▌A débarqué le : 05/02/2013 ▌Parchemins : 16 ▌Quantité de sang disponible : 21586 ▌ Code couleur : crimson ▌Age du personnage : vingt-cinq ans ▌Job : chasseuse de vampire
L’odeur ambiante lui déplaisait. Elle ne fumait quasiment pas, buvait en de rares occasions, et les effluves entêtantes du tabac et de l’alcool saturait l’air, dans ce bar surpeuplé. Les gens se pressaient les uns contre les autres, se donnaient des coups de coudes, se marchaient sur les pieds, tout ça dans la bonne humeur générale. Chacun hélait son voisin par dessus le brouhaha qui régnait, des rires gras fusaient de tous côtés, quelques cris hargneux, des amorces de bagarre aussitôt noyées dans la bière du Sud. Elle se fraya un chemin à travers la masse mouvante de soûlards. Storm avait perdu l’habitude des endroits bondés et elle jouait silencieusement des coudes pour atteindre son but. Elle le voyait d’où elle était, ses cheveux bouclés lui apparaissait par intermittence, au rythme de ses mouvements de tête et des clients qui avançaient. La vague humaine fini par la recracher non loin de la table qu’il occupait. Ce fut seulement en arrivant à proximité q’elle remarqua la jolie tête de linotte blonde qui riait d’un rire de crécelle. Elle décida d’y aller au culot et s’installant près du vampire, elle l’embrassa avidement. Elle détestait ça, des frissons de dégoût lui parcouraient tout le corps, mais il fallait passer par là si elle voulait être tranquille avec le suceur de sang. Elle devinait que l’humaine ne serait pas partie si elle lui avait demandé gentiment –ou non. Au moins, le message était clair. La blonde resta interdite et Storm comprit que malgré ses airs apparents de Barbie idiote, il en faudrait plus pour la déloger. « Garrett, mon amour, je t’ai dit oui pour les plans à trois, mais choisi mieux notre partenaire. Mademoiselle a l’air au bord de la syncope, tu ne vois pas ? Elle ne tiendra jamais la distance, voyons… » Elle lui caressa amoureusement la joue et eu envie de partir en courant, un goût de bile acide dans la bouche. Elle haïssait vraiment les vampires et brûlait de virer la jeune femme pour prendre sa place. Elle se sentirait infiniment mieux quand elle pourrait se détacher du bouclé et s’installer en face, une sage distance entre eux. Elle n’avait pas peur de le trouver séduisant, d’être attirée par lui. Elle avait simplement peur de lui coller une de ses balles spéciales entre les deux yeux –et d’effrayer les clients de l’établissement par la même occasion-. « Sérieusement, il vous a parlé de nos… méthodes ? Je ne suis pas sûre que vous soyez capable de nous suivre. » Comme pour confirmer ses dires, la jeune femme s’enfuit sans demander son reste, soudain pâle, et Storm se détacha du vampire pour s’asseoir à la place désormais vide. Elle eu une ébauche de sourire, tout en restant silencieuse. Elle n’avait pas l’intention de parler la première, elle voulait absolument le mettre mal à l’aise et le faire craquer. Elle le fixait de ses yeux bleus clair, attendant de le sentir suffisamment gêné pour qu’il rompe de lui même le « silence » qui s’était installé entre eux –pouvait-on parler de silence dans tout ce rafus ? Mais Garrett ne semblait pas être vampire à se laisser impressionner par une humaine muette et ce fut elle qui attaqua la première. « Tu connais Kornélia. » Il leva un sourcil perplexe, interrogatif. Elle ne posait pas de question, c’était une affirmation brutale, sans appel. Il ne pouvait pas faire autrement que la connaître, on lui avait assuré. Il n’y avait pas d’erreur possible. « Chercher Garrett Morgan, lui pourra t’aider. » Et c’est ce qu’elle avait fait. Elle avait mis du temps, plus que nécessaire, mais elle avait fini par mettre la main sur ce Garrett Morgan. Si sa source disait vrai, il était sa dernière chance de retrouver Kornélia et Néron. Après lui, la piste s’arrêtait net, et laissait un arrière-goût amer de déception dans sa bouche. A partir du moment où elle ignorait où se trouvait Kornélia, elle perdait l’avantage sur elle et cela augmentait le risque de se faire tuer. Puisque Kornélia, elle, savait à chaque instant où elle était, grâce à un réseau étendu de connaissances. Pas de doutes que Garrett Morgan faisait parti de ce réseau. Il ne lui restait plus qu’à lui arracher des aveux. Et à le tuer. Comme à chaque fois. C’était un message pour l’ancienne souveraine. « Je débusque un à un tes petits pions, et je les élimine. Bientôt, j’atteindrais la reine, et j’aurais gagné cette partie d’échecs. » Elle se rejeta en arrière sur la banquette poisseuse et afficha un air triomphant. Elle savait que là encore, en lui parlant d’une vampire connue, elle lui signifiait qu’elle connaissait sa véritable nature et que par conséquent, elle avait un avantage. Faible, mais tout de même. Il ne savait rien d’elle, elle avait appris suffisamment de choses sur lui. « Alors ? Où est-elle ? »
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Sujet: Re: Prolong doubt was to extend hope. Dim 17 Fév - 12:29
Aujourd’hui, charmer une femme n’est plus une histoire aussi compliquée qu’à l’époque. Avant les femmes se cachaient, cachaient leurs atouts et n’attiraient pas l’attention. Surtout, elles se faisaient désirer. Cachant leurs formes et leurs chevelures, tout laissait place à l’imagination. Attention, je ne dis pas que le style de maintenant me déplaisait. Simplement, aujourd’hui, ce n’est plus un si grand défi que d’attirer une femme dans ses filets. Elles sont généralement offertes, désireuses de se faire aborder par la gente masculine, attirant nos regards par des tenues légères et des regards enjôleurs. Il est à présent aisé de savoir laquelle est ouverte à quelques propositions plus alléchantes que de boire un verre en compagnie d’un homme. La jolie blonde en face de moi ne faisait pas exception. L’avidité dans son regard ne trompait pas. Et puis, tout son être appelait au sexe. De ses yeux couleurs du ciel à son corps, élégamment mis en valeur par une robe courte, rouge, au décolleté plongeant. Oh, pas si vulgaire que ça. Elle semblait avoir des manières et savoir se tenir. Bien, je ne choisis pas mes victimes si je les juge trop vulgaires. Néanmoins, elle n’avait pas envie de faire la conversation, bien au contraire. Sa jambe glissait le long de ma cuisse sous la table, tentant de réveiller une part de moi qui l’intéressait tout autant que ma conversation qui semblait la faire rire au plaisir. Un rire calculé, évocateur. Je me plaisais bien à la laisser m’appâter à sa façon. J’avais le temps, je n’étais pas pressé. Tout n’était plus que dosage. Assez pour la tenir ici, mais pas trop pour ne pas la faire changer d’avis. Mais au vue du langage de son corps, elle n’avait pas l’intention de me laisser filer. Bien, très bien. Moi aussi je riais à ses blagues, usais de mon charme naturelle pour qu’à chaque son sortit de ma bouche, un frisson de plaisir la secoue. J’adore. Je me penche alors en avant, saisissant son menton du bout du doigt pour lui faire part de mon envie de continuer cette conversation ailleurs. Un sourire aux lèvres, l’œil aguicheur. C’est à ce moment précis que quelqu’un s’assit à mes côtés, que je tournais la tête vers l’inconnue et que cette dernière m’embrassa. Tiens donc, intéressant. Néanmoins, je sentis la pointe de dégout tandis que je lui rendais son baiser. Alors j’arrêtais et attendis qu’elle mette fin au baiser. Je n’aime pas que l’on ait envie de vomir quand on m’embrasse, car dans ce cas-là, on ne m’embrasse pas. Elle se recula et je l’observais, curieux. Tout son langage corporel hurlait le dégout et pourtant sa main me caressait amoureusement la joue. J’haussais un sourcil. Quelle étrange façon de s’isoler avec quelqu’un que l’on détestait. Elle s’intéressa à mon amie et je regardais cette dernière, réfléchissant. « Il est vrai que je ne m’étais pas encore interrogé sur son niveau… Il n’est pas sûr en effet, qu’elle tienne le coup » Un sourire digne des plus grands psychopathes étira mes lèvres, agrémenté d’un regard où suintait un peu de folie. Les quelques mots que rajouta la brune achevèrent mon amie blondie qui disparut sans demander son reste. La brune ne perdit pas de temps pour s’éloigner de moi, et s’installer en face. Appuyé contre le dossier de la chaise, je la regardais, intrigué, la tête penchée sur le côté. Elle se tut, attendant surement que je parle mais c’était peine perdue. Je n’avais rien à dire et j’étais juste curieux de savoir ce qu’elle me voulait. Puis une affirmation déclencha ma surprise. Kornélia ? Elle me signifiait par là qu’elle savait qui j’étais et que j’étais impliqué dans sa chasse. Oui, mais bien sûr, évidemment. Soupir intérieur. Je la regardais pensivement, jugeant de ce que j’allais faire d’elle. Elle semblait si pleine d’assurance, si sûre d’elle. Oh elle était impressionnante. Sauf qu’il est difficile aujourd’hui de me faire peur puisque je me jette dans les situations dangereuses à corps perdu. Elle continua, une question cette fois-ci, stipulant son impatience. J’eus un léger sourire, comme c’était mignon. « Je n’apprécie pas des masses qu’une femme m’embrasse si elle n’aime pas ça » Je trainais à lui répondre. De un parce qu’elle ne me ferait rien dans un lieu public, de deux parce que j’aime agacer les gens. Elle semblait me connaitre, je me demandais jusqu’à quel point. Je penchais un peu en avant, appuyant ma tête dans ma main, le coude sur la table. Je la contemplais à mon aise, après tout, moi je ne la connaissais pas. Je regardais cette tignasse noir corbeau, ce visage pâle, ce nez aquilin, ces lèvres pleines… puis descendis dans son cou, le choix de ses vêtements… je ne pouvais pas admirer les courbes de son corps malheureusement. Mais j’avais affaire à une femme sublime et à l’aise dans son corps. Et puis, inaccessible. Car elle ne me désirait pas elle devenait désirable et tentante. Et puis il y avait ce regard clair, tant de haine et de dégout. Je ne savais pas trop ce que j’y lisais, mais j’adorais ce regard, j’adorais cette petite moue victorieuse. Un sourire amusé naquit sur mes lèvres tandis qu’elle me foudroyait du regard. « Qui vous dit que je connais la Kornélia dont vous parlez ? Plus intéressant encore, qui vous a conduit à moi ? Je serais vraiment curieux de comprendre… » Non parce que j’ignorais de qui elle parlait, mais je ne voulais pas qu’elle continue sa route en le découvrant… Ou qu’elle m’abatte parce que de toute façon, je ne savais rien. Du pareil au même. « Puis vous avez éveillé mon intérêt, à quelles genres de méthodes pensiez-vous quand vous avez fait déguerpir cette jolie blonde que je m’apprêtais à… raccompagner chez elle » Je ne cachais pas mes pratiques, simplement, il faut savoir choisir ses expressions dans un lieu public. Mon œil brilla d’excitation en imaginant à quelles pratiques elle songeait, à quelles pratiques je songeais en l’imaginant nue dans un lit à mes côtés. De plus en plus intéressant.
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Sujet: Re: Prolong doubt was to extend hope. Sam 2 Mar - 16:30
Il entra dans son petit jeu, et elle s’en félicita. S’il avait voulu la repousser, jouer l’indigné devant sa poupée blonde, il aurait très bien pu le faire. Mais elle avait su se montrer suffisamment mystérieuse et intrigante pour qu’il aie envie d’en savoir plus, qu’il soit curieux. Il y mit tellement de conviction qu’il ne fut pas difficile de chasser la blonde et de prendre sa place. Maintenant qu’elle se trouvait en face de lui, elle pouvait l’observer à loisir, son regard clair caché par ses longs cils noirs. Il était beau, c’était indéniable. De ce genre de beauté propre aux vampires. Pâle, cette caractéristique sans doute encore accentuée par sa transformation. Des cheveux fous, bouclés, d’un châtain foncé agréable. On avait envie d’y plonger la main pour les caresser, jouer avec, sentir leur douceur entre nos doigts. Et ses yeux. Bleus clair, piqués d’or. Elle pouvait y lire la curiosité qu’il n’essayait même pas de masquer, les interrogations que soulevaient son attitude. Même la ligne de ses épaules, l’inclination de sa tête trahissaient son étonnement. Intérieurement, elle jubilait d’avoir pu provoquer cette réaction chez un vampire. Pure satisfaction personnelle. En soi, ce n’était pas une grande victoire. Seulement, la plupart du temps, soit ils se moquaient de sa frêle silhouette –avant qu’elle les abattent d’une balle- soit ils la suppliait de les épargner –chose qu’elle faisait rarement-, sa réputation l’ayant précédée. De voir enfin un sentiment autre que la peur ou la moquerie se peindre sur le visage de quelqu’un, quel soulagement ! Elle avait fini par croire qu’elle ne parviendrait jamais à éveiller autre choses chez ses comparses. Elle baisse les yeux un instant, a un sourire satisfait, puis relève les yeux et les fixe sur Garrett. « Je n’apprécie pas des masses qu’une femme m’embrasse si elle n’aime pas ça » Son sourire s’étira un peu plus sur ses lèvres rongées. Elle balaya d’un geste de la main l’affirmation de l’homme. « Pardon, c’est une simple réaction épidermique, du même acabit que celle que vous autres vampires pouvez ressentir à l’égard des loups. » Ses excuses ne valaient rien, elle n’y croyait pas. Elle se moquait pas mal de vexer un suceur de sang et lui demander pardon avec sincérité lui importait peu. Tout ce qui comptait, c’était qu’il lui réponde, et vite. Sans lui, elle n’aurait plus qu’à errer dans tout le territoire américain en priant pour croiser la route de Kornélia et de Néron. S’ils n’avaient pas déjà quitter le pays. Il était fort possible que la blonde glaciale aie décidé de transporter le combat sur un tout autre continent, dans un lieu qu’elle seule connaîtrait et où Storm serait nettement désavantagée. Ceci étant, dès qu’il lui aurait révélé l’endroit où se cachait le duo, elle n’aurait aucune hésitation à l’abattre. Passé l’instant où il aurait avoué, il lui serait plus utile mort que vivant. Ca serait toujours un vampire de moins à surveiller, à s’assurer qu’il ne viendra pas l’attaquer lorsqu’elle pointera le canon de son arme sur la tempe de l’ancienne reine. « Qui vous dit que je connais la Kornélia dont vous parlez ? Plus intéressant encore, qui vous a conduit à moi ? Je serais vraiment curieux de comprendre… » Cette fois-ci, son sourire disparu. Elle aimait jouer avec les autres, mais n’appréciait pas qu’on joue avec elle. Et le petit manège auquel il se livrait l’agaçait déjà. Il connaissait Kornélia. Il n’y avait rien à redire là-dessus. Lui seul pouvait lui indiquer l’endroit où elle se terrait. « La personne importe peu. De plus, elle n’est plus en état de parler, maintenant. Et ne le sera plus jamais, je ne loupe jamais ma cible. » Menace à peine dissimulée. Elle pouvait se le permettre, il n’irait pas risquer de se jeter sur elle pour l’égorger dans un endroit remplis d’humains –plus ou moins alcoolisés-. Et elle l’informait au passage que si, malgré cela, il décidait de la tuer, elle savait jouer de la gâchette. « Puis vous avez éveillé mon intérêt, à quelles genres de méthodes pensiez-vous quand vous avez fait déguerpir cette jolie blonde que je m’apprêtais à… raccompagner chez elle » Elle souleva un sourcil perplexe. Elle ne pensait pas se tromper en affirmant que les méthodes auxquelles il faisait allusion était d’un autre registre que le simple baiser, aussi sulfureux soit-il. De plus, Storm avait très bien senti le regard qu’il avait promené sur tout son corps, de la même façon qu’elle-même l’avait fait plutôt. Elle ne sut dire s’il la jugeait à son goût ou non, mais en croisant son regard, elle y trouva la réponse. Oh oui, il ne serait pas contre en faire son quatre heures, dans tous les sens du terme. « Je ne pensais à rien. J’avais besoin de te parler sans qu’une pauvre greluche ne vienne m’embêter. » Elle n’avait pas l’intention de lui manquer de respect en le tutoyant, mais honnêtement, elle n’avait pas envie de montrer le moindre respect à l’égard d’un vampire. Elle n’aspirait qu’à une chose, lui faire cracher ses aveux, l’emmener dans une ruelle sombre et le tuer, avant de s’occuper de Kornélia. En réfléchissant, elle se rendit compte que son plan comportait une faille tellement large qu’elle pourrait engloutir toute la Nouvelle Orléans. Si elle le supprimait avant d’avoir vérifié la véracité de ses informations, cela reviendrait à le tuer maintenant, sans qu’il lui eu rien révélé. Elle avait donc tout intérêt à le garder en vie, au moins jusqu’à ce qu’elle se tienne face à Kornélia et Néron. Ensuite, elle n’aurait plus grand-chose à faire le concernant. Peut-être même serait-elle clémente et lui laisserait-elle la vie sauve. Enfin, la vie… Dans quelle mesure peut-on être vivant lorsqu’on est un vampire ? La réponse ne l’intéressait franchement pas. Elle les considéraient tous comme des êtres dénués d’âmes, juste bon à brûler en Enfer. Là était son but ; faire rôtir un maximum d’abominations buveuses de sang avant de tirer sa révérence. Mais avant cela, il y avait Kornélia. Elle en revint donc au sujet initial. « Alors, la reine ? Où est-elle ? » Elle détacha chaque mot, prononça chaque syllabe lentement, pour être sûre qu’il l’aie comprise. La détermination dont elle faisait preuve devait sans doute se lire sur son visage, car il eu un temps d’arrêt, réfléchissant aux enjeux de la situation. « Je ferais n’importe quoi pour l’avoir devant moi et lui arracher le cœur de mes mains. » Elle sentit sa bouche se tordre en un rictus de haine qu’elle ne parvint pas à contrôler et elle dû détourner la tête. Le dégoût qu’elle ressentait pour Kornélia transparaissait plus que jamais sur ses traits et elle s’en voulait d’être si transparente. N’importe qui pouvait deviner qu’elle était en train de penser à une personne qu’elle détestait plus que tout au monde. A plus forte raison Garrett, qui se trouvait juste en face d’elle et continuait à l’observer. Finalement, elle parvint à reprendre une expression avenante. Storm inspira profondément, et adressa un signe au serveur. Il s’approcha et elle lui commanda une bière. Il se dirigea vers le bar en zigzaguant entre les clients. Elle se tourna alors vers Garrett et baissa la voix. « J’ai besoin d’aide… »
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Sujet: Re: Prolong doubt was to extend hope. Sam 9 Mar - 18:12
Décidément cette jeune femme avait décidé de m’accaparer toute la soirée. Eh bien soit, qu’il en soit ainsi. Elle me plaisait déjà. Je l’observais avec de grands yeux avides et curieux. Non, je ne suis pas vraiment du genre à cacher ce que je ressentais, j’aurais même tendance à en faire des tonnes par moment. Mais ça, vous l’aviez vite compris en me regardant. Elle ne semblait pas vraiment apprécier mon petit jeu, grand mal lui fasse. Je jouais tout le temps. Que ce soit avec les gens, mon entourage ou mes ennemis. Par contre je précise, je joue avec ma nourriture avant de l’emmener hors de l’établissement où je l’ai rencontré, après je faisais au plus vite. Surtout que, avec les temps qui courent, il n’est vraiment pas bon de se faire remarquer. Discrétion, morsure discrète, approvisionnement aux banques de sang. Avec Meredith, c’était bien simple : nous chassons à l’extérieur. Elle est beaucoup trop jeune pour faire dans le discret. Et je ne mettrais pas le clan Blackstone en danger par fainéantise. Cent kilomètres de plus ou de moins, est-ce vraiment important ? Pour mon infant, oui, un peu. Elle ne fait pas confiance en son endurance. Mais ça viendra, je ne désespère pas. C’est plutôt moi qui la désespère au contraire. Comme la jeune femme ici présente, je n’allais pas tardé à l’agacer, si ce n’était pas déjà fait bien sûr. Je fus un peu déçu quand elle m’annonça son refus de me dévoiler ses fantasmes les plus secrets. Je ne manquais d’ailleurs pas de le lui faire savoir d’une moue boudeuse. « Quel dommage, mais je comprends, on ne dévoile pas ses fantasmes à un premier contact » Ce que j’insinuais ? Que notre Histoire venait de commencer. Eh oui, histoire avec un grand ‘H’, pour plus d’emphase évidemment. Je paraissais en tous cas, totalement sérieux. Je sus de suite qu’elle n’appréciait pas. Je ne remarquais même pas le tutoiement, ce n’était pas vraiment le genre de choses auxquelles je me formalisais. Elle attendit patiemment, mon regard se perdait encore sur son corps à tel point que j’en oubliais sa question, ce qu’elle me rappela sans effort. La mention de ‘Reine’ m’alerta et je commençais à réfléchir. Parlerait-elle de cette vampire présente comme témoin du Conseil lors de l’exécution de ma Sire ? Peut-être bien. « Oh la reine déchue ? Tu aurais dû me le dire de suite. Je pense bien voir de qui il s’agit, mais tu aurais pu être plus précise. Je connais d’autres Kornélia » Vampire, humaine, lycanthrope voire sorcière aussi. Ben oui, je suis soldat, pleurer la guerre sur l’épaule des jeunes demoiselles, ça me connait plutôt bien. J’étais également passé par le tutoiement. Juste parce que elle, elle se le permettait. Je continuais de réfléchir alors qu’elle continuait, me jurant qu’elle était prête à tout. Intéressant. Je continuais de la jauger, commençant à me demander quel genre de personne elle était vraiment. Si elle était prête à faire un marché avec un vampire, elle devait être une bien piètre chasseuse, mais elle n’en n’avait pas l’air. C’était peut-être juste un piège. Quoiqu’il en soit, je ne dis rien encore. Je jetais un vague coup d’œil au serveur à qui elle commanda une bière juste avant de la regarder à nouveau quand elle m’annonça qu’elle avait besoin d’aide. J’étais réellement surpris. « Besoin de l’aide d’un vampire pour tuer un autre vampire ? Tu as un certain culot » Je souris. J’aimais ça. Le serveur revint avec sa bière et je lui demandais de mettre sur ma note avec un sourire aimable. Puis je l’observais à nouveau, prenant mon temps pour m’accaparer son regard. « Pourquoi je t’aiderais, peu importe ce que je dirais au final, tu voudras essayer de me descendre. Je pourrais tout aussi bien disparaitre maintenant et tu serais à nouveau partie pour une chasse au monstre au lieu de rechercher ta reine noire. » L’emploie du verbe essayer signifiait bien ce qu’il disait. Elle ne réussirait pas à m’atteindre. Je m’en portais garant. Ma main glissa sur la table, vers ses mains. Je ne la touchais pas bien sûr, mais du bout des doigts, je la frôlais, faisant passer entre nos peaux un courant électrique assez doux pour la chatouiller. Du regard, je lui signifiais que c’était moi qui faisait ça – et non une certaine alchimie entre nos corps, bien que j’étais certains de ne pas avoir besoin d’électricité pour en trouver – et que je pouvais faire bien pire. Elle se dégagea rapidement. Je souris de plus belle. Moi aussi, je pouvais faire des demi-menaces. Je tapotais des doigts sur la table, machinalement. « Je ne vois pas ce que je gagne à t’aider ma jolie » Puis je me rasseyais au fond de ma chaise, renversant la tête en arrière en entendant la délicieuse mélodie d’Hendrix qui passait dans les baffles. C’était cent fois meilleur que les stupidités psychédéliques des années 2000. Une horreur nommée Gnan Gnan Style ? Un nom comme ça, je crois. ‘Artiste’ qu’ils disent. Mon cul, oui. Puis je revenais à ma jeune amie, plus qu’intéressé par sa personne. « Au fait, tu sembles me connaitre, mais tu pourrais avoir la politesse de te présenter… Quel est ton nom ? » La voix était suave et ensorceleuse. Mon regard planté dans le sien, je voulais la captiver. Je voudrais bien la captiver. Je me penchais sur la table pour me rapprocher un peu d’elle, je désirais la toucher. C’était presque un besoin. Mais je ne pouvais pas la toucher sans que le geste soi exagéré. J’étais un peu frustré, je ne le cachais pas non plus. « Si tu veux mon aide, je veux quelque chose en retour… tout à un prix. » Je ne savais pas encore ce que je voulais. Mais j’avais le temps d’y réfléchir, même si je n’avais pas encore décidé de si j’allais vraiment l’aider ou non. Mais si je devais mourir à la fin de cette aventure, mon prix sera élevé. Pour que ça en vaille la peine.