Rosalie est née de d'une mère québécoise française et d'un père québécois anglais. Tous deux vivaient à Sherbrooke pour étudier dans l'université de cette ville. Ils se sont rencontrés là-bas alors que sa mère étudiait pour devenir professeur de mathématique au secondaire et son père étudiait pour devenir traducteur. C'était presque le coup foudre entre eux, mais cela prit du temps avant qu'ils n'avouent leur sentiment envers l'autre. Ils s'aimaient tellement qu'après un an, ils eurent un enfant. Lors de la grossesse, Camille ne voulait pas savoir le sexe de l'enfant, car elle avait peur d'être déçue. Oui, déçue, car elle rêvait d'avoir une petite fille. Certes, si elle avait eu un garçon, elle aurait tout de même été heureuse, mais pas autant que si elle avait eu une fille.

Son voeux s'exauça le 18 novembre1993. Camille venait tout juste d'accoucher de son enfant. Les larmes ruisselaient sur ses joues. C'était des larmes de joie, mais également de peur. Son enfant ne cessait de pleurer dans les bras de l'infirmière. Quand celle-ci vint lui déposer le bébé dans ses bras en lui annonçant que c'était une petite fille, Camille devait certainement être la plus heureuse des mères. Kurtis était à ses côtés, tout aussi heureux. Lorsque la petite Rosalie, tel était le prénom de leur enfant, fut dans la pouponnière, presque toutes les infirmières étaient après elle. Pourquoi ? C'était plutôt simple. Elle était le seul bébé féminin dans la pouponnière à ce moment. Ce qui était plutôt amusant à voir.

Rosalie était un bébé plutôt sage et adoré de tous. À Noël, tout le monde voulait la prendre dans leurs bras pour la câliner. Ses grand-parents maternels la chouchoutaient énormément, lui achetant plein de robes et de jouets. À son cinquième anniversaire, ses parents l'emmenèrent chez l'un des oncles de sa mère pour la fêter avec la famille maternelle. Elle reçut de nombreux cadeaux tels que des barbies, des peluches, des jouets et une boîte à musique. Elle était vraiment heureuse.

De la maternelle à la sixième année (5 à 11 ans), elle eut de bonne notes et découvrit une passion pour la lecture. Toujours sage et à son affaire, tous ses professeurs l'ont aimée et disaient souvent qu'ils voudraient en avoir vingt-cinq des enfants comme elle. Durant son enfance, elle fit la rencontre d'enfants qui devinrent ses meilleurs amis : Anthony et Éliane. À tous les midis, ils mangeaient et jouaient ensemble, que ce soit pour jouer au soccer ou pour jouer à balle-au-mur, ils avaient toujours du plaisir ensemble. Cependant, lorsqu'ils arrivèrent à la sixième année, le dernier jour de l'année scolaire, les larmes furent versées à plusieurs reprises, des photos furent prises et des rires animaient l'école. Rosalie pleurait, car elle avait peur de perdre ses deux meilleurs amis et, hélas, c'est ce qui arriva. Après tout, lorsqu'ils arrivèrent au secondaire à l'âge de douze ans, ils n'étaient plus dans la même école. Et dire que cela faisait sept ans qu'ils ont toujours été ensemble.

La jeune adolescente passa alors deux ans à l'école secondaire Haute-Ville. Au début de la première année (12 ans), elle se tenait avec des gens qui étaient avec elle au primaire, mais... Ce n'était pas réellement son genre d'amis. Elles voulaient la forcer à se maquiller et à s'habiller comme eux. De plus, les camarades de sa classe lui envoyaient des boules de papiers en classe ou parlaient dans son dos assez vulgairement. Heureusement pour elle, elle fit la connaissance de Anik, une jeune fille qui faisait partie de son cours d'art dramatique. Elles apprirent à se connaître et Rosalie rejoint la petite gang de la rouquine qui était composée de Mélina ainsi que de Louise-Andrée, une fille avec qui elle allait autrefois au primaire. Elles passèrent toutes les quatre deux années merveilleuses. Rosalie était une jeune fille brillante qui avait de très bonnes notes à l'école. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on lui parlait du programme d'étude international (P.É.I). Ce programme est un programme seulement d’enrichi et dont il faut avoir une moyenne de plus de 70 % dans chaque matière y compris le cours d'espagnol qui leur est donné en plus. Elle était plutôt intéressée par ce programme et en parla avec ses parents qui, malgré le coût élevé, acceptèrent de l'y envoyer. Cependant, elle dût rencontrer Martin Nadeau, l'homme qui s'occupait de ce programme. Durant l'été qui suivit son secondaire deux, elle reçut une lettre comme quoi elle avait été acceptée. La jeune fille était folle de joie !

C'est alors qu'en troisième secondaire (14 ans), elle fut accueillit à l'école Joseph-Hermas-Leclerc. De plus, elle était ravie de se retrouver dans la même école que ses deux meilleures amies, Anik et Mélina. Vous vous demandez certainement où est passée Louise-Andrée ? Et bien, elle avait redoublé son secondaire un lorsque les trois autres étaient en secondaire deux. Lors de sa troisième année au secondaire, le petit trio rencontra de merveilleuses personnes du nom de Audrey et de Mireille. Ces deux filles faisaient partis de l'option de Anik ainsi que celui de Mélina. Elles étaient vraiment proches toutes les cinq et, comme certains le disaient, elles étaient comme les cinq doigts de la main. Quant à Rosalie, au départ, elle eut un peu de difficulté à s'intégrer dans le programme. Non pas parce que c'était difficile, au contraire. C'était plutôt avec ses camarades de classe. Étant donné qu'elle était plutôt du genre timide, ce fut Laurence et Naomie qui vinrent la voir. Puis, durant l'année, au fil des travaux d'équipe, elle se lia d'amitié avec la majorité de la classe. Rosalie était si heureuse de les avoir rencontrer, car c'était des gens formidables.

Durant deux autres années (15 et 16 ans), elle fut dans ce programme. Elle rencontra de nouveaux camarades de classes qui étaient tout aussi génial. En réalité, le P.É.I est comme une grande famille. Elle tomba amoureuse comme toutes les filles de son âge, mais elle n'eut jamais d'amoureux. Aller savoir pourquoi, mais malgré tout, elle était heureuse, car elle avait des amis. Arriva finalement le cinquième secondaire, ce qui voulait dire diplôme de fin d'année et bal des finissants ! La belle robe de princesse, une danse, des photos, le roi et la reine de la soirée... C'était le rêve de toutes les jeunes filles d'y aller au bras de son prince charmant. Sauf que son prince charmant à elle n'existait pas. Rosalie n'eut aucun cavalier. Mais malgré, elle y alla avec ses amies et louèrent une limousine pour elles et leur cavalier, car oui, Anik, Mireille et Mélina avait été invité par des garçons. Quant à Audrey, elle ne voulait pas y aller au départ, mais Rosalie avait réussi à la convaincre. Elles passèrent une soirée de folie et ce moment restera à jamais gravé dans leur mémoire.

Cependant, un tragique événement marqua la vie d'Rosalie. Lors de l'hiver de ses seize ans ans, ses parents eurent un accident de voiture. La route était tellement glissante et penchante qu'ils n'avaient pas réussi à mettre les breaks. L'inévitable arriva. La voiture fonça dans une autre voiture. Près de cinq voitures firent partis de l'accident. Camille avait perdu la vie dans cet accident. Quant à son père, il la perdu lorsqu'il était à l'hôpital. Rosalie était devenue orpheline le jour même de la veille de noël, un 24 décembre... Lorsqu'elle a appris la nouvelle, la jeune femme fut emplie d'une telle tristesse qu'elle avait l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Elle avait le goût de tout abandonné... Sauf qu'elle du déménager j'ai sa tante, la soeur de son père, qui vivait aux États-Unis étant donné qu'elle était orpheline et mineur.

Aujourd'hui, cela fait près de trois ans qu'elle est arrivée à la Nouvelle-Orléan. Rosalie entame sa première année d'étude de photographie pour se lancer dans cette carrière. Elle espère de tout coeur de se faire de nouveaux amis et que la veille de Noël ne lui rappelle pas trop de mauvais souvenirs... Elle a réussi à se trouver un petit boulot à mi-temps pour pouvoir payer ses études.