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Ma vie? Elle n’est pas tout à fait comme toutes les autres. Je suis juste une petite infirmière qui à perdu son père au cours de ses 18 ans. Mais bon, je ne vais pas vous raconter que la fin. Et si je commençais par le début?

Je suis née un beau jour d’été. J’ai vu le jour pour la première fois le vingt et un Juillet. Déjà compliquée, j’ai fait mal à ma mère durant douze heures. Déjà rebelle avant de sortir. Et oui. Il en faut des enfants comme moi. Mais malgré cela, se fut le plus beau jour de mes parents. Ils m’appelèrent alors sur un accord commun Eleonore Crystal. Des prénoms qui faisaient rêver ma mère. La profession de mes parents? Et bien mon père prof de musique et ma mère infirmière. Pas mal me direz vous, pourtant ça n’a pas été toujours facile. Jusqu’à mes huit ans, je fus seule, ils étaient toujours absents, bon d’accord j’étais avec mes grands parents mais il me manquait l’affinité parentale. Ce n’est que quand ma mère fut enceinte que je pu profiter d’elle, c’était probablement les jours les plus heureux de ma vie, ainsi que quand mon père prit ses jours. Ils étaient là tout les deux pour moi. Et c’est avec mon père que j’appris à faire du piano une passion, il ne fallu que quelques mois pour en être accro et devenir une très bonne musicienne. Un vrai bonheur, pendant la grossesse de ma mère, je fis des concours tout en les gagnants. Ils étaient tellement fière et moi de même. Quelques temps après, je reçu alors un petit frère, Peter. Mais à ses 4 ans tout bascula dans la plus sombre des périodes. Ils se disputaient sans cesse dès qu’ils rentraient l’un et l’autre et divorcèrent. Mon père parti vivre sur une plage et je lui en voulu. J’arrêta alors le piano alors que j’étais une très bonne pianiste. Sans mon père, je ne voulais pas continuer cet instrument. Ca n’avait plus de valeur. Je le détestais et préférais rester chez ma mère. Je ne voulais pas d’un père égoïste qui ne pensait qu’ à son petit bonheur. Du haut de mes douze ans, je voyais déjà la vie comme il le fallait. Je laissais mes études de coté en baissant dans toutes les matières, je me rebellais encore un peu plus qu’à l’ordinaire. Ma mère ne me reconnaissais plus je le savais, mais cela m’était égal. Je préférais rester dans mon coin, surtout quand elle retrouva un homme.

Je ne voyais mon père que pour noël et mon anniversaire, mais l’envie n’y était pas bien au contraire. Il était tout ce que je détestais en ce bas monde de nous avoir laisser. J’avais eu l’impression enfaîte, que tout était de ma faute. Qu’il préférait passer son temps avec moi au piano qu’avec ma mère. Et je pensais que c’était de ma faute. Mais ce qui était sur, c’est qu’il nous avait quitté et ça je ne l’aurais jamais voulu. JAMAIS. Peter et moi nous étions vraiment liés, malgré mes rebellions et mon caractère à tout foutre en l’air ou encore à me refermer sur moi-même. On ne pouvait toucher à lui. C’était mon petit frère et personne ne pouvait lui faire de mal. Je pouvais passer tout mon temps à le rassurer ou à faire des paries stupides avec lui. Je savais que mon père lui manquait, et tout ce que je pouvais faire c’est d’être là prêt de lui. C’était bien la seule personne que je ne repoussais pas qui n’avait pas de piercing. Comment vivre sans sa passion? Et bien tout simplement en faisant des conneries ou en se plongeant corps et âme dans une autre passion.. Laquelle? Et bien vous le verrez dans les lignes qui suivent. Et un jour arriva, je vola un CD que je voulais à tout prix. Mais je me suis fait prendre… Ma mère était certes furieuse mais n’en dit rien à mon père.

Heureusement pour moi car l’été d’après, je dû aller chez lui pendant deux mois. Au tout début de cette aventure, je ne voulais pas adresser un mot à mon père. Je passais mon temps dehors sans jamais lui adresser un regard sauf quand je rentrais. Mais quelques semaines plus tard, après avoir rencontrer un garçon. Je fus attendrie et redevint un peu la Eleonore d’avant. Au plus grand espoir de mon père qui voulait aussi que je rejoue. Mais malgré tout, c’était hors de question. Avec ce fameux jeune homme tout allait bien, jusqu’à ce que mon père parte à l’hôpital. Je fus anéantie en découvrant qu’il allait mourir. Malgré l’amour que je pouvais porter à ce beau jeune homme, je préférais le quitter pour pouvoir rester prêt de mon père. Ce beau jeune homme fut lui aussi anéanti en essayant de me retenir. Mais mon côté rebelle était toujours là et j’avais le dernier mot. Il parti….
Mon frère du rentrer avec ma mère, mon père ne voulait pas qu’il le voit mourir. Mais moi, je voulais rester prêt de lui. Le laisser partir seul, ça jamais. Malgré le passé et ce que j’avais pu penser, j’aimais mon père et je ne pouvais pas penser à ça. On parla beaucoup, de tout à vrai dire. Et un soir je repris le piano, ça me fis un bien fou. Ca m’avait tellement manqué. Mon papa était fière de moi. Il restait prêt de moi à m’apprendre toujours quelques morceaux. Mais un jour en lui apportant des crêpes, je le vis sur sa chaise inerte.. En le secouant, criant.. Je m’aperçu qu’il n’était plus de ce monde. J’avais tellement mal agi avec lui, je me sentais coupable. Mais les dernières semaines avaient été les meilleures, oh ça oui.

Tout cela me redonna du courage, je me remis à mes études et continuais toujours cette petite passion. Mais très vite, je fus prise de cours en voulant être infirmière. Je devais passer mes examens, mes concours et j’en passe. Le Piano n’était que présent bien sur mais je ne pouvais y jouer que très rarement. Mais le métier que je voulais faire était aussi ce que j’avais de plus cher. Jamais je n’aurais pu vouloir mieux. Je fus reçu un beau jour par un hôpital ayant eu de bon écho sur mes notes, me fis faire un essai. Et tout était en poche. Je commençais dans les plus bref délais. Je passais les plus belles années dans cet endroit, je fis même la rencontre d’un patient très différent des autres, se nommant Jack. On parla beaucoup, alors qu’à l’ordinaire, il ne décrochait pas à un mot à mes collègues. Mais ce que je savais arriva et il parti sans jamais donner de nouvelles.
Quelques semaines plus tard, un jour comme les autres, un mari d’une patiente décédée se présenta, tirant sur tout ce qui bougeait. Je fus presque l’une des personnes sur qu’il tirait. Presque, oui j’y échappa en lui mentant sur mon compte. Je lui avais dit que je n’étais qu’une aide soignante et que je ne savais rien sur ce qui avait pu bien se passer. Se fut un moment effroyable, après cette réalité, je ne pu remettre les pieds dans cet hôpital à mon plus grand regret. Je me devais de partir. Mon copain lui qui portait pour New York, m’emmena si je puis dire avec lui. Je voulais changer d’air, voir autre chose pour ne pas devenir folle et me retourner à chaque mouvement ou chaque bruit. J’étais terrorisée certes, mais jamais je ne le montrais. Je ne voulais pas que l’on s’imagine que je n’étais qu’une fille frêle.

Mais très vite, je quitta mon conjoint. Je ne supportais pu ces sauts d’humeur et les reproches. Je n’avais plus qu’une solution partir, reprendre ma vie à zéro tout oublier. Et des échos vinrent à moi Saint Louis, apparement très étrange, elle m’appelait. Je ne mis pas longtemps avant de m’installer la bas et de découvrir que beaucoup de choses s’y passe.