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| Sharon J. Wilson alias Iris | |
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| Sujet: Sharon J. Wilson alias Iris Mar 26 Juin - 14:25 | |
| Sharon J. Wilson ❝ See, I was dead when I woke up this morning ❞ Taylor Momsen © copyright signature Identité Je m'appelle Sharon J. Wilson mais on m'appelle Iris. J'ai 21 ans, j'en fais 21. Je suis née le 21 juin 1991 à Bâton-Rouge, en Louisiane et je suis franco-américaine car ma mère est française, avec des origines américaines, légèrement amérindiennes, et françaises. Je suis une humaine bisexuelle et je suis apprentie chasseuse au service de Basile de Valmont. Capacité Spéciale : Briser les enchantements. Si un objet recèle de la magie en lui, Iris peut le sentir et son attention se focaliser sur lui, de même que pour les protections et barrière magique. Avec suffisamment de concentration, elle est capable, en le fixant, de distinguer les flux composant le sort. Il lui faut alors les tordre et les étirer dans son esprit pour briser ces liens, et rendre l’objet ordinaire, la protection inefficace, et la barrière levée. Cependant, Iris n’exploite que très peu son don qui la répugne et est, par conséquent, peu habituée à le pratiquer. Son utilisation provoque donc chez elle des tremblements et des nausées qui entraînent un état fiévreux. Une fois la magie rompue, si elle y parvient (car il est évident que les objets et sorts au trop grand pouvoir représentent encore un obstacle inaccessible pour elle), l’effort fourni fera qu’elle s’évanouira la plupart du temps. Les sorts à faible magie ne provoqueront pas d’évanouissement, mais cela n’empêchera pas un certain état de fatigue. Histoire ❝ 100 lignes minimum. ❞ « Les monstres existent. »
Et la vérité n’est plaisante que dissimulée. C’est ce que Sharon apprit le plus tôt et le plus vite. Ses grands yeux bleus et limpides posés sur le monde. Les jolies petites filles sont faites pour se taire. Tous les regards scotchés sur elle le disaient, tandis que régnait ce silence glacial. Imperturbable, elle les fixait, et sur son visage se fit un doux sourire.
« Ca ne me fait pas peur. Papa et maman sont là. »
Elle se rappelait encore la peur ancrée au ventre et paralysant ses membres. Son cœur qui battait sans cesse, alors que la mort prenait forme devant elle, personnification de tous les cauchemars enfouis au fond d’elle-même. Vide, et la gorge si sèche que crier était impossible, elle lui avait semblé comprendre quelque chose de jusqu’alors inaccessible. Cette sensation avait duré un moment, mille ans. Et puis une main l’avait repoussée violemment en arrière, des coups de feu avaient fait vibrer l’air. Son père venait de tuer le lycanthrope d’une multitude de balles d’argent.
Qu’importaient alors les injures qu’on lui faisait ? Certains la traitèrent de menteuse, mais il y en avait toujours d’autres qui l’écoutaient avec une fascination morbide. A huit ans, l’horreur parait tellement lointaine que l’évoquer procure une délectation certaine. Les héros de ses histoires l’avaient mise au monde. Elle ne pouvait rêver meilleurs personnages. Dans leurs bras, elle était intouchable. Dans la cour de récréation, c’est leur honneur qu’elle défendait. Se battre contre des garçons ne l’effrayait pas. Il y avait tellement pire dans ce monde.
C’était des secrets qu’il fallait taire cependant. A force d’être convoqués par le directeur, ses parents lui firent comprendre qu’elle ne pouvait parler comme bon lui semblait. Le goût du mensonge fut amer dans sa bouche. Elle se taisait uniquement parce qu’on lui avait fait comprendre qu’elle pouvait entraîner sa famille vers des ennuis irréversibles. Sharon apprit ainsi le prix de la gloire. Les véritables sauveurs sont ceux qui gardent leurs exploits muets. Au terme de cette leçon, elle dissimula la souffrance que cela engendrait en elle de mentir, car elle aimait sa famille de tout son cœur. L’amour et le mensonge se révélèrent deux moteurs qu’elle combinait astucieusement dans sa vie de tous les jours. Comme les deux langues qu’elle parlait sans effort, c’était deux masques sur son visage.
On peut croire que cela créa une déchirure en son être. Ca aurait été une erreur, car c’est ce qui fit sa force. Très tôt, elle comprit la notion de ce qu’était le sacrifice. Sharon était peut-être une pièce à double facette, mais elle était unique. Sa connaissance de la réalité étant plus étendue que celle du reste du monde, une grande fierté fut développée de cet avantage, et peut-être du mépris, aussi, pour ceux restant aveugles. Dans un esprit de revanche et par fierté personnelle, elle s’offrit à la carrière de chasseur. Elle serait comme sa mère, forte et droite parmi les ombres. Les siens avaient tous les défauts que l’on peut trouver dans une famille, mais cette union contre le surnaturel les rendait spéciaux. Cette puissance l’ancrait mieux que quiconque sur cette Terre.
Avec plaisir, malgré son jeune âge, elle commença à dompter les différentes armes et à maîtriser son propre corps. Elle écoutait tout ce que ses proches avaient à lui dire sur les diverses créatures qu’elle pourrait affronter au cours de sa vie. Son père et sa mère veillèrent toutefois à ce qu’elle eut une enfance tournée vers d’autres domaines que la chasse et les ténèbres. Pour cette petite fille pleine de vie qui leur avait été donnée, ils firent plusieurs sorties au zoo, au cinéma, aux fêtes foraines et, dès qu’ils le pouvaient, en France voir de la famille. De cette manière, Sharon supportait de taire ce que les autres humains n’auraient pas pu accepter. Il serait mentir que de dire qu’elle n’en conçut pas un grand orgueil à l’idée qu’elle pouvait se protéger, contrairement à eux.
Il ne lui vint jamais à l’esprit de se méfier d’elle-même.
Son apprentissage se déroulait de façon constante et régulière, sans entraver sa vie d’adolescente. Ses proches étaient fiers de ses progrès et le lui faisaient savoir, la présentant comme exemple à leurs amis. Il ne lui en fallait pas plus. A l’école, les professeurs avaient oublié ce qu’ils qualifiaient de passade, les histoires à dormir debout et fantaisies qu’elle racontait autrefois. Même ses amis les plus intimes n’étaient pas au courant de ce à quoi elle s’entraînait quotidiennement. Pourtant, elle n’avait pas l’impression de leur mentir sur ce qu’elle était. La seule pilule qui restait dure à avaler était de confiner ses géniteurs dans des emplois grossiers tels que garagiste et caissière. Elle se réconfortait en se répétant qu’elle connaisse la vérité était ce qui importait le plus. Elle était garante de la confiance qu’ils lui avaient accordée et des espoirs qu’ils fondaient en elle. Peu de chasseur développait des capacités de médium, mais le monde spirituel était un aspect à connaître dans leur formation.
Néanmoins, on prit garde à ne pas lui faire côtoyer de trop près ce domaine. Des disputes eurent lieu à ce sujet. Sa mère voulait qu’elle apprenne tout ce qu’il y avait à savoir avant que ce soit par la force d’un évènement fâcheux, à l’inverse de son père pour qui la simple vue d’un oui-ja était insupportable. Finalement, il fut décidé qu’elle irait voir un véritable médium qui lui enseignerait. Dans la pièce feutrée aux rideaux tirés, Sharon se sentait mal à l’aise. Ses mains blanches emprisonnées dans celles à la peau sombre de l’homme, elle tentait de percevoir ce que ses yeux ne pouvaient discerner. L’encens lui montant à la tête, elle essayait de se focaliser sur les divers objets l’environnant. Si proche de cette personne à l’aura imposante, ses iris finissaient toujours par capter l’éclat de l’amulette passée autour de son cou et restaient figés dessus. Quelque part, le son de son cœur tambourinant dans sa poitrine lui rappelait le souvenir lointain de la silhouette immense du lycanthrope. Sa respiration s’accéléra et son corps tout entier trembla. Les arabesques gravées sur le médaillon semblèrent se mouvoir, lui donnant la nausée. Dans un élan de clarté, elle sut qu’elle devait les briser. Les courbes s’écartèrent jusqu’à l’impossible. Elle sentit la cassure, et en conçut une grande joie. En même temps, son inconscient l’accueillait à bras ouverts, la plongeant dans le noir.
Quand elle revint à elle, le médium gémissait dans un coin de la pièce, apparaissant comme en proie à la plus vive terreur. Sa mère lui chuchotait des paroles de réconfort et son père traçait des lignes de sel près des fenêtres et diverses ouvertures de la maison. Les sons lui paraissaient lointains, mais elle distinguait quelques bribes qui ne formaient aucun sens selon elle.
« … Brisée… Elle l’a brisée… Le démon… Perdu… Il viendra… Le sort est rompu… »
Par la suite, il ne fut plus question d’esprits, ni même de cet homme qu’elle ne revit jamais. Elle ne chercha d’ailleurs pas à amener le sujet sur le tapis, tout comme ses parents. Et elle leur en fut reconnaissante. Ils la protégeraient, n’est-ce pas ?
Ce fut un choix qu’elle regretta, bien que cette décision lui rendit la vie aisée un certain temps. Il est plus facile d’éviter les sujets que l’on craint. Parfois, des objets attiraient plus son attention que d’autres. Dans ces instants, les fourmillements en elle se réveillaient, et si elle l’observait trop longtemps, la nausée familière se mettait à monter de manière incontrôlable. Détourner le regard et ignorer ces pulsions devinrent un art. Ne comprenant pas ce qu’elle portait en elle mais pensant que cela pouvait faire du mal à autrui, elle préféra ne pas toucher à ce don maudit. Aujourd’hui encore, elle reste persuadée qu’elle aurait pu vivre une vie entière comme ça. Mais tous les enfants doivent sortir de leur insouciante rêverie. Elle connaissait le danger et avait frôlé l’irréparable. Toujours en rescaper lui avait inculqué un sentiment d’invincibilité. Personne ne pouvait lui faire du mal, à elle et à sa famille. Ils étaient intouchables.
Ah, quelle douce pensée.
Il fallut moins de quelques heures pour la faire voler en éclats. Il aurait été facile de croire que rien ne pouvait lui arriver dans une maison de vacances, entourée de ses oncles, tantes et cousins, mais une famille de chasseurs réputée prend toujours toutes ses précautions. Habituée à la vigilance qu’ils nourrissaient autour d’elle, Sharon s’était malheureusement laissée bercer par cette protection infaillible qu’ils lui fournissaient. C’était des chasseurs. L’élite de ceux-ci. Aussi, comment aurait-elle pu prévoir ces bruits de portes défoncées, de verre cassé, au milieu de la nuit ? Ses doigts n’eurent que le temps de s’enrouler autour de la dague glissée sous son oreiller que son père s’engouffrait dans sa chambre. A la même seconde, trois individus y firent irruption. Leurs visages étaient masqués, leurs habits neutres de couleur sobre. Ils avaient été probablement formés pour passer inaperçu, se faufiler dans la moindre faille et, par conséquent, tuer. Son géniteur la plaça derrière lui et, impuissante, elle ne put que le regarder combattre. Elle sait qu’elle cria quand le sang fusa. Autour d’elle, de nombreux cris faisaient écho au sien à l’intérieur de la demeure. Elle n’aurait su dire à qui appartenaient toutes les voix qu’elle entendait. Tout ce qui comptait était l’homme devant elle faisant barrière de son corps et les adversaires à qui il faisait mordre la poussière, un à un.
L’espoir se disputait à la peur chaque fois qu’un de leurs ennemis tombait. En son for intérieur, elle ne pensait sincèrement pas que son père, pilier de son existence, puisse perdre. Lui-même eut l’air surpris lorsqu’un de ceux qu’il avait mis à terre se redressa dans un ultime effort et lui enfonça sa lame dans le dos. L’un des leurs pénétra alors la chambre douillette et, saisissant sa tignasse, dessina un sourire béats sur sa gorge, avant de le lâcher.
Le cadavre s’écroula, son sang giclant sur les pieds nus de la fillette. Elle le contempla comme pour la première fois, les joues souillées de larmes. Son meurtrier s’avança alors vers elle et elle sortit de sa torpeur. Elle ne voulait pas mourir. Un hurlement déchirant sortit de sa bouche pendant qu’elle se jetait sur lui, espérant frapper la première. Peut-être parviendrait-elle à le faire souffrir assez avant d’expirer elle-même ? Que ses tripes jonchent le sol et qu’il aille servir son père en enfer. Sa dague s’enfonça dans la chair de son ventre, lui arrachant un gémissement de douleur et à elle un sourire de démon. Sa joie dura peu. Il la saisit par la nuque et la frappa au ventre. La douleur fut un éclair en elle. Elle hurla, une fois parmi tant d’autres durant cette nuit. Hurla encore quand il continuait de la frapper. Sa vision se troubla. Les ténèbres et la souffrance. Cette dernière lui rappelait cependant qu’elle vivait toujours. C’était peut-être pire que tout. Puis plus rien.
Plus de prise sur sa nuque. Elle aurait pu avoir mal quand sa tête heurta le sol, mais elle n’était déjà que douleur et ecchymoses. Dans un brouillard confus, elle aperçut le visage de son père. Il lui semble qu’elle se mit à pleurer, mais même ses larmes lui offraient physiquement plus de mal que de bien. Une voix inconnue s’éleva.
« Ils sont tous morts… Que vais-je faire de toi finalement ? »
Cela est-il réellement important ?
« Il est clair que je suis arrivé trop tard pour eux. Mais peut-être pas pour toi. »
Sans eux, je ne suis rien.
« Tu ne peux pas parler ? »
Il prit ses doigts et les fit reposer au creux de sa paume.
« Bouge un doigt pour dire oui. Deux pour non. Tu fais partie de cette famille, n’est-ce pas ? »
Oui.
« Etait-ce ton père ? »
L’emploi du passé la blessa. Oui.
« Personne n’a survécu. As-tu des proches chez qui tu pourrais aller ? »
Non.
Il y eut un silence qui s’éternisa, durant lequel elle fixait toujours celui qui l’avait mise au monde.
« Ta famille est célèbre parmi le milieu des chasseurs. Vos ennemis sont nombreux. Je peux te donner les moyens de te venger. Je peux aussi t’achever rapidement et sans douleur. Souhaites-tu en finir ? »
L’honneur de sa famille lui apparut comme une évidence. Une vie seule la terrifiait au plus haut point. Ce massacre resterait-il impunis ? Elle aurait voulu être plus courageuse, mais qu’était-ce réellement ? Soudain, elle crut être à la fois beaucoup trop jeune et beaucoup trop vieille. Elle ne se voyait pas exister sans eux, mais là, tout de suite, ses souffrances la rendaient plus vivante que ces défunts. Elle avait mal, mais voulait que ça cesse, mais ça ne cesserait jamais. Elle ne voulait pas mourir. Non.
« Alors viens avec moi. Viens, Iris. »
Des bras la soulevèrent, et elle se laissa couler dans l’obscurité avec soulagement. Elle avait seize ans.
Basile de Valmont, comme elle devait l’apprendre, n’était pas quelqu’un de particulièrement doux et patient. Si elle ne lui avait pas été utile, il ne l’aurait pas sauvée. C’est ce qu’elle finit par comprendre au cours des cinq années qui suivirent. Il fit en sorte qu’elle ait un toit sur la tête, de quoi se nourrir et se vêtir, toutefois son attention se porta principalement sur ses aptitudes. Après un mois à l’hôpital, il la prit officiellement sous son aile, c’est-à-dire la jeta au milieu de sa meute de mercenaires. Sharon se réclamait toujours chasseuse, mais sa formation devait par la suite se rapprocher de la leur. Certains étaient plus sévères que d’autres, et d’autres plus cruels. C’était des hommes et des femmes à la discipline rigoureuse, et leur existence se résumait en la suppression des créatures surnaturelles et nuisibles. Ils ne faisaient pas dans le sentiment. Une gamine de seize ans n’était pas l’équipière dont ils avaient toujours rêvée.
Il lui fallut se faire une place dans ce nouvel univers. La vengeance était une bonne motivation. Très vite, elle découvrit que peu de personnes s’apitoyaient véritablement sur son sort car, après tout, il ne reposait qu’entre ses mains. En fin de compte, cela finit par lui aller. La pitié ne lui plaisait pas. Devoir prouver sa valeur au groupe militaire du Cercle des Ombres mit sa propre volonté à l’épreuve. Au bord du précipice, elle avait choisi de vivre, mais les mots n’étaient pas suffisants. Chaque jour, elle devait accomplir ce qu’on lui demandait sans aucune plainte. Les muscles endoloris par l’effort, elle écoutait les sarcasmes claquer à ses oreilles. Les insultes allaient de pair avec. Quelques uns voulaient l’avoir à l’usure, peut-être pour de bonnes raisons quand on y réfléchit. Cet univers, mieux vaut le quitter quand on le peut encore. Quand on est encore jeune et qu’on a encore la chance de vivre sainement. Mais elle resta droite et ne broncha pas. Ne bougea pas. Ses larmes, elle les gardait pour la nuit. Les yeux secs, elle apprenait à dépasser ses limites physiques et à traquer des monstres jusqu’au lever du soleil. Si elle s’écroulait, on ne la relevait qu’en de rares cas.
De Valmont, qu’elle finit par surnommer « le vieux » dans l’intimité la plus totale, voire seule avec elle-même, était obligé de lui financer des études. Elle se sentait donc à peu près normale. Son plus grand désir était de trouver le fils de pute qui avait voulu la mort de ses proches, aussi ne lésinait-elle pas sur son entraînement de chasseuse. Peu à peu, sa détermination lui attira plus de sympathie que ses plaintes qu’elle apprit donc à taire. Plus grands étaient ses efforts, plus ouverts se montraient les mercenaires avec qui elle partageait sa vie. Elle réalisa que cette blessure qui saignait en elle, ils la portaient tous, et que tirer dessus ne ferait qu’accroître sa peine. Il fallait accepter sa présence. Il y eut une fois où l’un des membres du groupe lança nonchalamment une pique sur sa famille, déclenchant une fureur sans précédent. Jusqu’alors les remarques n’avaient été centrées que sur elle-même. En moins d’un souffle, Sharon fut sur lui et le plaqua à terre. Il avait beau être son aîné, ce n’était que d’une année ou deux, et la rage décuplait les forces de la jeune fille. Une mercenaire plus âgée dut intervenir pour les séparer. A partir de ce moment, le sujet de ses proches fut évité. C’est lorsqu’elle parvint à neutraliser une créature qu’Iris gagna l’estime toute entière des mercenaires.
Ils ne remplaceraient jamais sa famille, se disait-elle, pourtant ils devinrent ce qui s’en rapprochait le plus. Elle finit par les suivre partout, que ce soit les chasses ou les bars. Cette jeune fille à la chevelure interminable d’un blond presque blanc intriguait les gens. On sentait cet accrochement à la vie, cet amour infaillible qu’elle vouait à ceux qu’elle côtoyait depuis longtemps maintenant, et, opposé à cela, l’orgueil, la rancune et la violence glaciale. Iris ne cherchait pas à être une héroïne, à se dire qu’elle faisait de bonnes actions. Au final, elle ne voulait qu’une réponse et une mort à la clé. Tous les moyens seraient bons pour ça. Même explorer des voies qu’elle pensait vouloir garder closes.
Au cours du temps, elle avait appris à accorder une partie de sa confiance à Basile de Valmont, qui s’était révélé être un sorcier très puissant. Il lui avait avoué avoir senti le don qu’elle avait et qu’elle avait utilisé contre le médium. Ce don, exploité à bonne escient, pouvait se révéler être une arme des plus efficaces. Refusant d’abord avec violence, elle avait fini par se laisser convaincre, acceptant de ne plus se laisser emprisonnée par ses souvenirs et ses peurs d’enfant. Cependant, elle ne le pratiquait que seule. Une part d’elle-même ne pouvait dissocier cette magie d’une tare qu’elle portait, l’associant à ces êtres surnaturels qu’elle combattait. Semblable à une vieille cicatrice, elle ne laissait personne y toucher. Elle était déjà chasseuse, pas sorcière. Non, pas sorcière.
Tell me your secrets Pseudo : Iris Âge : 21 ans Fréquence de connexion : Régulière Comment avez-vous connu le forum ? Par un membre (on ne devinera pas qui) Comment trouvez-vous le forum ? Magnifique design ! Multicompte ? [ ]OH YEAH / [x]NO. Code (en spoiler) : - Spoiler:
Oki by Léo
Dernière édition par Sharon J. Wilson le Mar 26 Juin - 20:14, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mar 26 Juin - 15:33 | |
| Benvenuto bella : D
un lien un lien un lien !! |
| | | Dimitri O'Neal
« Daddy Cool »
▌A débarqué le : 23/01/2012 ▌Parchemins : 791 ▌Quantité de sang disponible : 22067 ▌Age du personnage : 112 ans ▌Rang : Freki de la meute O'Brien ▌Job : Superman à temps partiel.
| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mar 26 Juin - 18:43 | |
| Tout d'abord bienvenue par ici, en espérant que tu t'y plaise! Alors voilà, j'ai lu ta fiche - très bien écrite au passage - et y'a un détail qui m'a chiffonné. Le fait qu'elle n'ai que treize ans quand tout cela lui arrive. Lorsque tu dis " Son apprentissage se déroulait de façon constante et régulière, sans entraver sa vie d’adolescente.", on s'imagine qu'elle doit avoir quatorze-quinze ans et, lorsque ses parents se font tuer, seize ans par là, mais tu précise cepandant qu'elle n'en a que treize. " Après un mois à l’hôpital, il la prit officiellement sous son aile, c’est-à-dire la jeta au milieu de sa meute de mercenaires. [...]. Ils la traitèrent comme leur égale, même si il y eut une période d’adaptation." Là aussi, ça paraît un peu étrange que des mercenaires, des hommes ( et des femmes?) ayant une vie assez dure, prenne pour égale une gamine de treize ans, ou un peu plus puisque tu mentionnes une "période d'adaptation", sans préciser sa durée cepandant. Pourrais-tu rectifier ce "détail" et donc la vieillir un peu plus lorsque tout ces évènements arrivent? |
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| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mar 26 Juin - 20:16 | |
| Merci pour l'accueil =)
J'ai modifié l'âge de Sharon et lui ai mis seize ans lors de la mort de sa famille. J'ai également rajouté des éléments lors de son arrivée dans le groupe de mercenaires ainsi que son évolution parmi eux. |
| | | Dimitri O'Neal
« Daddy Cool »
▌A débarqué le : 23/01/2012 ▌Parchemins : 791 ▌Quantité de sang disponible : 22067 ▌Age du personnage : 112 ans ▌Rang : Freki de la meute O'Brien ▌Job : Superman à temps partiel.
| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mar 26 Juin - 20:53 | |
| Félicitations ! ❝ Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! ❞ Officiellement bienvenue sur COB ! Personnage qui promet d'être intéressant, tout est bon après cette petite modification. Fais attention à Basile tout de même, il a tendance à sacrifier ses mercenaires pour sauver sa peau ! Te voilà donc ajouté chez les chasseurs ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée Le Guide du joueurAlors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?! Avatar ₪ Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment ! Pouvoir ₪ Pour recenser ton pouvoir c'est par là. Métier ₪ Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui. Liens ₪ Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. RP ₪ Tu peux aussi créer un sujet dans les demandes de topicsTe Loger ₪ Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang pour ne pas être SDF. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe. Les Annonces ₪ Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso. Faire Connaissance ₪ Evidemment, tu peux flooder avec et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous Skype, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum ! Tes Oeuvres ₪ Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art ! Absence ₪ En cas d'imprévu, un petit post dans les absences ne tue pas Staff ₪ Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là La loterie ₪ T'as personne pour RP ? Consulte donc ce sujet ! Le PNJ ₪ Si tu veux mettre du piment dans ton jeu, demande à utiliser le PNJLe Membre du Mois ₪ pour en savoir plus, c'est là ! |
| | | Méphistophélès
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▌A débarqué le : 18/07/2010 ▌Parchemins : 696 ▌Quantité de sang disponible : 27409
| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mer 27 Juin - 13:32 | |
| Mwahaha. Je te fais l'honneur de recevoir les congratulations du Diable. Bienvenue |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22697 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mer 27 Juin - 13:35 | |
| Bravo pour cette validation *-* *avalanche de cookies* et voilà, comme promis |
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| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris Mer 27 Juin - 13:36 | |
| Oh, je suis flattée <3
Des cookiiiies ! * danse sous la pluie * |
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| Sujet: Re: Sharon J. Wilson alias Iris | |
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| | | | Sharon J. Wilson alias Iris | |
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