comme les autres. Enfin… j’étais totalement déprimée, et seule au monde. J’ai perdu ceux qui étaient les plus importants à mes yeux. Au fond, je n’avais pas vraiment envie de chercher la compagnie de quelqu’un…

J’ai beaucoup bu, beaucoup trop. C’était un pub tranquille, une assez bonne réputation malgré le peu de clients. Un verre après l’autre… Je ne me souviens même pas si j’étais seule ou entourée d’autres gens comme moi. Je crois que j’ai pleuré… Je ne sais plus.

Quand je suis sortie, je rampais presqu’au sol. Il était tard… Tous les éléments y étaient, comme un évènement comme celui là aurait pu ne pas arriver? On m’a trainée dans une ruelle, et je n’avais même pas la force de me débattre. J’ai dû crier, ou ne je sais quoi… Tout s’est passé si vite, je me demande même comment je peux me souvenir de cette soirée.

Bref… l’inconnu a sans doute voulu fouiller mes poches, ou peut-être a-t-il essayé de m’agresser… Je ne sais pas. En quelques secondes, je l’ai vu disparaître et être remplacé par une main réconfortante, mais froide, sur mon épaule… On m’a emmenée dans la rue principale, et avant de partir, je n’ai entendu que cette phrase :

- Vous êtes très jolie… Faites attention la prochaine fois.

London

Un coup d’œil au miroir. Mes cheveux m’arrivent aux épaules, je les ai récemment teints en une couleur brun-roux tout à fait magnifique. Mes yeux bleus sont mis en valeur par le maquillage noir tout autour, et mes lèvres pulpeuses colorées de rouge. Ma veste trahi ma minceur et mes faibles courbes, mais on en devine un beau corps bien entretenu. Des jeans noirs mettent en valeur mes longues jambes. J’ai au moins ça de bon. J’aime bien les jeans, tous les trucs simples et confortables mais qui ont beaucoup de classe. Ma garde-robe est vaste…

Je viens de déménager aux États-Unis, à St-Louis, dans le Missouri.

- Il y a une personne importante qui me met des bâtons dans les roues. Voilà sa photo et sa fiche technique… que les trucs importants. J’aimerais que vous m’en débarrassiez. Vous serez chèrement payée, évidemment…

- On ne me paie pas pour ça.

Au fond, j’étais heureuse de ce contrat. Ça m’a permis de quitter la France sans remords… En plus, il parait qu'il y avait beaucoup d'anti-vampires extrémistes dans ces petites villes...
Il reste peu d’agents du B.R.I.S. en France. Ces salauds tuent pour le plaisir… Je m’en fiche si il y en a qui ont de bonnes intentions et bla bla bla. Ils ont tué ma famille. On n’a pas besoin d’eux… En plus, il doit y avoir plusieurs tueurs à gages là-bas. Je les hais ceux-là, pourquoi être payé pour un plaisir tel que tuer? Moi, je pique l’argent du portefeuille de ces victimes, et c’est bien assez. Jamais je ne serai payée pour ça.

Avec ces meurtres, j’ai pu me faire un arsenal plutôt important. Ce ne fut pas chose facile d’emmener ça jusqu’ici… Beaucoup de paiements. En fait, ce n’est pas le nombre qui est important, mais plutôt la force… Un fusil de précision et un Magnum, c’est bien assez. Je tue de deux manières : Subtile ou Face à face. Tout dépend de la victime… j’aime voir ces maudits agents du B.R.I.S en face avant de les tuer. Pas besoin de parler, simplement de les regarder dans les yeux.

On m'a dit qu'il y avait plusieurs endroits sympa à St-Louis...
J’ai hâte de bien connaître la ville.

Tell me your secrets

• PSEUDO; Nemesis. EDIT ISLEEN ; Certes, on a le même pseudo mais je tiens à préciser pour éviter toute confusion que ce personnage n'est pas l'un de mes multicomptes. Merci de votre attention ! (:
• ÂGE ; 19 ans
• FRÉQUENCE DE CONNEXION ; 5/7
• COMMENT TU NOUS A CONNUS ? ; J'étais sur SH1, vous devriez mettre la nouvelle adresse sur SH2 d'ailleurs
• COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? ; Je suis pas fan du brun, mais c'est réussi (:
• MULTICOMPTE ? ; [] Oh yeah ! [X] Nope =P
• CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Milla Jovovich
• CODE DU RÈGLEMENT ; Validé par Is'.

Bienvenue ! Je m'occupe de ta fiche demain, mais je vais tout de même répondre à tes questions.

1° Asher n'aura su mieux le décrire qu'ainsi :

Citation :

« Et mon visage d’ange aurait bleui, mes veines seraient apparues sous l’agonie. Puis j’aurais pourri, mon masque serait tombé et je serais retourné à l’état de poussière. »

2° La B.R.I.S n'est pas internationale, c'est pour ça qu'elle porte ce nom d'ailleurs (brigade RÉGIONALE d'investigations surnaturelle). Cependant, il existe des formes semblables à cette institution dans les autres pays, bien que les noms diffèrent. ^__^

Tu me diras quand ce sera bon !