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 Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...

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Cyerah A. Misiaczyk
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Cyerah A. Misiaczyk



▌A débarqué le : 26/01/2013
▌Parchemins : 32
▌Quantité de sang disponible : 20437
▌ Code couleur : #fb4979


« Moi je veux ♥ »
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MessageSujet: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 13:15

Cyerah A. Misiaczyk


« I can't decide if I'll let you save my life or if I'll drown»

Dianna Agron © TUMBLR



Identité


Je m'appelle Kazimiera Adelosìa Cyerah Misiaczyk mais on m'appelle Cyerah ou Cy’. J'ai 78 ans, j'en fais 25 . Je suis né(e) le 8 juillet 1934 et je suis Américaine , avec des origines Polonaises, Tchécoslovaques et Austro-hongroises . Je suis une sorcière bisexuelle et je suis la servante personnelle de mademoiselle Maelenn Pendragon.

Rayons solaire ; Ma peau absorbe d’elle-même les rayons UV du soleil. Ceci fait, je peux les « relâcher » à ma guise, en créer des rayons brûlants qui peuvent… brûler. Eh oui. Comme le soleil, j’ai le pouvoir de créer des brûlures tantôt douloureuse, tantôt cuisante. Ou simplement briller, comme une petite lampe torche, les rayons emmagasinés ressortant par mes pores de peau. Dans ces moments-là, ma peau est plus que chaude et le moindre contact est comme celui avec la flamme d’une bougie. Bien que ce ne soit que des brûlures qu’aux deuxièmes degrés, dans le pire des cas, ce pouvoir soit d’une utilité exemplaire quand on croire un buveur de sang dans la rue. Puisque sans être capable de le faire fondre comme une guimauve au dessus d’un feu, il a le pouvoir de leur faire naître quelques cloques et de leur ficher une trouille bleue. C’est déjà pas mal. Il va de soit que je dois prendre un peu de soleil dans la journée si je veux que ça fonctionne. Chose malaisée lorsque l’on vit avec une vampire.



Histoire


« 100 lignes minimum »

Émerveillée, j’étais assise à même le sol, regardant ma mère allumer la dernière bougie de Hanoukka, la fête des Lumières. Du haut de mes cinq ans, ces jours de fête avaient le don de m’épater. C’était simplement magique à mes yeux. La famille qui venait des quatre coins de la Pologne avec leurs plats préparés rien que pour les célébrations, la synagogue avec son odeur d’encens remplie de mystère, la découverte de chose que je ne connaissais point. Cette année-là fut sans doute la première fois que je réalisais ce que c’était être juive. C’était également la dernière fois que ce fut joyeux, que ce fut bien de l’être. Nous étions au tournant de l’an 1939. Année où la Pologne changea de face et devint le berceau de crimes sanglants dont l’on parlera pendant des années. Bien que je l’ignore, cette Hanoukka serait mon dernier. Quand j’y pense aujourd’hui, c’est avec mélancolie que je me souviens des jeux de toupies et de l’heure où ma mère allumait la bougie de l’Hanoukkia amusée de me voir si attentive, moi qui avais toujours été une enfant turbulente. J’étais la cadette de la famille, mon père disait souvent que j’étais un bébé-surprise, un petit cadeau. Sans doute parce que je naquis près de dix-neuf ans après ma sœur aînée et près de treize ans après mon frère le plus jeune. J’avais en tout une sœur et quatre frères, nous avions beau être nombreux, jamais nous ne manquions de quoi que ce soit. Du moins, dans ma prime jeunesse. J’avais quatre ans quand ma sœur épousa un Allemand et déménagea en Allemagne. C’était la seule période de l’année où elle venait nous voir, elle et ses bambins pleurnichards. Comme c’était le cas de la cousine Ânnchen, qui avait choisi l’Autriche comme lieu de résidence, patrie de ma grand-mère maternelle. Sans le savoir, ce serait à elle que je devrais ma survie, quelques années plus tard. Sans doute pour vous, chers lecteurs, ce souvenir d’enfance n’a sans doute aucune valeur, peut-être vous semble-t-il présent qu’à titre décoratif, mais ce n’est pas le cas. À mes yeux, il est le dernier souvenir réellement heureux de mon enfance. De ma vie d’avant. Il prouve à quel point ma famille était heureuse, unie. À quel point les choses se sont bousculées rapidement, sans qu’on ne les voit venir. Peut-être parce que j’étais jeune, peut-être parce que je suis issue d’une famille, dont les origines étaient pêle-mêle mais jamais je ne fis de réelle distinction entre juifs et Allemands. Du moins, pas tant que l’on en fit une pour moi. J’imagine que le nazisme a toujours fait partie de ma culture. Peut-être qu’avec l’âge, j’aurais pris conscience des regards méprisants des passants sur nous quand nous sortions de la synagogue, peut-être aurais-je compris qu’en Pologne, les gens n’étaient pas simplement tous les mêmes, mais que l’on se distinguait par la croix d’or que l’on portait au cou ou l’étoile de David qui pendait à celui d’un autre. Beaucoup de gens vous parleraient de mon histoire avec une autre vision des choses. Peut-être s’appuieraient-ils sur la purification de la race aryenne, sur une quelconque valeur religieuse, sur la manipulation du gouvernement nazi… Ce n’est pas mon cas. Mon histoire à moi est horreur et sang, morts violentes et agonies. Elle commence ici. En plein cœur de Varsovie, dans une petite maison où brûlaient les bougies de la fête des Lumières…

Rapidement, Varsovie, petite ville tranquille, devint un ghetto pouilleux et sans issues. Nous y étions coincés, nous bagarrant pour un peu de farine, pour de l’eau potable. Bientôt, pour simplement rester envie. Les conditions d’hygiène était terribles et la maladie se propageait à une vitesse folle, déciment les vieillards et bon nombre d’enfants. Je présume que je fus chanceuse d’avoir une mère sorcière, sans ça, j’y aurais sans doute passé moi aussi. Dans ce milieu, nous n’étions pas des hommes, juste des animaux, du bétail que l’on préparait à aller à l’abattoir. Et l’abattoir venait plus vite qu’on l’eut cru. Nous passâmes près d’un an dans le Ghetto de Varsovie, qui ne ressemblait plus à rien. Les corps jonchaient dans les rues, propageant la maladie, l’odeur était infecte. Nous manquions d’eau, de nourriture, et bientôt, nombre de mes amis d’école décédèrent. Malgré tout, malgré la misère dans laquelle nous étions plongés, j’ai toujours cru qu’on allait nous sortir de là. Qu’un beau matin, j’allais ouvrir les yeux et voir que le monde avait repris sa douceur, que les choses étaient comme avant, comme lors de cette Hanoukka quelques mois plutôt. J’y croyais dur comme fer et jamais mes parents ou ma fratrie ne tâchèrent de me démentir. J’imagine que c’est ce qui fait la famille. Ne pas démolir les espoirs des uns avec la dure vérité, laisser l’enfance se vivre coûte que coûte et ne pas altérer l’innocence. Quelque part, aujourd’hui je leur en veux de m’avoir laissé mijoter dans mon petit nuage rose sans me préparer à ce qui allait suivre. Parce que le Ghetto de Varsovie comme tous ceux installés un peur partout en Pologne n’étaient rien d’autre que le début d’un drame bien plus grand. Bien entendu, des gens que je connaissais mourraient, mais je ne comprenais pas vraiment. Après tout, nous nous voyons qu’à l’école, parfois au parc quand mes parents pouvaient m’y emmener. Le décès qui me toucha le plus fut celui du Rabbin, mais encore une fois, je ne vivais pas cela trop mal, ce qui étonna mes parents. Bien qu’aujourd’hui, en y repensant, je revois leurs regards inquiets, jamais ils ne m’en touchèrent un mot. Je crois qu’ils avaient peur que je réalise soudainement que nous étions en guerre. Que c’était une chasse ouverte et que c’était nous, le gibier. De l’autre côté de ces murs, on construisait des chambres à gaz géantes, on creusait des fausses, assassinait des hommes innocents, des femmes et leurs poupons inoffensifs parce qu’on le leur avait dicté. Sans doute préféraient-ils tous que je reste sur mon petit nuage rose avant que ce soit nous, que l’on vienne cherche pour gazer sans pitié.

Ce jour vint plus rapidement qu’on aurait pu le croire. Novembre était plus gris qu’à l’ordinaire, plus froid aussi. On ouvrit les portes du Ghetto, on nous mit en file indienne et ils nous entassèrent dans des trains. De sorte que l’on ne pouvait pratiquement pas bouger, coller les uns aux autres. Tout ce don je me souviens de ce voyage-là, c’est de l’homme agonisant à côté de moi, dont les râles m’avaient empêché de dormir toute la nuit avant qu’il ne pousse son dernier soupir aux premières lueurs de l’aube. Du camp d’extermination, je ne me souviens de très peu de choses. Sans doute est ce mieux ainsi. Je n’ai pas vraiment envie de me souvenir de tous les détails de ces quelques heures passées dans ce lieu lugubre. Je me souviens des murs sales, des cris d’agonies, des toux creuses. Je me souviens de cette voix caverneuse qui nous dirigeait. Je me souviens de la séparation brutale entre les hommes et les femmes. De mon père me faisant promettre que je resterais, avec maman peu importe quoi. Ma promesse à peine dite que des mains dures m’agrippaient le bras. On me traîna, loin de ma mère pleurant, avec tous les autres enfants. C’est en lisant sur cette époque que j’appris par la suite que les enfants de moins de quinze ans, comme les vieillards, étaient immédiatement gazer. On ne leur laissait aucune chance de s’en sortir. Ils étaient inutiles et ne pouvaient pas travailler comme les adultes. Les enfants sont faibles, ils font de mauvais esclaves. Je ne me souviens pas exactement comment cela se passa, je sais simplement que je devais ma vie à cet homme que je n’avais vu que quelques fois dans la rue. Il était vêtu comme les autres Allemands, sans aucune distinction. Il me murmura de me taire et de le suivre. Avec un quelconque mensonge, disant que j’étais utile à une quelconque tâche, il me fit sortir des rangs.

La lumière aveuglante bien que ténue me brûla la rétine alors que je tâchais de me protéger d’elle de mes mains levées. J’avais passé ce qui me semblait être des jours dans cette pièce minuscule et noire. J’avais faim, froid. Sans un mot, l’homme qui m’avait sortie des rangs me lança des vêtements de garçon, un uniforme miniature de ce qu’il portait. Il coupa ma longue crinière blonde, m’enfonça un chapeau sur la tête et m’intima de le suivre, rapidement et sans bruit. Nous fûmes arrêté qu’une seule fois dans les couloirs du camp, par un homme un peu débile, à la peau manger par la vérole et visiblement ivre. « s’qu’tu fa’ s av’ c le g’ min? C’pas un p’tit juif c’lui-la? » Je reçu une tape sur l’épaule du gaillard à qui je devais la vie sauve et il rigola légèrement, bien que nerveux. « Ne sois pas stupide. C’est mon neveu. Son père tenait à ce qu’on lui monte le pouvoir des nazis, qu’on lui apprenne la vraie vie. » Et il me poussa dans le couloir, alors que l’autre marmonna un truc incompréhensible pour le commun des mortels. La suite fut simple. Il me traîna dans les bois, me passa aux mains d’un autre homme accompagné d’une demi-douzaine d’enfants et deux fois moins de femmes. Un passeur. Il allait faire le nécessaire pour nous faire traverser la frontière et nous cacher en territoire slovaque avant de nous expédier vers les Amériques ou l’Irlande du Sud. Là où nous aurions un semblant de sécurité. Bien entendu rien de tout cela ne serait simple. Nous voyagions la nuit, dans les bois les plus reculés, loin de la population. La moitié des rescapés rendirent l’âme pendant le périple, de sorte que lorsque l’on franchit la frontière nous n’étions que cinq. Si pendant un moment j’avais cru que tout serait terminé, je m’étais trompée. L’homme qui s’occupait de nous préféra nous séparer, trouvant qu’un groupe de juifs voyageant ensemble n’était pas des plus subtils. Il expédia donc les enfants les plus jeunes dans des familles Slovaques et Tchèques, manigança des plans pour quel quelques amis veufs prennent les femmes comme pseudo épouses. À la fin, il ne resta que moi et un garçon de neuf ans qui n’avait prononcé aucun mot pendant tout ce temps. On bougea encore et encore. On consentit finalement à nous dire où nous allions. Le garçon serait envoyé dans un monastère après avoir reçu le baptême et un nouveau nom. Moi, ma tante Ânnchen avait payé une somme faramineuse à la demande de ma mère pour me faire sortir de là et m’attendait en Autriche. C’est là que mon voyage s’arrêta. Si l’Autriche n’était pas réellement sereine en cette époque de Guerre, elle était toujours plus sécuritaire que bien des pays dans les environs. Ma tante était très stricte, bien que je comprenais plus que quiconque les règles de sécurité qu’elle imposait. Ma chambre était dans une petite pièce sans fenêtre à l’arrière de la maison dont on accédait par une porte cachée derrière l’une des bibliothèques. Si j’avais le droit de sortir de là, c’était simplement pour errer dans la maison. En cinq ans, je ne sentis la lumière du soleil qu’une seule fois. Le jour de mon dixième anniversaire. En 1945, lorsque la Guerre prit fin, je me remis à vivre, du moins, j’essayais. Six ans de guerre, ça laisse des marques indélébiles sur la peau, sur l’âme.

Des années plus tard, j’appris que d’autres avaient vécu comme moi. Surtout par des romans, des récits écrits par des gens qui souhaitaient faire vivre au monde ce qu’ils avaient vécu, pour extérioriser leurs démons. Je me souviens de celui d’un pianiste rescapé par un Allemand parce que celui-ci aimait sa musique, d’une fillette morte après s’être caché des années dans une maison en Suisse… de centaines de gens racontant les horreurs de ce que l’on appellera La Shoa, l’Holocauste, la Solution finale. Et bien que l’on avance, jamais on n’oubliera, jamais les choses ne seront comme avant…


Les premières années de ma vie ne furent pas des plus reposantes, ni des plus douces, j’en conviens avec gré. Je passai les années suivantes à tâcher de les oublier. Si, le jour, j’arrivais à me divertir avec les innombrables livres que l’on trouvait chez ma tante, si j’allais à l’école, avait une vie banale, la nuit, rien n’y faisait. Dans mon lit douillet, je me surprenais à penser au jour où j’avais abandonné derrière moi ma famille. J’essayais de me souvenir de leurs visages, mais ils m’échappaient sans cesse. Les détails se brouillaient et bientôt, ils ne furent que des silhouettes sans visage, des voix lointaines que je n’arrivais pas à distinguer les unes des autres. Plus j’essayais, moins j’y arrivais. Jamais je ne parlais de ses insomnies périodiques à ma tutrice, ni à ma sœur, lors de son unique voyage en Autriche pour venir me voir. Elle passa des longues heures à me dire combien elle était navrée de ce qui m’était arrivé et à quel point elle regrettait le décès de la famille, bien que tout cela sonnait écœurement faux, jamais je ne prononçai un mot. Il était d’ailleurs rare que j’ouvrais la bouche si ce n’était point nécessaire. Les médecins que l’on m’avait fait voir se contentaient de dire que ça me passerait. Qu’à mon âge, on se remet bien d’un traumatisme. Traumatisme ou pas, j’avais décidé que je n’allais pas faire de vieux os dans ce lieu où tout me rappelait les misères d’une enfance ravagée. À mes quinze ans, je décidais de rejoindre un organisme humanitaire et de filer loin de l’Europe pour aider les pauvres âmes dans les besoins en Amérique du Sud. Il s’agissait à la base de construire une église dans un petit village et je me fis une joie de me faire passer pour catholique si c’était ce qu’ils voulaient entendre. Bien entendu, quel ne fut pas mon désappointement en arrivant en plein cœur du Mexique, n’y comprenant rien à la langue et encore moins aux mœurs. Les bonnes sœurs qui nous encadraient nous avaient bien donné des cours d’espagnol, la chose s’était avérée bien plus difficile sur le terrain. Bientôt, trop rapidement, le Mexique perdit ses mystères, sa population devint aussi commune que celle de mon pays natal et plus rien ne me retenait ici. Je n’achevais même pas la construction de l’église et fit mon chemin vers les États-Unis, chargent une sœur de remettre une lettre à ma tante une fois de retour en Europe pour qu’elle sache où j’étais, bien que je me doutais qu’elle serait fort heureuse de ne plus m’avoir dans ses pattes. Non que nous nous entendions mal, mais disons que l’on n’était pas toujours sur la même longueur d’onde et n’avions aucune affinité.

À l’image du Mexique, les États-Unis se révélèrent aussi majestueux au début que d’une banalité affligeante une fois que l’on connaissait les habitudes. Du moins, était-ce le cas avec l’immensité de New York, la ville que j’avais choisie comme étant mon chez-moi. Ne sachant trop comment subvenir à mes besoins, je collectionnais les boulots miteux, vivait dans un appartement tout aussi déplorable et mangeait qu’un soir sur deux, n’ayant pas les moyens pour m’offrir de quoi grignoter chaque fois. Peut-être aurais-je pu avoir plus. J’aurais pu profiter de mon physique avantageux comme nombre de filles travaillant avec moi, des fugueuses pour la plupart, mais jamais je ne m’y abaissai. Elles avaient beau m’énumérer les avantages que cela avait, je refusais derechef lorsqu’elles m’offraient l’un de leur client qui recherchait de la « nouveauté ». Cette petite vie de misère fut la mienne pendant un an. Je serais sans doute retournée au pays, finir par piger dans l’argent que l’on m’envoyait chaque mois – celle de mon père, j’imagine –, mais je n’en fis rien. J’imagine que je dois cela à cette drôle de demoiselle qui se pointa un jour dans ma vie comme un cheveu sur la soupe. Elle n’avait pas réellement le physique de ceux qui venaient dans ce petit bar miteux pour prendre un verre. Elle semblait de trop haute naissance, beaucoup trop noble pour traîner dans un endroit comme celui-là. Au départ, je tâchais de l’oublier, sans résultat, puisque la rouquine croisait inlassablement ma route, comme si c’était ce qu’elle voulait. Au départ, je n’y fis guère attention. Elle était partout et si dans une si grande ville cela paraissait bizarre, je ne m’en souciais pas, me contentant de dire qu’elle vivait peut-être dans le même quartier que moi. Bien que cette hypothèse me semblait étrange avec ses vêtements haute couture, son minois d’ange, sa démarche féline et gracieuse. Mon cartier était celui des toxicomanes sans le sou, des femmes monoparentales, des fugueurs en masse, pas celui des petites filles à papa bien habillées. Bien vite, la rouquine finit par faire partie de ma routine et je ne la remarquai plus vraiment. C’est par un soir, en rentrant du bar où je travaillais que je me fis attaquer par un grand baraqué. Les choses allèrent particulièrement vite. J’imagine que je dois ma vie sauf à l’intervention de cette petite rousse qui intervient de justesse. Je me demandais encore comment une créature aussi chétive que je l’étais pouvait être si forte quand nous nous retrouvions installées autour d’un verre à bavarder. Pendant des nuits entières, nous nous rencontrions, plaisantaient ensemble comme deux vieilles amies alors que nous n’étions que deux inconnues. Peut-être si j’avais su ce qui allait suivre j’aurais fait marche arrière.

Je n’étais qu’une gamine lorsque Maelenn me rencontra, une enfant, toute juste sortie de l’enfance et bien loin d’être une femme. Je venais de passer le cap de mes dix-sept ans, je ne connaissais du monde que la cruauté des hommes sans me soucier de connaître l’existence de créatures surnaturelles. Pendant des mois, je ne fus que la pomme de sang de la vampiresse, puis peu à peu, elle fit de moi sa servante. Elle me marqua, me fit réellement sienne. Au départ, je ne réalisai qu’à demi ce que j’étais devenue. J’étais devenue plus forte, plus résistante aussi. Maelenn se pointait parfois dans mes rêves, y imposant parfois un rythme plus osé alors qu’au départ ce n’était que cauchemars. Puis, elle s’infiltra dans ma tête, comme la voix de la conscience. Tout cela se fit graduellement, les premières marques passants sans même que je ne remarque qu’elle me les avait faits, ne faisant que la questionner par après, lorsque je me rendais compte que quelque chose clochait avec moi. Si la créature qui avait décidé de me faire sienne, celle qui se nourrissait à même ma carotide était des plus douces avec moi, bientôt notre relation passa bien vite à un stade supérieur. Nous passions bien du temps allongé dans les bras l’une de l’autre et pour la première fois de ma vie je su ce qu’étais être attacher à quelqu’un. J’étais jeune, naïve. Jamais je n’aurais dû croire que ce se je ressentais pour Maelenn était réciproque. C’était complètement ridicule de croire qu’un vampire de sa trempe, de son âge, puisse s’amouracher d’une simplement humaine. Je ne lui étais qu’utile. Néanmoins, jamais je ne fus maltraitée, jamais brutalisée. Ma maîtresse était difficile à comprendre, je ne savais toujours pas sur quel pied je devais danser avec elle. Si je devais me montrer curieuse ou simplement silencieuse. Son humeur n’était pas toujours au beau fixe, mais je savais m’adapter. La vie avec elle était douce, malgré tout. Malgré que je vive à son rythme à elle, malgré qu’elle fût la seule personne que je voyais si ce n’était ses invités, si ce n’était qu’elle se nourrissait à ma gorge comme si j’étais un buffet gratuit. Jamais je ne m’en plaignis. J’étais incapable de lui refuser quoi que ce soit. Ce fut ainsi pendant longtemps. Ce n’est qu’au jour de mes vingt-cinq ans qu’elle m’offrit de me rendre immortel et bien que l’idée ne me séduisait pas tant que cela, pour elle, je le fis. Pendant près d’un demi-siècle, nous fûmes amies, amantes, tantôt en parfaite harmonie, tantôt en désaccord, mais toujours ensemble. Je ne me lassais pas d’elle, bien que plus le temps passe, plus chaque amant qu’elle traînait dans son lit créait une nouvelle plaie chez moi. Elle ne semblait pas réellement sans soucier, peut-être ne le réalisait-elle pas, mais chaque fois, il me fallait plus de temps pour revenir vers elle, plus de temps pour réapprendre à lui sourire. Un jour je réalisais que j’étais beaucoup plus attachée à elle que je ne me l’imaginais, mais jamais je n’osais lui dire, lui en parler. Maelenn était volage, libre, sans tabou et sans interdit. J’étais simplement sa servante. Je lui devais beaucoup cependant. Sans elle, je serais sans doute morte dans un coin par un hiver glacial, de faim ou de maladie, sans le sou pour me nourrir ou me soigner. Avec elle, je ne manquais de rien, j’avais tout le luxe dont je n’avais jamais rêvé. Elle jouait avec moi comme avec une poupée, prenant un malin plaisir à m’habiller comme bon lui semblait, à coiffer mes mèches blondes selon ses envies et jamais je ne prononçai un mot, beaucoup trop heureuse dans ces moments-là d’être le centre de son univers.

Nous passions beaucoup de temps à voyager. Il est difficile d’être figé dans le temps et de se fondre dans la masse pour une éternité, toujours au même endroit. Les gens ne sont pas si bêtes que cela. Ainsi donc, nous changions sans cesse de ville, passant de New York à la Californie et de la Californie au Vermont. Si ces changements ne semblaient jamais gêner Maelenn, pour moi, c’était déstabilisant. Je n’avais sans doute pas l’étoffe d’une nomade, mais c’était un bien bas prix à payer pour rester avec elle. Ma maîtresse était une créature étrange, un tempérament enjoué et séducteur qui s’amusa pendant longtemps à me traîner partout avec elle, s’amusant à me faire abuser de l’alcool ou à me traîner dans les fêtes mondaines si ça lui plaisait. Bien entendu, jamais je ne fus en mesure de lui refuser quoi que ce soit. Je l’amusais visiblement, non de façon méchante, mais plutôt par ma maladresse, ma façon de faire, toujours trop précipité et son rire était pour moi quelque chose de précieux, quand bien même riait-elle de mes sottises ou de ma naïveté. Naïveté qui semblait autant l’amuser que l’agacer. J’imagine qu’elle n’appréciait pas toute les allusions qu’elle me lançait et dont je ne comprenais qu’à demi. Je n’avais jamais été douée pour comprendre les sous-entendus, sans doute parce que je venais d’un milieu où l’on ne parlait pas de sexe, d’un monde où tout était tabou et que je n’avais jamais appris les plaisirs de la chair et si Maelenn semblait m’enseigner tout ce qu’elle savait pour que je puisse la combler, l’apprentissage se montra long. Plus je passais de temps avec elle, plus j’apprenais sur ce monde. Je ne compte plus le nombre de fois où, au milieu de la nuit, je restais à ses côtés, allongés dans le lit, l’écoutant me parler de sa vie en dessinant des arabesques sur sa peau, hypnotisée par le son de sa voix, par ses récits qui ne semblaient être que des contes fantastiques dignes de romans. Malgré tout, malgré qu’elle s’ouvre de plus en plus à moi au fil des ans, jamais je n’en fis de même. Jamais je ne lui parlais de mon enfance, de ma vie avant elle. Elle posa bien entendu des questions. Auxquelles je répondais vaguement. J’imagine que ça ne lui plaisait pas, mais c’était toujours trop frais, trop profondément encré pour en parler. La plaie n’avait pas encore cicatrisé qu’elle me demandait de la rouvrir. Je lui dis néanmoins que j’étais née dans une puissante famille sorcière polonaise, mais que je n’avais pas appris la magie, mes parents étant morts avant de pouvoir m’enseigner quoi que ce soit. Il va de soit qu’elle devait se douter de la façon dont ils sont décédés, elle n’était pas sotte et avait recueilli suffisamment d’information sur moi pour comprendre d’où je venais et à quelle époque j’étais née. Pourtant, pendant des années, elle tenta de m’en faire parler. C’était comme si elle tentait d’exorciser quelques démons qui me hantaient, sans jamais y parvenir.

Il m’arrivait certains moments de doute, alors que ma maîtresse dormait et que le soleil brillait. Avais-je vraiment choisi le bon mode de vie? Peut-être aurais-je préféré mourir de froid dans mon minuscule appartement de New York près de vingt ans plutôt. Ma liberté me manquait un peu, vivre aux crochets d’une créature comme Maelenn n’était pas réellement ce que j’appelais vivre, bien que j’adorais cette dernière. Après tout, j’étais sa propriété, bien que je l’aie choisi. Je me trouvais un peu idiote d’avoir choisi cette vie, surtout que je n’avais jamais rencontré quelqu’un qui avait fait le même choix que moi. Cela m’arriva bien plus tard. Je rencontrai un humain, un jeune homme qui avait quelques années de plus que moi et qui était le « toutou » d’une vampirette blonde aux grands yeux noirs donc le nom m’échappe, mais que Maelenn m’avait présenté comme une vieille connaissance. C’est sa rencontre qui me fit réaliser à quel point j’avais de la chance d’avoir la petite Bretonne comme maîtresse et non un autre vampire. Le garçon avait la peau marquée de cicatrices, noircie de bleu, avec un collier digne de celle d’un limier dans le cou, une laisse attacher à celui-ci, dont se servait la vampire blonde pour le corriger lorsqu’elle le jugeait nécessaire. Ce n’est que plus tard que Maelenn m’expliqua qu’il avait refusé la quatrième marque. Je compris que si je me sentais prisonnière par moment, je ne l’étais pas. Jamais elle n’avait levé la main sur moi, jamais elle ne m’avait empêchée de faire ce que j’avais envie de faire. Au final, je n’étais pas si prisonnière. J’étais sa compagne. Plus libre que je ne le serais jamais avec un autre vampire. Je sortais si cela me plaisait, elle m’avait payé des cours universitaires simplement parce que je m’ennuyais, elle me permettait d’avoir un boulot si c’était ce que je désirais. La petite rouquine était pianiste, adorant l’art, elle m’avait poussée à en faire autant. Ayant trop de temps libre à mon goût, je me mis à la harpe, à la peinture, au ballet. Je la laissai m’apprendre le piano, m’amusant parfois à l’accompagner à la voix. Ce qui semblait être une réelle cacophonie pour moi, mais une douce mélodie pour elle, puisque jamais elle ne semblait s’en lasser. Au final, je n’en sortis pas perdante de ce concubinage avec Maelenn. J’eu plus d’éducation que jamais je n’aurais pu l’espérée, même avant la guerre. Longtemps, je me suis dis que je ne méritais pas autant d’attention, mais jamais elle ne voulu entendre mes protestations, aussi justes furent-elles.

Tout cela s’envola pourtant lorsque Maelenn créa un vampire, Scarlet. Leur relation semblait fusionnelle et la nouvelle née semblait particulièrement instable. C’est à cette période que ma maîtresse me demanda de la quitter. J’essayai tant bien que mal d’argumenter, sans jamais réussir à avoir le dessus, et ainsi donc, je la quittai. C’est avec une foule de questions et d’hésitations que je retournai en Pologne, sachant que si jamais Mae voulait que je revienne auprès d’elle, elle trouverait le moyen de le faire. C’est d’ailleurs par notre lien qu’elle s’assurait que j’allais bien, s’interposant dans mes rêves pour s’assurer que ma vie n’était pas redevenue le cauchemar sans nom dans lequel je m’étais plongée à notre rencontre. C’était à ce demander comment elle voulait que je retombe dans cet enfer alors qu’elle m’avait fourni tout ce dont j’avais besoin, même plus que ce don j’avais besoin, mais c’était Maelenn et j’imagine que même avec cette nouvelle femme dans sa vie, même si j’étais à l’autre bout de la planète, elle ne cesserait jamais de veiller sur moi. Néanmoins, malgré le mode de vie plus que confortable offert par ma maîtresse, le retour dans mon pays natal après tant d’années était douloureux. Varsovie avait beau avoir été reconstruit de A à Z, sur les vestiges du Ghetto où je grandis, il n’en restait pas moins que les fantômes étaient là. Sur la place publique, sur les sites maintenant touristiques des camps de concentration, et dans le cœur de la population vivait encore ce terrible drame rempli de pleurs et de cris. Plus de cinquante ans avaient passé et les choses n’avaient pas tant changé. On regardait les Allemands avec la même crainte au fond des yeux, on camouflait nos origines juives comme nos plus grands péchés. Il va de soit que le reste de ma famille encore vivante après la guerre était maintenant morte de puis des années, néanmoins, je renouai avec sa descendance, prétendant être de la ligné de leur grand-tante, préférant de loin ne pas leur dire que j’étais la sœur de leur grand-mère. Je renouai avec mes origines, avec la magie dont j’avais fait preuve depuis ma naissance, mais dont la maîtrise m’avait toujours échappée ou avait toujours été plus ou moins précise. Ma sœur avait fait en sorte que ses enfants soient capables de maîtriser la magie maternelle avec le plus grand soin et c’est avec plaisir que je me pliais à leurs apprentissages. En cinq ans avec eux, j’appris plus qu’en soixante ans, seule. Puis vint le moment des adieux. J’avais appris qu’il n’était jamais aisé de se lier avec des gens lorsque vous ne changez pas. J’étais figée à jamais dans mes vingt-cinq ans et le temps passant, eux changeaient alors que je ne prenais pas une ride, pas un cheveu blanc.

J’étais sur le point de partir pour l’Autriche lorsque Maelenn s’infiltra dans mes rêves, me demandant de venir la rejoindre dans une petite ville de la Nouvelle-Orléans. Je ne me fis pas priée, bien qu’un peu inquiète et me demandant ce qui s’était passé entre temps. Sans doute rien. Cinq ans lorsqu’on est immortel, c’est qu’un ramassis de minutes sans grandes valeurs. On perdait rapidement le compte quand notre vie ne se résumait pas au temps. Ce fut avec une joie sans nom, malgré la visible tristesse de ma maîtresse que je revins m’installer avec elle à la Nouvelle-Orléans. Et malgré cette pose dans nos vies communes, celle-ci reprit là où on l’avait laissé en plan.




Derrière l'écran


Pseudo ; Chocobo M. Âge ; 21 ans Fréquence de connexion ; 7/7 Comment avez-vous connu le forum ? en tapant « Rpg » sur Google. Comment trouvez-vous le forum ? C’est vraiment une question? Non parce que…. Ça va de soit hein… Multicompte ? [X]OH YEAH / [ ]NO. Code (en hide) :




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Mattie Odair
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 13:21

Ree-----Bbiiieennvveennuuuee *_* hug


Bon courage pour ta fiche Razz
Dianna ♥️♥️


Dernière édition par Mattie Odair le Sam 26 Jan - 14:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 14:04

Owiiiiii *w*
J'ai hâte de lire ce personnage depuis le temps ! Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... 2493424357

Je te dis pas bon courage, depuis le temps, tu dois l'avoir finie Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... 1881463262
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 15:26

Rebienvenue Chocobow What a Face
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 15:32

Rebienvenue coeur
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 16:05

Rebienvenue !

J'ai hâte de voir l'ensemble de ce personnage tant attendu. What a Face
(Déjà Dianna quoi ! coeur )
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Dhanya A. Gadhavi
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 16:59

Beuhahahahahaha ton pseudo c'est Chocobo. What a Face *vlan*

Enfin brefouille, bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche. hug
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 17:03

Bah. C'est qu'un sac de sang parmi les autres pour moi What a Face

Bon courage pour ta fiche, j'ai de très bons souvenirs de RP avec une joueuse qui avait cet avatar (:

Spoiler:
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Darius Von Verlagen
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Darius Von Verlagen



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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 20:00

Rebienvenue ticoeur
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 20:29

Pas touche l'ancêtre, c'est ma servante à moi bah Pis tu lui fais mal et j't'arrache la gorge grâce au Conseil What a Face

MA CHERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE ♥️ Colle vite ta fiche que je te couvre de baisers Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... 2493424357
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 21:05

Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... 1312335819 ça reste à voir, Blanche Neige Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... 418616946
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Maelenn A. Pendragon
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 22:13

C'est c'qu'on verra papy !
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeSam 26 Jan - 23:56

Les chocobos, c'est la vie Arrow

Merci mes petits loupiots! Vous êtes mignons tout plein! Et t'en fait pas Mae, je vais me tenir trèèès loin de Lulu. Je tiens à ma petite tête moi.

Donc...bah voilà mes choux! C'est terminé! What a Face
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J.O Saldaña Núñez
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 0:44

Rebienvenuuuuuue ! Ta capacité spéciale déchiiiire *-*
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 1:02

Je suis une lampe de poche What a Face
Merci miss!
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 3:36

Tsss, m'enfin... Cyerah. Il y a un proverbe qui dit : "Plus on est près du danger, plus on est en sécurité.". Personnellement, je pense que l'auteur est mort pour avoir dit une chose aussi insensée What a Face

Mais, je ne m'en prends pas aux humains, sauf si bien sûr, c'est nécessaire pour protéger mes intérêts et ceux de ma race. Dans ton cas, je ne pense pas que tu aies quelque chose à craindre. Si je devais vraiment m'en prendre à quelqu'un ce serait à Blanche Neige, c'est plus dans mon régime alimentaire actuel (a) Mais en bon gentleman, je ne ferai rien pour cette fois même si son outrecuidance mériterait une bonne remise en place What a Face

Je t'enverrai des fleurs à ta validation ! Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... 418616946
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Asleen L. Sinead
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▌Age du personnage : 32 ans
▌Rang : hunting's my medecine
▌Job : chasseuse de cess


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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 3:44

Bienvenue, ou plutôt rebienvenue, mademoiselle What a Face

Fais gaffe à ton joli minois, ça rôde de gens dangereux par ici gnnn
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Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »





Asher L. Blackstone



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▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus !
▌Rang : Chef du clan Blackstone.
▌Job : Chasseur à mes heures perdues.
▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.


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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 16:26

Félicitations !


« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! Très belle fiche ! ticoeurTe voilà donc ajouté chez les sorciers ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! ♥️ Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi

Se Préparer

A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler.
Te voilà donc arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes :
Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment !
Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris !
Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Wink
Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! cinglé
Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé.

Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! super

En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le

GUIDE DU JOUEUR
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 18:20

OH ME GOOOOOOOOOOOOOOOOD !!! Ma servante est validéééééééééééééée cinglé
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MessageSujet: Re: Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...   Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... I_icon_minitimeDim 27 Jan - 23:22

Lulu, m'ouais...mort, enterré, ressuscité et re-mort, oui x) Puis bon, en t'attaquant à Maeleen, tu t'attaques à moi par le fait même donc.... bat les pattes le vilain!

Merci Ashounet coeur J'vais aller foutre le bordel par là-bas Arrow

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Cyerah ●  All my life i've never been very lovestrong... Empty
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Cyerah ● All my life i've never been very lovestrong...

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