• PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ; Rebecca a un physique qui ne s'oubliait pas, avant sa transformation. "Belle" est le premier mot qui venait à l'esprit de la personne qui la rencontrait dans la rue, mais personne ne se retourne plus derrière elle. Les gens oublient instantanément l'avoir croisée lorsqu'elle veut passer inaperçue. Sinon, les gens ne prêtent pas attention à elle. Sa peau, déjà blanche avant la guerre, est blafarde (normal pour un vampire) et est très douce, souvent comparée à de la soie. Ses cheveux sont bruns à l'origine, mais Rebecca les teint en noir - qu'est-ce qui est plus commun et ennuyeux que le brun ?. Ses yeux bleus sont... hypnotisant. Bleu électrique, bleu ciel, bleu turquoise ? Il n'ont pas vraiment de teinte à proprement parler, et chaque personne qui croise son regard tombe sous le charme de ses yeux, donc d'elle... d'une certaine façon. Elle est grande pour une femme des années 1920 - 1 mètre 75. Ses courbes féminines sont agréables sans être très prononcées, car elle est quelque peu chétive.
Malgré ce physique atypique, demandez autour de vous : les gens ne se souviennent que vaguement de Rebecca. Sa "capacité spéciale" lui permet de passer inaperçue partout où elle se rend, sauf aux yeux des gens qu'elle choisit, ce qui est rare.
• ET MORALEMENT ? ; Rebecca a tellement de personnages, tellement de caractères différents qu'il lui arrive elle même de s'y perdre. Elle se souvient encore de l'ancien, avant la guerre, mais ce souvenir est flou comme si elle le regardait à travers un rideau d'eau. Rebecca se souvient de quelqu'un d'enjoué, toujours prête à rire et à se moquer gentiment des gens. Tout le monde l'aimait beaucoup, des camarades du collège de filles qu'elle fréquentait à l'épicier chez qui elle allait chercher le pain tous les samedis matin. Sa vie à changé du tout au tout lorsque la guerre a débuté, et elle l'a transformée jusqu'au plus profond d'elle-même, passant de la petite fille naïve à la femme sans pitié qu'elle était avant sa transformation.
Rebecca a la sensation de s'être perdue de vue, comme une adolescente en quête de sa personnalité - à la différence près qu'elle a environ quatre-vingt ans maintenant. Depuis que les CESS se sont révélés au monde, elle ne tente de ne plus tuer plus que nécessaire, ce qu'elle trouve dur. C'était l'aspect qu'elle préférait en étant vampire. En fait, Rebecca adore tuer. Elle met dans ses meurtres beaucoup de soin, essayant toujours de ne pas les faire souffrir outre mesure pour garder un semblant d'humanité. Pourtant, lorsque leur dernier soupir s'échappe de leurs lèvres ouvertes en un cri qu'ils ne peuvent laisser échapper, Rebecca est submergée par une sensation qui ne ressemble à aucune autre.
Elle semble toujours éteinte, comme une chandelle qui fume encore de la flamme qui vient d'être soufflée. Elle ne rit plus, et c'est rare de voir un sourire s'épanouir sur son visage. C'est tout ce dont elle peut se rappeler.
• HABITUDES DIURNES ; Comme tous les vampires, Rebecca utilise les heures de la journée pour dormir, en tombant littéralement de sommeil dès les premières lueurs du jour.
• HABITUDES NOCTURNES ; Rebecca vit la nuit. Elle sort sans pour autant beaucoup s'amuser, elle rencontre des gens sans s'en faire des amis. La vie de la vampire n'est pas très animée depuis qu'elle en est une. C'est pour ça qu'elle a déménagé à Saint Louis, histoire de briser un peu la routine quotidienne.
Tell me your secrets
Dernière édition par Rebecca Jones le Mer 4 Aoû - 7:08, édité 21 fois
Sujet: Re: Rebecca Jones [Terminée] Mar 3 Aoû - 10:13
Once upon a time...
Nombreux sont ceux qui avancent que les conditions météorologiques lors de la naissance influent sur le développement et sur la personnalité de l'enfant qui né. Moi, je suis née une froide nuit de décembre aux environs de deux heures du matin. J’ai grandi dans une famille modeste mais heureuse, avec parents aimants et deux frères, Aaron et Asael. Rien ne pouvait me prédestiner à ce qui allait se passer pendant les trois années qui suivirent mon dix-septième anniversaire, et à ma transformation. Mais cela eut lieu. Certains appellent cela le destin, mais je pense que rien n'aurait pu prévoir ce destin hors du commun, et que ce sont mes choix qui m'y ont mené. Bien que je ne regrette rien, je ne peux m’empêcher de me détester un peu plus chaque jour.
Aujourd’hui, j’ai dix-huit ans. Cela fait déjà plus d’un an que la guerre a commencé et j’attends le passage d’un bateau qui me conduira en France. J’ai peur de ce qui m’attends là-bas, et de voyager toute seule. Je suis partie en cachette de la maison hier soir, en plein milieu de la nuit. La neige tombe depuis des heures et l’air de décembre me glace jusqu’aux os, mais je ne pense pas à ça. Je suis occupée à lire et à relire une lettre d’Aaron. Asael est mort, et mon dernier frère est dans un maquis, au pays de la tour Eiffel. Je pars pour le rejoindre, et je m’y tiendrais. En fait, j’ai pris ma décision depuis le 18 juin de cette année, mais ce n’est que maintenant que j’ai le courage de le faire. Je ne sais pas ce qui m’y a poussé – je suis une femme innocente et naïve, je ne me fais aucune illusion à ce sujet. Je n’aurais jamais pensé tuer un jour quelqu’un, mais ils s’en sont pris à ma famille. Je leur ferais payer, même si je dois mourir pour ça.
***
Le printemps 1941 est arrivé, laissant derrière lui la saison froide et difficile pour les résistants. Cinq d’entre nous sont morts de malnutrition ou de froid, mais le plus dur est enfin passé, et les fleurs dans les arbres ainsi que les rayons du soleil semblent nous récompenser de notre patience. J’ai toujours adoré les fleurs. Depuis quelques mois, je suis une résistante à part entière. La cadette, la seule femme de notre maquis, mais une résistante. Je n’ai jamais été aussi fière de toute ma vie. Participer à grand mouvement symbolisant la liberté a amélioré mon égo, et cela se sent déjà autour de moi. Pour la première fois, je prends conscience que je suis entourée d’hommes seuls qui n’osent pas me faire des avances car je suis la sœur de leur ami, celui qui ressemble le plus à un chef même s’il n’y a pas de hiérarchie au maquis. Pour une fois dans ma vie, je sens que je plais.
***
Les feuilles tombent, c'est l'automne dans les montagnes. Je reviens d'une mission de ravitaillement et j'ai deux balles dans le bras. Malgré la douleur, je souris béatement. J'ai dirigé une mission pour la toute première fois et personne n'est mort. Je me suis conduit héroïquement et me suis précipitée pour sauver un de mes hommes en danger. J'ai tué deux allemands. J'ai amené de la nourriture pour trois semaines, c'est plus que personne n'a jamais réussi à faire dans l'histoire de notre maquis. Je me fais soigner à l'alcool pur par un homme magnifique qui ne connaît rien à la médecine. Il me parle mais je n'entends rien, je suis totalement grisée.
Devant mon apparent mutisme, il m'appelle par mon prénom. J'adore la façon dont il prononce « Rebecca » à la française. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser.
Quelques heures plus tard, alors que je suis serrée contre lui et que je savoure pour la première fois le repos bien mérité des amants, des coups de feu retentissent dans la nuit. Je cherche mon fusil, mais il n'est plus chargé.
***
Je pensais que je ressentirais au moins quelque chose devant l’accomplissement de ce pourquoi je travaillais avec mon frère depuis des mois, mais rien ne me viens. Je ne suis ni déçue, ni soulagée, ni fatiguée. Je suis vide depuis cette nuit où notre maquis a été attaqué. Je n’ai plus l’impression d’exister depuis que mon frère et moi sommes seuls au monde avec le poids des survivants sur la conscience. Ma seule raison de vivre depuis une année est de retrouver les hommes qui ont tué nos amis et mon premier amant, et alors que je me tiens enfin devant celui qui a dirigé les opérations contre notre maquis avec un flingue braqué sur sa putain de tête de nazi, je ne ressens rien.
Pourtant, j'ai bravé mille dangers (au sens littéral) pour enfin arriver devant lui. Avec mon frère et quelques-uns des résistants que nous avions débauchés, nous avons investis un théâtre qui donnait une représentation uniquement pour les allemands. Portés par l'énergie de désespoir, nous avons tué tous les allemands présents, soit environ une bonne vingtaine (plus leur famille ou leurs putains). Encore une fois, nous sommes, moi, mon frères et trois résistants, les seuls survivants (par je ne sais quel miracle d'ailleurs). Mais devant l'homme qui a mené les opérations contre nous, je ne ressens rien.
Alors j’appuie sur la gâchette plus vite qu’il ne l’aurait fallu. Devant tout ce sang qui vient rejoindre celui de sa famille sur la table, je suis exaltée. Et je souris.
Je me retourne vers mon frère qui est occupé à pleurer par terre, la tête dans ses mains, levant de temps à autres la tête pour regarder autour de lui. Il semble se réveiller d’un horrible cauchemar qui a duré douze mois.
Je regarde aussi autour. Il y a une multitude de corps, des parents nazis aux enfants innocents. Nous n'avons fait aucun quartier.
Aaron lève la tête vers moi, et je vois qu’il a peur. Moi, j’ai plutôt pitié de lui. Il ne dit rien, mais je comprends instantanément ce qu’il veut me dire, il n’en a seulement pas le courage. Il me regarde en clignant beaucoup des yeux, avant de les fermer. Et il pleure une nouvelle fois. Je m’en vais, comme il me l’a silencieusement demandé. Après cette vendetta terrible, je sais que je ne le reverrais sûrement plus jamais, mais je n’ai aucune envie de rentrer chez moi. Je ne suis plus la même, et personne ne saurait le comprendre.
***
Nous sommes en 1943, j'ai vingt-et-un an et je vais mourir. Je n'ai aucun regret quant à la façon dont j'ai mené mon existence, car j'ai toujours fait ce que je pensait être juste. J'ai la rage au ventre car je vais mourir jeune, et que j'ai été lâchement abattue pendant mon sommeil d'une balle dans le ventre. « Tu... vas... crever... » sont les seuls mots que j'arrive à prononcer avant de voir sortir des bulles pleines de sang de ma bouche et d'être interrompue par un rire d'hystérique. Sale nazi de merde.
Je lui crache dessus, et il rit de plus belle. Cela fait un an que je tue tous les allemands que je peux croiser, et le seul que je pensais avoir abattu et qui a apparemment survécu a le courage de venir me tuer dans ma planque. Je ferme les yeux, et je sens mon corps se réchauffer vivement avant de se refroidir. De très loin, j'entends des bruits de lutte et je sens un liquide chaud comme l'est supposé l'être le nectar des dieux couler dans ma gorge. Je l'avale goulument avant d'être interrompue par une douleur au coup suivie d'une extase sans pareil. La seconde d'après, je sens une douleur atroce qui semble se répandre par mes veines et qui passe dans tout mon corps. J'essaye de crier, mais aucun son ne sort de ma bouche. J'ai peur surtout car je ne comprends pas ce qui m'arrive.
Utilisant les forces qu'il me reste pour entrouvrir mes yeux, il me semble voir le visage de mon frère qui me sourit de toutes ses dents aux canines acérées.
***
Les années qui suivirent ma transformation en vampire furent consacrées à mon initiation à toutes les particularité que mon nouveau statut mon conféraient, en compagnie de Aaron et de son maître. Nous parlâmes très peu lors de cette période, et il ne m'a jamais révélé comment il avait été transformé et comment il m'avait retrouvé, le jour où il m'avait sauvé la vie. Comme le jour de mes dix-huit ans, je quittai la maison du maître en douce, la nuit après le repas. En me retournant, j'aperçus mon frère qui me regardait m'enfuir. Je ne sais pas ce qui m'a poussée à aller lui parler cette nuit-là, mais les seuls mots dont je me suis souvenue soixante-dix ans plus tard étaient que j'avais « toujours été la plus forte de nous deux... ou la plus folle ». Je ne le savais pas moi-même, et il m'a laissée partir. Je suppose qu'il comprenait, et que nous n'avions plus rien à faire ensemble. Je lui ai adressé un signe de la main et je suis partie voir le monde. Je ne savais pas où mes pas me menaient, mais c'était mieux comme ça... je suppose.
Dernière édition par Rebecca Jones le Mer 4 Aoû - 7:20, édité 3 fois
Sujet: Re: Rebecca Jones [Terminée] Mar 3 Aoû - 21:36
Bonjour mes chers petits admins je crois avoir terminé ma fiche ! Au milieu de l'histoire, le style vous semblera un peu désordonné, (au moment où elle tue le général xD) mais c'est fait exprès. Si ça ne vous plait pas, je pourrais changer sans problème :DD
Sujet: Re: Rebecca Jones [Terminée] Mar 3 Aoû - 23:55
RE-BIENVENUE parmi nous ! Je m'occupe de ta fiche ma cocotte.
EDIT : GRAOU Zooey ! Dommage que tu sois un vampire, sinon je t'aurais mangée toute crue.
Alors, passons aux choses moins drôles. Mouhahah. Non, n'ai pas peur. *BAF* La première remarque que j'ai à te faire est la suivante : un vampire ne peut rester éveillé la journée. Il tombe naturellement de sommeil dès l'aube. Hors, tu dis que Rebecca apprend les langues étrangères lorsqu'elle n'arrive pas à dormir. Mais, elle ne peut pas ne pas arriver à dormir ! xD Même les vampires âgés ne peuvent résister à cet appel du sommeil. Donc voualà, il va falloir modifier ce petit passage.
Deuxième chose, mais ce n'est qu'un petit détail, les groupes de résistants durant la guerre ne s'appelaient pas "maki", mais "maquis". Parce qu'un "maki", c'est un lémurien. Ahah.
Pour le passage avec le général, il me semble qu'il faudrait ajouter quelques petites précisions quant à la façon dont Rebecca parvient à se retrouver face à lui. Avant d'atteindre un général Allemand, il fallait passer par pas mal de soldats et autres protections. Il n'était sans doute pas aisé de le trouver. Voilà donc si tu pouvais simplement préciser la façon dont elle est arrivée là - et où cela se trouve d'ailleurs, ce serait parfait.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.